Test Paper Mario : The Origami King, une aventure drôle et colorée (à défaut d’un quelconque RPG)

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Test Paper Mario : The Origami King, une aventure drôle et colorée (à défaut d’un quelconque RPG)

Stéphane Ficca

11 octobre 2021 à 08h35

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Initiée sur Nintendo 64, la saga Paper Mario est de retour depuis quelques jours, sur Nintendo Switch, avec un épisode totalement inédit : The Origami King.

8

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Paper Mario: The Origami King
  • La direction artistique, sublime
  • Un jeu ultra-mignon, ultra coloré et bourré d’humour
  • La quantité de trouvailles
  • Un univers très travaillé
  • Le nouveau système de combats, franchement pénible…
  • Aucune composante RPG
  • Aucun vrai challenge

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Paper Mario: The Origami King, le test !

Après un opus sur 3DS en 2011 et un Color Splash passé (presque) inaperçu en 2016 sur Wii U moribonde, la licence Paper Mario se lance aujourd’hui sur la toute puissante Nintendo Switch, avec cet épisode baptisé The Origami King. Après des débuts très RPG (Paper Mario étant une "suite spirituelle" à Super Mario RPG sur Super Nintendo), la licence a peu à peu abandonné les composantes RPG pour un style orienté "aventure", et c'est plus que jamais le cas de cet Origami King.

Dans Paper Mario : The Origami King, on retrouve donc ce cher Mario et ce style « papier » très original, le plombier moustachu étant cette fois accompagné d’Olivia, une princesse (en papier forcément). L’objectif ? Affronter le roi Olly, qui prend un malin plaisir à « origamiser » tous les personnages de l’univers Mario, à commencer par la Princesse Peach. Pire encore, ce dernier a volé le château de la princesse, avant de l’enrubanner dans des serpentins (cinq au total) !

Vous l’aurez compris, la trame de ce Paper Mario: The Origami King est fidèle à la tradition, et ne sert que de prétexte à une grande aventure. En effet, il faut savoir que ce nouvel opus n’a plus grand-chose (rien en fait) de RPG, les combats face aux différents origuerriers (toujours au tour par tour) ne récompensant Mario qu'avec quelques pièces et des confettis.

Car oui, les guerriers du roi Olly ont déchiré des pans entier du monde, des trous qu’il va falloir combler avec des confettis… En plus d'être très agréable à réaliser manette en mains, cette opération permettra d’obtenir des bonus, de sauver des Toad ou encore d’évoluer dans l’aventure en créant par exemple un nouveau passage.

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Une merveille pour les mirettes

Côté progression, on l’a dit, Paper Mario: The Origami King n’a rien d’un RPG, mais cela n’empêchera pas le joueur de vivre une histoire somme toute très appréciable, et (surtout) incroyablement coloré. Difficile en effet de ne pas être immédiatement charmé par le côté visuel de ce nouveau Paper Mario, juste sublime artistiquement parlant.

Certes, les décors restent plutôt « simples », mais les environnements sont bourrés de détails et autres petites trouvailles terriblement attachantes. On prend ainsi un vrai plaisir à combler chaque trou avec des confettis, à dénicher ce petit secret bien caché, à utiliser les Bras Multi-pliés pour découvrir de nouveaux chemins à emprunter…

Comme souvent chez Nintendo, l’ensemble s'accompagne d'une farandole de petites idées vraiment très originales et c’est un vrai plaisir que de suivre les pérégrinations de Mario et Olivia.

Evidemment, on retrouve ici de très nombreux personnages de l’univers Mario, tous en version « Paper », avec même quelques petits easter eggs ça et là. Il suffit de quelques secondes à ce Paper Mario: The Origami King pour charmer n’importe quel joueur, un minimum adepte de l’univers Nintendo évidemment. A noter que le jeu est superbe (et fluide), sur la TV du salon, comme sur l'écran de la Nintendo Switch.

Des combats bof…

Paper Mario oblige, outre le côté aventure/exploration, il faudra également prendre part à des combats, et c’est un peu là que le jeu perd de son attrait…

En effet, dans cet opus, les combats se déroulent sur une arène circulaire, avec Mario au centre, et les ennemis disposés sur des anneaux tout autour. Avant de prendre part au combat, il faut donc user d’un peu de stratégie pour regrouper les ennemis, afin de leur occasionner le maximum de dégâts, en fonction de leur position sur l’arène.

