Après vous avoir proposé notre sélection des meilleurs hack'n slash, nous nous attaquons à un mastodonte du genre vidéoludique, bardé de pétoires et autres joujoux qui font boum et qui font brrr. Oui, nous allons vous proposer notre sélection des meilleurs jeux de tir à la première personne (FPS) solo, multijoueur et en coopération.
Le FPS est né dans les années 92 avec ce que l'on appelle communément le grand-père du genre, Wolfenstein 3D, courtoisie de l'excellent studio id Software. Il est véritablement devenu un phénomène de la pop-culture avec DOOM en 1993, notamment grâce à la chevelure légendaire de John Romero et au génie de John Carmack. Clubic vous propose donc sa sélection des meilleurs titres de ce genre iconique, porteur d'un héritage de près de 30 ans, divisés en trois catégories distinctes. Préparez votre plus beau Super Shotgun, on s'attaque à un très gros morceau !
Publicité
Publicité
Les meilleurs FPS solo
Si la sélection des meilleurs FPS solo s'est montrée rude tant il y a eu d'excellents titres dans cette catégorie en l'espace de près de 30 ans, il convient de mentionner quelques perles avant d'entrer dans le vif du sujet. Quake, System Shock, Duke Nukem, Serious Sam et Crysis, parmi tant d'autres, sont ainsi autant de licences qui ont contribué à élever le genre FPS vers de nouveaux sommets. Nous nous sommes de notre côté arrêtés sur cinq titres qui représentent, selon nous, la quintessence du FPS principalement solo, de par leur gameplay, leur histoire ou leur ambiance.
Publicité
Publicité
DOOM Eternal : papa est rentré !
- Violent, nerveux et terriblement jouissif
- Des pétoires dantesques
- Points faibles des boss bien vus
- Direction artistique inspirée...
- ... et que dire de la bande-son !
- Personnalisation du Slayer, de ses armes
- Multi Battlemode 2v1 varié et fun
Enfer et contre tous
Au-delà de la brutalité que l'on reconnaît bien au DOOM Slayer, DOOM Eternal a mine de rien révolutionné l'expérience du FPS solo. Une sorte de boucle bouclée, le DOOM de 1993 ayant lui-même révolutionné le monde du jeu vidéo en son temps. Avec un habile système de ressources se rechargeant grâce à différents gadgets, DOOM Eternal nous demande à chaque instant de prendre des décisions millimétrées sur un véritable échiquier de combat.
Nous évoluons donc à un rythme frénétique dans différentes arènes, munis d'un arsenal évoluant sans cesse afin de mieux gérer les différents démons se dressant sur notre route. Chaque aspect du DOOM Slayer peut être amélioré en profondeur, de son armure à ses armes en passant par des compétences passives. Et tout cet ensemble de mécaniques vient parfaitement s'imbriquer et nous plonge dans un état de transe des plus jouissifs une fois l'action lancée.
Et n'oublions pas une bande-son proprement démoniaque, gérée initialement par le génial Mick Gordon, qui vient ponctuer chaque instant de nos aventures de la manière la plus juste et brutale. Tout simplement l'une des meilleures bandes-son jamais produites pour un jeu (mention spéciale au chœur de métalleux). L'aventure principale s'est ensuite ponctuée d'une extension en deux parties, venant encore complexifier une formule déjà fournie, Mick Gordon en moins, malheureusement.
Toujours est-il que DOOM Eternal est sans conteste l'un des meilleurs FPS solo jamais sortis à ce jour et risque de le rester longtemps. Car DOOM est éternel.
