Les meilleurs jeux de gestion (2022)

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Les meilleurs jeux de gestion (2022)

Nerces

27 janvier 2022 à 10h08

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© Electronic Arts
© Electronic Arts

Autrefois chasse gardée du joueur PC, le jeu de gestion n’est plus autant une niche réservée aux seuls ordinateurs. Ainsi, plusieurs jeux de notre sélection sont disponibles aussi bien sur PC (Windows, MacOS, Linux) que sur certaines consoles.

Le jeu de gestion est un genre pour le moins ouvert qui regroupe aussi bien des jeux dans la veine de l’illustre SimCity – où nous prenons en main la destinée d’une ville – que des jeux davantage focalisés sur la prise en charge d’une entreprise, d’un parc d’attractions… voire d’une colonie spatiale. Une telle variété implique des choix et, forcément, nous amène à faire bien plus de déçus que d’heureux élus. Reste qu’en dehors de la gestion purement sportive, nous avons essayé de toucher tous les styles.

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Anno 1800 – Gestion de cités en pleine Révolution industrielle

Anno 1800

  • Gestion fine des colonies
  • Chaînes de production en pagaille
  • Deux mondes à gérer en parallèle
Ubisoft Blue Byte revient sur les erreurs des précédents épisodes pour un Anno 1800 somptueux. On revient à un gameplay plus proche des origines de la série, mais qui conserve les meilleures idées des derniers opus. Un vrai que de se perdre dans ces innombrables chaînes de production de marchandises.

Le septième titre de la franchise est aussi celui de la rédemption pour le studio Ubisoft Blue Byte qui s’était un peu perdu avec des épisodes futuristes soufflant le chaud et le froid. Comme les précédents opus, Anno 1800 est un pur jeu de gestion qui emprunte aux city-builders, mais se focalise malgré tout sur les chaînes de production pour satisfaire les besoins d’habitants que l’on doit attirer toujours plus nombreux pour faire grandir notre colonie et atteindre des objectifs toujours plus délicats.

Contrairement aux épisodes futuristes, Anno 1800 intègre tout ce qui faisait la force des plus anciens opus à savoir une (longue) campagne solo, un mode multijoueur autorisant un maximum de 4 joueurs et un mode bac à sable pour se laisser aller à des délires d’urbanistes. Il a surtout le bon goût d’offrir un remarquable équilibre entre toutes ses mécaniques de jeu depuis la juste disposition des unités de production jusqu’à la refonte nécessaire de certains quartiers pour accueillir de nouveaux habitants, de nouvelles structures.

Anno 1800 se distingue enfin par l’intégration intelligente d’un système de double colonie évoluant en parallèle entre le Vieux Monde et ses productions industrielles et le Nouveau Monde plus orienté vers les cultures tropicales avec, pour ne rien gâcher, une réalisation graphique absolument sublime.

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Cities : Skylines – Ma cité va craquer !

Cities : Skylines

  • Des cartes absolument gigantesques
  • Tourne sur des configurations modestes
  • Réalisation mignonne comme tout
Profitant du ratage du dernier SimCity, Colossal Order et Paradox Interactive s'engouffrent dans la brèche. Cities : Skylines n'est pas parfait, mais il comblera à merveille les attentes de tous les maires en devenir grâce, notamment, à une interface et une accessibilité remarquables.

La franchise SimCity n’étant plus que l’ombre d’elle-même, plusieurs studios ont eu dans l’idée de reprendre le flambeau. Bien sûr, la tâche n’est pas aisée, mais l’équipe de Colossal Order est de celles qui s’en sont le mieux sorti avec un Cities : Skylines convaincant. Au premier coup d’œil, on est sous le charme de côté « maquette » et de ses bâtiments tout mignons. L’objectif est simple : construire une cité, complète, et en gérer chacun des aspects depuis les infrastructures routières jusqu’aux services publics en passant par l’approvisionnement en eau et en électricité.