JVFR

Ainsi, lorsque les ennemis sont alignés, les bottes permettent de leur sauter dessus l'un après l'autre. S’ils sont en formation groupée, il faudra privilégier le marteau. A chaque tour, il faudra donc passer par cette case « repositionnement des ennemis », et si les premiers combats sont intéressants, on peine assez vite à prendre un quelconque plaisir à devoir constamment replacer ses ennemis…

Lors des combats de boss, la donne est quelque peu différente, mais pour certains joueurs, les combats deviendront vite le gros point noir de ce Paper Mario: The Origami King… et c’est bien dommage.

JVFR

A vrai dire, l’absence d’XP/compétences et le côté stratégique font que l’on se met assez rapidement à tout faire pour éviter les combats « non indispensables ». En effet, en plus d’être assez lourdingues, ces derniers ne présentent aucun réel intérêt en définitive.

Dommage, car en voulant à tout prix se rendre original avec ce côté « puzzle game » en amont des phases d’action pure, le système de combat de Paper Mario: The Origami King devient vite un peu… « chiant »… On n’échappe pas également à quelques allers/retours, mais ce sont surtout les combats qui viennent entacher le plaisir de jeu ici.

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Un mauvais Paper Mario… mais un bon jeu quand même ?

Pas de panique néanmoins, si Paper Mario: The Origami King fait table rase en ce qui concerne le côté RPG, et pêche par des combats pas très engageants, le jeu propose malgré tout une tonne de situations vraiment très réussies, avec d’excellentes surprises à découvrir.

Le jeu est aussi (et surtout) une vraie petite merveille à regarder, avec un humour omniprésent et un univers ultra-coloré, sans compter les nombreuses trouvailles vis-à-vis du côté « origami » du soft.

JVFR

Ceux qui recherchent un « bon Paper Mario » (avec une dose de RPG donc) seront incontestablement déçus de cet Origami King, bien loin des excellent(issimes) opus Nintendo 64 et GameCube (sans oublier les très bons Mario & Luigi dans un registre un peu différent).

Ceux qui souhaitent vivre une aventure originale avec Mario seront en revanche beaucoup plus réceptifs à cette nouvelle création Nintendo, même si certains auront vite tendance à éviter autant que possible les fastidieux combats imposés par cet épisode… Côté durée de vie, comptez un peu plus de 20 heures pour voir le fin mot de l’histoire.

JVFR

En ce qui me concerne, j’ai pris un vrai plaisir à parcourir ce Paper Mario : The Origami King, ne serait-ce que pour le côté visuel et ultra-coloré, mais aussi pour l’humour et les innombrables trouvailles. Quel dommage toutefois d’avoir totalement abandonné la composante RPG du jeu, et d’avoir voulu insuffler cette dose de "puzzle game" pas franchement utile pour chaque combat…

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Paper Mario : The Origami King, l’avis de Clubic

Paper Mario : The Origami King est un jeu d’aventure très plaisant, qui permet d’accompagner Mario dans un monde fait de papiers et d’origamis, et qui propose un univers ultra-coloré et bourré d’humour. Le voyage est agréable, parsemé d’excellentes trouvailles et autres surprises, mais il faut savoir que le jeu occulte totalement le côté RPG (pas d’XP, pas de compétences, pas de niveaux…) et que le nouveau système de combat est assez pénible, si bien que l’on évite autant que possible les différents ennemis pour ne pas avoir à les combattre… Un titre malgré tout très appréciable, ultra-coloré, très feel good (et ça fait du bien) et accessible à tous.

Paper Mario: The Origami King

8

A défaut d'être un bon Paper Mario, ou un quelconque RPG, ce nouvel épisode baptisé The Origami King propose une aventure très plaisante, très colorée, bourrée d'humour, et qui conviendra à toute la famille (à condition de passer outre un système de combat un peu pénible….)

Les plus

  • La direction artistique, sublime
  • Un jeu ultra-mignon, ultra coloré et bourré d’humour
  • La quantité de trouvailles
  • Un univers très travaillé

Les moins

  • Le nouveau système de combats, franchement pénible…
  • Aucune composante RPG
  • Aucun vrai challenge

Commentaires via Clubic

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