Publicité
Publicité
Half-Life 2 : la légende du Freeman
- Le génie de Valve à son meilleur
- Un titre qui a plutôt bien vieilli
- Le Gravity Gun et un gameplay diablement plaisant
Un pied-de-biche et un Gravity Gun sont entre les mains d'un muet à lunettes, et ça tourne mal
Après avoir survécu aux événements du premier volet, notre scientifique préféré se retrouve au début d'Half-Life 2 dans la Cité 17. Une sorte de ville futuriste dystopique dominée par le tentaculaire Cartel et sous la direction du Dr. Wallace Breen. Mais dans cette ville gérée d'une main de fer, la résistance dirigée notamment par Eli Vance et sa fille Alyx gronde. Et l'homme de providence qu'est Gordon Freeman arrive à point nommé pour mettre un sérieux coup de pied-de-biche dans la fourmilière.
Valve fait une fois de plus montre de son génie en nous proposant un univers crédible et bien conçu, dans lequel nous prendrons plaisir à évoluer en passant par différentes ambiances : tantôt action nerveuse, tantôt horreur, tantôt conduite dans de vastes étendues terrestres et aquatiques, Half-Life 2 propose un rythme savamment calculé et une expérience se renouvelant à chaque instant. Tout ceci propulsé par un moteur Source révolutionnaire à l'époque et qui a particulièrement bien vieilli.
N'oublions pas bien sûr un arsenal très varié de pétoires classiques, d'armes de composition alien et, cerise sur le gâteau, du génial Gravity Gun. Un bijou de technologie nous permettant d'interagir avec de nombreux éléments du décor et, plus tard, avec nos adversaires eux-mêmes. Un outil qui a en partie inspiré une autre perle de Valve : la série Portal.
13 ans après un déchirant cliffhanger des aventures de Gordon Freeman, alors qu'on ne les attendait plus, Valve réalise un autre exploit avec l'exclusivité VR Half-Life: Alyx. Se plaçant aujourd'hui comme LE chef d'œuvre AAA de la réalité virtuelle, le dernier bébé de la franchise nous laisse espérer que, un jour béni, Half-Life 3 verra enfin la lumière du jour.
Publicité
Publicité
Halo The Master Chief Collection : une épopée culte
- Une compilation ultra complète
- Possibilité de switcher entre les différents modes graphiques
- Le multijoueur n'a pas pris une ride
Non mais Halo quoi !
Halo est un peu comme une religion du genre FPS. L'univers science-fiction presque digne d'un space opera, ses protagonistes comme Master Chief, Cortana, 343 Guilty Spark, le Sergent Johnson, les Covenants, l'Arbiter et le Parasite ont définitivement marqué la sphère vidéoludique de leur empreinte. Là où Halo a longtemps marqué les esprits, c'est surtout au travers de son monde semi-ouvert, nous permettant d'aborder chaque situation de multiples manières.
Un catalogue fourni d'armes, de véhicules et d'améliorations, autant humaines qu'aliens, nous offrait des possibilités de gameplay rarement vues dans le genre FPS. Le halo de mystère entourant l'histoire de la franchise a également contribué à la rendre si unique et rafraîchissante. Sans parler d'une bande-son toujours somptueuse (ne niez pas être restés plusieurs minutes sur l'écran-titre juste pour écouter cette superbe musique).
La Master Chief Collection est venue redonner un coup de jeune à cette vénérable franchise, notamment sur Halo 2, presque méconnaissable tant la refonte graphique est de haute volée. Une collection exceptionnelle de jeux exceptionnels que tout fan du genre FPS se doit d'essayer, sur console comme sur PC.
Mais Master Chief n'en a pas encore terminé, et nous gardons un œil attentif sur Halo Infinite, prévu cet automne. Celui-ci devrait présenter un monde encore plus vaste. Reste à voir si 343 Industries aura appris de ses erreurs suite à la présentation du jeu lors du Xbox Games Showcase de l'été dernier.