Côté mécanique, il n’y a pas non plus beaucoup de nouveautés et certains regretteront que le trafic, par exemple, soit géré de manière peut-être un peu plus simpliste. Reste que les Finlandais sont arrivés à produire un tout cohérent alors que les cartes proposées peuvent être proprement immenses. Les options de constructions sont très riches et l’ensemble du jeu conserve une excellente fluidité, même les villes deviennent gigantesques avec des gratte-ciels dans tous les sens. Pour ne rien gâcher, l’ensemble est aussi très accessible, grâce à une excellente interface.

Enfin, depuis la sortie du jeu en 2017, Colossal Order a assuré un suivi remarquable avec de nombreuses mises à jour, quelques extensions bien senties et une ouverture complète à la communauté des modders. Merci.

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Frostpunk – Le must de la profession de froid ?

Frostpunk
  • Une merveille graphique
  • Construction efficace de la colonie
  • Univers sombre magnifiquement dépeint
  • Scénario qui prend aux trippes
Sombre, parfois déprimant, Frostpunk est aussi un jeu de gestion d'une grande richesse qui n'en oublie pour autant pas l'aspect scénario. On prend fait et cause pour nos survivants que l'on essaie, tant bien que mal, de conduire au travers de cet hiver éternel. Un jeu qui prend aux trippes.

Prenant le contrepied de la situation climatique actuelle, les Polonais de 11 Bit Studios imaginent un futur glaçant. Un futur dont l’origine n’est pas connue avec exactitude, mais dont les conséquences pour l’humanité sont catastrophiques : aux prises avec des températures polaires, la plupart des populations du globe ont disparu et, en tant que joueur, on prend en main une petite colonie de survivants qui est parvenue à s’établir au cœur d’un cratère. La température n’y est pas meilleure qu’ailleurs, mais quelques structures permettent la survie.

L’Apocalypse selon 11 Bit Studios s’est produite en pleine Révolution industrielle. Des ingénieurs ont mis en place un générateur de chaleur au milieu du cratère. De là, on construit diverses structures pour vivre, se soigner, extraire quelques ressources, à la manière d’un city-builder. L’argent n’est plus un problème, mais la gestion des ressources est tout aussi délicate. Des vagues de froid empêchent régulièrement toute production. Quand on le peut, on fait des réserves en espérant avoir assez pour tenir la vague suivante.

Histoire d’enfoncer le clou, les Polonais ajoutent de nombreux choix moraux à réaliser pour assurer la survie de notre groupe, l’accueil de migrants et l’exploration des zones alentour. Un jeu bien pensé qui ne laisse pas indemne.

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Jurassic World Evolution 2 – Parc animalier et gros lézards peuvent faire bon ménage

Jurassic World Evolution 2
  • Mode Théorie du Chaos très plaisant
  • L’animation et l'intelligence des dinosaures
  • Des améliorations vis-à-vis du premier opus
Les fans de dinosaures et des films Jurassic Park et/ou Jurassic World adoreront créer et gérer leur propre parc, ainsi qu'observer leurs dinosaures, qui sont superbement animés et réagissent intelligemment à leur environnement. Néanmoins, le manque de challenge finit par rendre l’ensemble répétitif et ennuyeux, étant donné que l’argent n’est jamais un problème. Quant aux fans de jeux de gestion, ils n’y trouveront probablement pas leur compte.

Tous les titres de notre sélection ont en commun d’offrir un défi relativement relevé, il est bien sûr toujours possible d’adapter un peu les choses afin que le jeu soit moins exigeant, mais il va quand même falloir se retrousser les manches et investir un peu de son temps pour parvenir à faire quelque chose. Jurassic World Evolution 2 va à contre-courant. Comme son nom l’indique sans ambiguïté, il nous place à la tête d’un parc à thèmes mettant en scène de sympathiques sauriens que l’on a recréés à la manière comme dans l’œuvre de Michael Crichton.

Jurassic World Evolution 2 reprend pour l’essentiel la formule du premier opus et, en ce sens, il est un peu décevant. Il apporte cependant quelques petites améliorations comme ces dinosaures volants et aériens, il ajoute des humains à gérer comme ces équipes « paléomédicales » qui complètent les scientifiques et les visiteurs. Surtout, il conserve cette remarquable accessibilité et ce côté « gestion pépère » qui devraient ravir les joueurs occasionnels. L’argent n’est jamais trop un problème et on peut facilement faire des essais / erreurs sans ruiner son parc animalier.

