Il fallait s'y attendre : si l'annonce du rachat d'Activision Blizzard par Microsoft a provoqué un véritable choc sismique, celui-ci est encore loin d'être gravé dans le marbre.
À l'instar de ce qu'il s'était passé l'an dernier concernant le rachat de Bethesda par Microsoft, cette opération hors du commun à hauteur de 68,7 milliards de dollars devra passer par le scrutin d'une autorité fédérale américaine.
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Place au déluge de la justice
Les fans de PlayStation peuvent s'estimer rassurés, le rachat proprement historique orchestré par Microsoft fera bien l'objet d'une enquête par les autorités américaines compétentes en matière d'antitrust. Selon nos confrères de chez Bloomberg, c'est la Commission Fédérale du Commerce (FTC en anglais) qui se chargera de l'affaire.
Celle-ci devra analyser le portfolio vidéoludique d'Activision et le recouper avec celui de Microsoft, afin de déterminer si une telle fusion pourrait provoquer une situation de quasi-monopole, ou à tout le moins de concurrence déloyale. La Commission s'était d'ailleurs occupée du cas Microsoft-Bethesda l'année passée et avait statué en faveur du rachat. Toujours selon Bloomberg, l'autorité fédérale aurait cependant entre-temps décidé de durcir le ton sur des affaires similaires.
Microsoft et Activision Blizzard n'ont donc plus qu'à croiser les doigts pour que l'enquête aboutisse à un jugement favorable de la Commission. Quand bien même tel serait le cas, le même processus devra être suivi, notamment en Europe, comme ce fut encore le cas pour le rachat de Bethesda.
Une enquête à suivre de très près, et une affaire bien loin d'être dans la poche, en somme. Rappelons que Microsoft et Activision Blizzard estiment, si tout va bien, que le rachat sera pleinement effectué courant été 2023.
Source : Bloomberg