Publicité
Publicité
BioShock The Collection : l'émergence de l'excellence
- Le merveilleux univers de BioShock rassemblé en une seule collection
- Un gameplay émergeant profond et de haut vol
- Une direction artistique et une ambiance sublimes
Entrez dans la bathysphère, je vous prie…
Les deux premiers opus de cette franchise culte nous emmènent donc dans une véritable métropole souterraine baptisée Rapture. Construite par le mégalomane Andrew Ryan afin d'offrir un havre de paix aux plus brillants de son temps, la ville fut le théâtre d'une terrible transformation que nous allons découvrir au fil de notre progression dans cette oppressante expérience sous-marine.
Nous y rencontrons les Chrosomes, des créatures rendues folles par l'abus de Plasmides, une mixture permettant de transcender notre statut humain et d'obtenir de nombreux pouvoirs. Au fil de notre plongée dans la folie de ces lieux, nous découvrirons un vaste arsenal d'armes et de pouvoirs, ainsi que des protagonistes emblématiques comme le Big Daddy ou les Petites Sœurs, le tout dans une ambiance proprement délicieuse.
Le troisième opus sorti en 2013 change quant à lui radicalement la donne et nous emmène dans les nuages, à Columbia. Nous devons y retrouver une certaine Elizabeth, capable de voyager dans le temps et l'espace. Exit l'ambiance glauque et oppressante de Rapture, nous passons ici à une ambiance de prime abord colorée et divinement belle. Mais comme dans les précédents opus, ce plaisir ne sera que de courte durée.
En compagnie d'Elizabeth, nous allons en apprendre plus sur elle et sur notre personnage même. Un opus qui n'a pas fait l'unanimité, notamment à cause d'une fin capillotractée, mais qui porte bien la marque d'excellence à laquelle la franchise nous a habitués.
Nous n'attendons désormais plus qu'une chose : un quatrième épisode qui se fait languir, mais qui d'après ce que l'on sait devrait se montrer aussi prometteur que ses aînés.
Publicité
Publicité
Metro Exodus : le post-apocalyptique n'a jamais été si beau
- Beau à tomber par terre même sur consoles
- Réellement dépaysant
- Le concept poussé à son paroxysme
- La personnalisation des armes, grisante
- Un opus plus ouvert
Guide de survie dans le wasteland russe
Metro Exodus nous fait donc quitter définitivement le métro moscovite et nous emmène dans une épopée à travers l'Europe orientale, offrant au passage des panoramas aussi magnifiques que variés sans pour autant oublier ses racines. Si les premiers opus offraient en effet une ambiance claustrophobique et angoissante, Metro Exodus s'ouvre davantage et nous permet de fouler plus longuement des terres dévastées et transformées par les bombes nucléaires.
Pour autant, l'aspect survie qui a fait le succès de la franchise se retrouve dans chaque élément de ce titre. Il faut en effet prendre soin de son masque et de sa réserve de gaz, compter ses munitions et entretenir constamment ses armes, au risque de rencontrer une fin brutale.
Qui dit univers transformé par les bombes nucléaires, dit aussi des adversaires autant humains que mutants coriaces. Contrairement à d'autres titres où notre personnage est un monstre de puissance, Artyom, notre protagoniste, n'est qu'un simple mortel. Chaque combat sera donc une épreuve et la moindre blessure peut s'avérer fatale.
Un FPS solo post-apocalyptique d'excellente facture en somme, en attendant un certain S.T.A.L.K.E.R. 2 qui devrait montrer sa magnifique dentition tôt ou tard.
Les meilleurs FPS multijoueur
Counter-Strike: Global Offensive - l'incarnation même du FPS compétitif
- Une référence des FPS compétitifs, en free-to-play
- Un gameplay aussi technique que grisant
- Des modes de jeux nombreux et variés
Ça va péter !
Le concept de base de Counter-Strike est d'une simplicité édifiante : une équipe de cinq terroristes doit faire exploser l'un des points de la map, et une équipe de cinq anti-terroristes se doit de les en empêcher. Un concept simplissime qui a sans doute contribué à son succès autant auprès des joueurs que dans le monde de l'e-sport.