Le jeu de Frontier Developments a enfin le bon goût de conserver l’excellence graphique du premier opus pour mettre en scène des dinosaures plus vrais que nature.

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Oxygen Not Included – La gestion exigeante et en apnée

Oxygen Not Included

  • Réalisation singulière et remarquable
  • Richesse de jeu incroyable
  • Progression tout en douceur
Oxygen Not Included pourrait être classé parmi les O.V.N.I. vidéoludiques car même s'il appartient clairement au genre de la gestion, il se distingue sur de très nombreux points des classiques du genre. D'une richesse insoupçonnée, il se dévoile petit à petit impliquant de plus en plus de paramètres pour assurer sa survie. Une merveille à essayer sans plus attendre.

Imaginé par les petits gars de chez Klei Entertainment (Don’t Starve), Oxygen Not Included est un O.V.N.I. dans le jeu de gestion. L’idée est de gérer une espèce de colonie perdue sur un astéroïde qui, bien sûr, ne dispose pas d’atmosphère et donc d’oxygène… d’où le nom du jeu. Chaque partie est unique et se base à la fois sur la génération procédurale d’un astéroïde unique et sur la sélection de nos trois premiers « duplicants », nos colons. Bien sûr, chaque duplicant dispose de caractéristiques qui lui sont propres et conditionnent nettement la partie.

Une partie impose ensuite de créer un écosystème pour nos duplicants sur leur astéroïde. Cela passe par les indispensables toilettes ainsi que tout ce qui est lié à la survie de ces chers colons (eau, nourriture, oxygène). Des matières premières doivent être extraites puis recyclées et il faut toujours faire attention à la propagation des gaz, leur pression et leur température, le jeu gérant la physique de manière très précise. Histoire de donner un petit côté jeu de rôle à l’ensemble, les duplicants gagnent en expérience et en compétences ce qui ouvre de nouvelles possibilités.

Oxygen Not Included dispose en plus de quantités de sondes et capteurs afin d’automatiser un maximum de tâches sur les bases les plus complexes. Enfin, ne vous laissez pas abuser par le côté « enfantin » de sa réalisation, il s’agit d’un jeu de gestion / survie exigeant et difficile.

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Planet Zoo – Petit nid douillet pour espèces en voie de disparition

8

JVFR
Planet Zoo
  • Une grande réussite esthétique
  • Outil de construction particulièrement puissant
  • Gestion complète et exigeante
  • Côté éducatif discret mais omniprésent
  • 80 animaux divers et variés
  • Durée de vie colossale
D'une beauté à couper le souffle, Planet Zoo est une simulation de parcs animaliers intelligente. Il nous apprend plein de choses sur le mode de vie de nombreux animaux et nous propose de recréer les meilleures conditions possible malgré la captivité. De plus, quantités de trouvailles ludiques incitent à prendre un certain recul quant à l'existence même de ces parcs. Intelligent qu'on vous dit.

Second jeu de gestion « animalier » et seconde production Frontier Developments de notre sélection, Planet Zoo est, par bien des aspects, assez proche de Jurassic World Evolution 2. Bien sûr, il n’est plus ici question de dinosaures, mais d’espèces animales bien réelles et actuellement présentes à la surface de notre planète. En revanche, le concept reste sensiblement le même, il s’agit donc d’un tycoon-game, un jeu de gestion dans lequel on va tout faire pour créer le parc animalier le plus beau, le plus réussi, le plus agréable et le plus rentable qui soit.

Planet Zoo impressionne d’abord par son esthétique avec 80 animaux modélisés de manière tout simplement exceptionnelle. Mieux, sans être un éducatif, le jeu en profite pour nous apprendre quantités de choses sur les animaux que l’on introduit dans le parc. On doit recréer leur habitat de la manière la plus fidèle possible de sorte qu’ils y soient bien. On finit d’ailleurs par s’attacher à nos protéger alors que l’on tente par tous les moyens possibles d’anticiper les problèmes qui ne manqueront pas d'arriver (maladie des animaux, visiteurs indélicats, employés maladroits…).

