Son départ, le 28 septembre dernier, était plus que canon. À tel point que le dernier MMO d’Amazon est devenu le jeu le plus populaire du moment. Mais, à force de cumuler les faux pas, entre les problèmes de serveurs, les nombreux bugs et un manque cruel de contenus à haut niveau, New World déçoit et les joueurs réagissent en conséquence.
Proche du million de joueurs, il y a cinq semaines, le MMO accuse une réelle perte de vitesse. Comme en témoignent les chiffres hebdomadaires, le jeu est de moins en moins fréquenté.
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Une perte d’au moins 100 000 joueurs chaque semaine !
Depuis son lancement, New World se heurte à la dure réalité des MMO, un genre qui demande aux équipes de développement d’insuffler suffisamment de contenus pour donner envie aux joueurs de revenir en jeu. Et, malheureusement, la création d’Amazon Games n’y parvient pas et a vu son nombre de joueurs quasiment divisé par deux, et ce n'est pas l'évènement d'Halloween qui devrait lui sauver la mise.
Pour cause, le jeu accumule les difficultés avec, par exemple, des bugs qui déséquilibrent l’aspect PvP du jeu, une économie bancale qui connaît une déflation sur certains serveurs ou un contenu anecdotique au-delà du niveau maximum, pour ne citer que ceux-ci.
Les reproches ne cessent de s’additionner pour New World ce qui a, inévitablement, provoqué une fuite des joueurs, de moins en moins nombreux. Chaque relevé hebdomadaire souligne une perte d’au moins 100 000 joueurs : 726 000 le 10 octobre, 608 000 le 16 et 508 000 le 23. Néanmoins, le déclin se stabilise peu à peu bien qu’il reste alarmant pour Amazon Games.
À en croire les derniers chiffres publiés sur le site Steam Charts, le jeu tourne, en moyenne journalière, autour des 357 000 joueurs. Sur le graphique mensuel d’octobre, le MMO est sur des montagnes russes. Reste à savoir maintenant quand ce déclin cessera et quand les équipes d’Amazon Games s’avoueront satisfaites du seuil plancher de joueurs qu’elles parviendront à conserver.
New World : le MMO d'Amazon connait sa première crise économique
Source : Forbes