L'autre aspect rendant Counter-Strike et ses suites aussi populaires, c'est son gameplay particulièrement technique, mais grisant une fois maîtrisé. Chaque arme dispose en effet d'un comportement bien précis, qui en demande une parfaite maîtrise pour en tirer le maximum d'efficacité. Sauf que les terroristes et les anti-terroristes ne disposent pas tous des mêmes armes, demandant ainsi de la part du joueur une certaine capacité d'adaptation à chaque partie.
Pour mener à bien leurs objectifs, chaque équipe dispose à chaque début de round de l'accès à une boutique permettant de s'équiper en accessoires et bonus défensifs. Tout un système d'économie extrêmement bien huilé qui en récompense la gestion parfaite et encourage la prise de risque et les performances pour chaque joueur.
La formule s'est bien sûr étoffée au fil du temps, avec de nouveaux modes de jeux, dont beaucoup créés par une communauté de passionnés, afin de rendre CS:GO accessible à tout un chacun, des plus novices aux plus chevronnés. Malgré son âge certain, ce titre n'est pas près d'être déchu de son trône, sauf peut-être par un nouvel héritier légitime.
Overwatch : osez voir le monde tel qu'il pourrait être
- Un univers passionnant pour un FPS compétitif
- Des héros très différents offrant un gameplay varié
- Différents modes de jeu pour tous les goûts
Le monde aurait besoin de plus de héros
Si Overwatch a connu un succès aussi fulgurant, c'est en partie grâce à un univers passionnant et visuellement très abouti, une chose rarissime pour un FPS multijoueur. Garni de personnages aussi charismatiques qu'intéressants et de lieux empreints d'une histoire forte, Overwatch offre une passerelle parfaite entre les férus de lore et les joueurs les plus compétitifs, mariant deux univers que tout oppose avec brio.
Mâtiné de MOBA, ce FPS compétitif nous permet ainsi d'incarner de nombreux héros rangés en trois catégories : Tank, Support et Dégâts. Chacun dispose de compétences uniques et d'une capacité ultime pouvant radicalement changer la tournure d'un engagement. Le gameplay d'Overwatch se renouvelle sans cesse. Une composition qui s'avèrera efficace dans une situation particulière le sera peut-être moins dans d'autres circonstances.
Au-delà de cette adaptation constante demandée aux joueurs, Overwatch offre de nombreuses façons de profiter de l'expérience. Des modes de jeux rapides au mode compétitif en passant par des modes de jeux créés par une communauté passionnée, la durée de vie d'Overwatch semblait infinie, garnie régulièrement de nouveaux contenus, héros, maps et même de modes de jeux solo pour ceux que le multijoueur rebute.
Malheureusement, ce titre exceptionnel est depuis un an sous assistance respiratoire suite au développement d'Overwatch 2, qui se fait sérieusement attendre. Nous apprenions récemment que son directeur, Jeff Kaplan, une icône de l'industrie vidéoludique, avait décidé de quitter Blizzard et son bébé le plus cher. C'est donc sous des auspices peu encourageantes que nous surveillons la sortie d'Overwatch 2, en espérant tout de même que cette suite saura remettre cette fabuleuse licence sur de bons rails.
Call of Duty: Modern Warfare - l'un des meilleurs épisodes de la licence
- Une campagne solo mature et sans concession...
- Un moteur graphique flamboyant
- Une offre multijoueur très dense
- Un digne successeur à Call of Duty 4
Le Capitaine Price approuverait sûrement
En 2007, Modern Warfare venait sérieusement rafraîchir la franchise Call of Duty, d'habitude cantonnée aux événements de la Seconde Guerre mondiale. Comme son nom l'indique, cet épisode nous plongeait dans une guerre moderne, avec tous les nouveaux gadgets et avantages que cela implique.