Malgré la richesse des options disponibles, Planet Zoo est aussi très doué pour nous faire progresser tout en douceur et, en ce sens, il s’agit d’un parfait jeu de gestion « pour débutants », même si les défis les plus élevés sauront intéresser même les plus experts.

Satisfactory – Quand Factorio se met à la 3D

Satisfactory

  • Vrai casse-tête de jeu de gestion
  • Richesse des options de construction
  • Immense carté générée procéduralement
Encore en accès anticipé au moment où nous écrivons ces lignes, Satisfactory est déjà très complet en plus de disposer d'une excellente finition. Si les défis sont d'une difficulté qui risque de rebuter plus d'un joueur, la réussite n'en est que plus satisfaisante. Un jeu qui porte merveilleusement bien son nom.

De toute notre sélection, Satisfactory est le seul qui n’est pas encore effectivement sorti. Pourquoi vous en parler alors ? Tout simplement parce qu’il est en accès anticipé depuis suffisamment longtemps pour que l’on ait déjà une très bonne idée de son potentiel… et il est énorme. Sur le principe, Satisfactory est une espèce de version 3D du remarquable Factorio que, du coup, nous avons décidé de ne pas retenir sur cette sélection. Le jeu nous propose d’incarner un ingénieur de la société FICSIT que l’on a envoyé sur une nouvelle planète.

L’objectif est de créer tout un système de machinerie automatisé ex nihilo. Satisfactory ne propose qu’une seule, immense, carte de jeu. Il s’agit d’un gigantesque carré de 5,4 x 5,4 kilomètres sur lequel on récupère des ressources (cuivre, fer, calcaire et plein, plein d’autres) que l’on va transformer en produits « primaires » qui serviront à leur tour à fabriquer de nouveaux éléments pour étendre encore davantage sa machinerie. La chose est pour ainsi dire sans fin, toujours plus grande, toujours plus complexe. Satisfactory ne se limite toutefois pas à cela et impose aussi de gérer son électricité, de partir à la découverte de la planète, de combattre diverses créatures plus ou moins hostiles…

Enfin, Satisfactory se distingue de Factorio par son mode de représentation 3D qui nécessite un temps d’adaptation – l’ensemble n’est pas toujours très lisible – mais qui offre de magnifiques environnements.

Surviving Mars – Un Mars et la colonisation repart

JVFR

Surviving Mars

  • Gestion de colonie / de ressources
  • Parties très différentes les unes des autres
  • Originalité des situations
Construction de cités - ou plutôt de colonie - Surviving Mars renouvelle avec bonheur le style SimCity, mais manque peut-être un peu de contenus pour tenir sur la longueur alors que les parties débutent trop doucement pour qui a de l'expérience. Pour le reste, c'est du tout bon avec un équilibre délicat à trouver entre agrandissement de la colonie et gestion des ressources.

Si Elon Musk envisage de coloniser Mars dans un avenir « proche », sur PC, PS4 et Xbox One, on peut déjà le faire depuis plus de deux ans, grâce au studio Haemimont Games qui nous propose d’envoyer d’imposantes navettes sur la planète rouge. City-builder pur et dur, Surviving Mars se distingue des classiques comme SimCity du fait de son environnement : il n’est évidemment pas question de construire autoroutes et zones résidentielles sur Mars.

En revanche, il s’agit bien de bâtir toutes les structures nécessaires à la survie de nos premiers colons, à l’accueil d’une population toujours plus nombreuse et à la satisfaction de besoins toujours plus complexes. Cela passe par l’exploitation de ressources sur la planète, mais aussi par de nombreux échanges avec la Terre. On gère la production de divers minerais pour assurer une industrie de base, on dispose des fermes hydroponiques, on installe de quoi produire de l’électricité et, bien sûr, de l’oxygène. La subtilité du jeu tient dans la présence de découvertes technologiques à faire tout au long de la partie pour améliorer la qualité de vie sur Mars.