Modern Warfare introduisait également le système de Kill Streak, récompensant les joueurs efficaces avec des avantages et gadgets permettant de prendre l'ascendant sur l'équipe adverse. Ceci couplé à un large panel d'armes, de modes de jeux et de maps ont contribué à en faire un épisode culte.
Conscient de la place particulière qu'occupe ce titre auprès des fans de la licence, Activision s'est donc fendu en 2019 d'une version revisitée de cet épisode culte, qui a su redonner un coup de frais à un titre déjà vieux de 12 ans.
Profitant des technologies plus récentes, Modern Warfare est ainsi plus beau et abouti que jamais, et reste encore aujourd'hui un FPS multijoueur de marque.
Apex Legends : un Respawn bienvenu du genre Battle Royale
7
- Gratuit et sans (trop) de micro transactions
- Bonne montée en pression pendant les parties
- Jeu en coopération très bien intégré
Kill Leader
Si la folie des premières semaines s'est ensuite estompée, cela n'enlève en rien le fait qu'Apex Legends offre une vision particulièrement rafraîchissante du Battle Royale. Trois joueurs doivent choisir parmi un large panel de légendes disposant de capacités propres, afin de s'affronter contre d'autres équipes sur une vaste map et de briguer le sacro-saint Top 1.
L'héritage de Titanfall se ressent bien dans le gameplay d'Apex Legends, permettant d'effectuer des glissades et de grimper lestement aux murs, offrant ainsi une stratégie sans cesse renouvelée en trois dimensions. L'arsenal de Titanfall en a profité pour refaire son entrée, offrant un large panel de possibilités, chacune pouvant être intégralement personnalisée.
Depuis sa sortie, le titre n'a cessé de s'étoffer en nouveaux contenus, légendes, cartes et modes de jeux, offrant ainsi aux joueurs de nouvelles opportunités de plonger dans l'action. Le classique système de Season Pass et de ligues compétitives est également là pour encourager les plus motivés à revenir régulièrement pour afficher leurs exploits.
Un titre sous tous les rapports excellent dans la myriade de Battle Royale existants, qui trouve donc naturellement sa place dans notre sélection des meilleurs FPS compétitifs de ces dernières années.
Les meilleurs FPS en coopération
Left 4 Dead 2 : deux doigts et des zombies
- Un gameplay coopératif terriblement addictif
- Un mode multijoueur très bien ficelé
- Des cartes et situations aussi variées qu'aléatoires
Dites-vous que l'hélicoptère est fait en chocolat
Si le gameplay de Left 4 Dead et sa suite s'avérait relativement classique, c'est avant tout dans ses mécaniques faisant la part belle à la coopération qu'il brille. Il est en effet nécessaire d'évoluer en groupe, au risque de perdre en un instant un compagnon, mettant sérieusement en péril le reste de la mission.
En plus des infectés classiques, Left 4 Dead nous met en effet régulièrement face à des infectés spéciaux, dotés chacun de capacités particulières visant à nous séparer des autres. Ceci couplé à l'apparition scriptée ou non de hordes presque infinies de zombies contribue à rendre chaque instant unique et stressant. Sans compter le tir allié pouvant souvent s'avérer fatal, surtout dans les difficultés supérieures.
Les différentes maps proposées, aux objectifs très variés, sont certes identiques à chaque tentative, mais la disposition des armes, objets de soin et accessoires est quant à elle majoritairement aléatoire. Cela vient ainsi ajouter à une pression constante nous demandant toujours d'aller de l'avant, mais en prudence.
Tout ceci couplé à des personnages aussi stéréotypés que drôles et attachants a définitivement contribué à faire de la franchise Left 4 Dead un monument du FPS, et plus particulièrement du FPS coopératif.
Borderlands 2 : virée entre amis sur un vélo en viande
- Une histoire bien barrée et le Beau Jack
- Un gameplay nerveux et jouissif
- Une durée de vie apocalyptique
Un poney en diamant nommé… loot shower
Borderlands nous plonge donc dans un univers post-apocalyptique largement inspiré de Mad Max, des sadiques et des vélos en viande en plus. Nous y incarnons des Chasseurs de l'Arche dotés chacun d'une compétence unique et d'une affinité avec certains types d'armes. Mélangeant habilement des éléments généralement trouvés dans le genre hack'n slash comme des arbres de talents et tout un système d'équipement, Borderlands offrait ainsi une expérience jusqu'alors inédite dans l'univers du FPS.
Borderlands 2 est venu encore davantage renforcer une formule déjà particulièrement payante, en allant encore plus loin dans la démesure, à tous les niveaux. Il nous a aussi introduit, comme ça, l'un des méchants les plus légendaires que le jeu vidéo ait vu à ce jour : le Beau Jack.
Doté d'un gameplay nerveux et dynamique, d'une quantité astronomique de quêtes, boss et équipements, cette suite figure encore aujourd'hui comme le meilleur épisode de la franchise, et l'un des meilleurs looter shooter jamais sorti.
Si Borderlands 3 a encore parfait la formule sur certains points, il lui manque encore ce petit quelque chose d'unique qu'avait son aîné. L'aventure n'est toutefois pas encore terminée et le dernier-né de Gearbox Software pourrait encore nous surprendre.
Destiny 2 : un MMO FPS titanesque
- Des décors magnifiques
- Une nouvelle zone de jeu très vaste
- Une mise en scène convaincante
- Le mode de difficulté Légendaire
- La musique
- Un scénario qui avance vraiment
Au boulot, Gardiens !
Destiny nous propose donc, comme Halo avant lui, de découvrir un univers science-fiction fouillé et très abouti. La planète Terre se retrouve sous la protection d'une mystérieuse entité connue sous le nom du Guide. Pour une raison inconnue, celle-ci est capable de rendre ceux sous sa protection immortels, des êtres que nous connaissons sous le nom de Gardiens.
Au lancement du jeu, nous avons donc le choix entre trois classes de Gardiens : le Titan, le Chasseur et l'Arcaniste. Chacune dispose de compétences spéciales et d'un arbre de talents propres, que l'on peut spécialiser selon plusieurs sous-classes. C'est alors que la mécanique looter shooter entre en jeu, chaque affrontement et quête nous permettant de gagner en puissance en nous équipant de nos diverses trouvailles.
Mais là où Destiny se démarque d'un certain Borderlands, c'est dans son aspect massivement multijoueur. Durant nos aventures, nous croiserons souvent d'illustres inconnus à l'occasion notamment d'événements de monde. Durant le endgame, de nombreuses activités de type raid seront également proposées afin de se frotter au contenu le plus difficile du jeu, avec pour récompense en cas de réussite des meilleures récompenses possibles.
Si Destiny 2 a connu un cheminement rocambolesque, d'abord édité par Activision via Battle.Net avant que Bungie ne reprenne son indépendance et passe sur Steam, cela n'enlève rien au fait qu'il se présente aujourd'hui comme un titre exceptionnel. Les férus de FPS comme de MMO en auront pour leur temps et leur argent sur Destiny 2, grâce aux nombreux ajouts réguliers de contenus, via extensions ou autres.
« Il me faut une arme »
Voici donc la fin de notre sélection des meilleurs FPS solo, multijoueur et en coopération. Nous insistons une fois de plus sur le fait qu'il ne s'agit ni d'une liste exhaustive, ni d'une liste objective. Nous sommes d'ailleurs curieux de recueillir vos avis et anecdotes sur ce monumental et prolifique genre.
Qu'il s'agisse d'une bonne expérience solo, d'un besoin d'adrénaline et de compétition ou simplement de sortir les pétoires entre amis, chacun devrait y trouver flingue à sa mesure. Car plus qu'une expérience viscérale, le FPS est avant tout éternel.