S’il fallait faire un reproche au jeu, ce serait sans doute les débuts de parties un peu mous, mais on se consolera en pensant aux multiples DLC publiés depuis la sortie et au soutien offert par une communauté très active.

Tropico 6 – El Presidente fait la pluie et le beau temps

JVFR

Tropico 6

  • Humour toujours au rendez-vous
  • Jouer entre les diverses factions
  • Réalisation réussie, belle ambiance
Le plus gros reproche que l'on peut faire à Tropico 6 tient certainement dans son relatif manque d'apports par rapport au précédent opus et l'absence de véritable campagne scénarisée. Les développeurs ont malgré tout apporté pas mal de nouveautés à commencer par un élargissement des îles / des archipels et une gestion plus fine des transports afin de faire tourner une économie qui gagne en richesse, en complexité.

Alors que les Bulgares travaillaient sur Surviving Mars, ils ont été contraints de laisser les rênes de la franchise Tropico à un autre studio. Pour Tropico 6, c’est donc Limbic Entertainment, mais on ne peut pas dire que les Allemands aient tellement cherché à se démarquer des précédents opus. Tropico 6 reste logiquement un jeu de gestion très porté sur le city-builder et qui prend place dans une république fictive d’Amérique latine. On y incarne un président évidemment adoré de son peuple, élu à une majorité écrasante et qui pense avant tout au bien-être de sa population.

En réalité, Tropico 6 n’est pas aussi cynique qu’il en a l’air et s’il reprendre évidemment à son compte certains « travers » de certaines républiques bananières, il se montre plus ouvert. L’idée reste de nous placer aux commandes d’une petite île des Caraïbes sur une longue période couvrant l’ère coloniale, les deux guerres mondiales, la guerre froide et l’époque contemporaine. Il s’agit d’y bâtir une espèce de « société idéale », sachant que l’on est assez libre de mettre ce que l’on veut derrière ce terme. On peut très bien se contenter de clapiers pour nos chers concitoyens, mais aussi investir massivement dans des logements de qualité.

Jeu de gestion oblige, il faudra de toute façon faire avec les moyens du bord pour développer l’île, son agriculture et son industrie, mais à vous de voir si vous préférez être à la solde du grand capital, de Moscou ou si vous roulez pour votre propre compte.

Two Point Hospital – Les maladies contagieuses « pour de rire »

Two Point Hospital

  • Hommage réussi à Theme Hospital
  • Réalisation mignonne comme tout
  • Variété des maladies, des situations
Ressusciter le vénérable Theme Hospital avait du pari intenable. Le défi est pourtant relevé avec brio par Two Point Studio qui parvient à conserver l'humour et l'accessibilité de son modèle. Two Point Hospital verse peut-être un peu moins dans le cynisme ou l'humour noir, mais cela lui ouvre aussi un peu plus un peu plus large. Du tout bon.

Incontestablement la très bonne surprise de l’année 2018, Two Point Hospital ne se simplifiait pourtant pas les choses en déclarant le plus officiellement du monde qu’il voulait rendre hommage à l’excellent, mais très ancien Theme Hospital. Pourtant, 21 ans plus tard, l’équipe de Two Point Studios a merveilleusement relevé le défi. De base, il s’agit d’un tycoon-game comme on en a vu des dizaines, même si le contexte hospitalier est évidemment plus original.

Dans la peau d’une espèce de grand directeur, on doit donc bâtir et gérer son propre complexe de soin avec tout ce que cela suppose de salle de consultation, d’appareils complexes, de blocs opératoires et de chambres de repos. Il faut aussi compter avec des centaines d’accessoires et d’équipements divers, mais là où Two Point Hospital se démarque c’est comme dans Theme Hospital, le médical est traité avec humour. On rencontre des « maladies » comme la pixellite, la tête de tortue, le cubisme ou la momification précoce.

Les appareils de diagnostic sont tout aussi délirants et le résultat visuel est une réussite qui vient évidemment dédramatiser le propos. Attention cependant, sous ses dehors comiques, Two Point Hospital est un vrai jeu de gestion avec ce que cela suppose de réflexion sur la rentabilité de tel ou tel investissement. Heureusement qu’en vrai, la santé n’est pas business…

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