Test Assassin’s Creed Valhalla : L’Aube du Ragnarök, une extension pas ambitieuse, mais pleine d'audace

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Test Assassin’s Creed Valhalla : L’Aube du Ragnarök, une extension pas ambitieuse, mais pleine d'audace

Sylvain Trinel

10 mars 2022 à 15h27

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Ubisoft continue de nous abreuver de contenus pour son dernier Assassin’s Creed, l’exploitant jusqu’à plus soif. Et ça commence à se voir.

7

Assassin’s Creed Valhalla : L’Aube du Ragnarök
  • C'est très beau
  • L'écriture des nains
  • Un monde toujours plus vaste
  • Les pouvoirs du Hugr
  • Des nouveautés anecdotiques
  • Une formule qui ne se renouvèle pas
  • Encore des bugs
  • Pour les forcenés du Valhalla uniquement

Pour la première fois dans la saga Assassin’s Creed, une grosse extension est disponible pour le dernier épisode en date. Baptisée L’Aube du Ragnarok, elle est la suite directe de l’aventure contée dans Valhalla. Et bien qu’il soit possible de vous lancer dans ce DLC sans avoir fait l’histoire principale, on vous conseillera de la terminer avant d’embarquer dans cette nouvelle épopée.

Une épopée, le mot n’est pas trop fort pour décrire ce qui attend les joueurs dans le Svartalfheim, nouvelle zone qui ravira les fans de nains. Car ces petites créatures vous apprennent qu’elles doivent faire face à une nouvelle menace, l’invasion d’un ennemi qui peut à la fois utiliser le feu et la glace. Sous les traits d’Odin, l'antique dieu viking, l’objectif va être de les aider, mais aussi de libérer votre fils, Baldr, capturé par ce que le jeu nous décrit comme notre plus grand ennemi jusqu’ici.

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Un monde toujours plus massif

Vous en aviez marre de l’Irlande, de l’Ecosse ou de l’Angleterre ? Voici Svartalfheim ! Derrière ce nom imprononçable (et encore moins facile à écrire) se cache un royaume, celui des nains, où siègent montagnes et forêts verdoyantes. Malgré le poids des heures passées jusqu’ici en compagnie d’Eivor, la découverte de ce nouveau lieu à explorer fait bien son petit effet. Les développeurs n’ont en effet pas oublié la séquence “à la Breath of the Wild”, où notre héros débarque sur le flanc d’une montagne avant que la zone ne s’affiche.

Rochers massifs volants, un peu de neige ici et là, racines d’Yggdrasil en arrière-plan, des montagnes beaucoup trop hautes et des forêts à n’en plus finir, sans compter les multiples grottes renfermant des nains, on peut dire qu’Ubisoft sait toujours y faire quand il s’agit de proposer un monde ouvert complet.

Mais ce qui nous attend à Svartalfheim n’est malgré tout pas si différent de tout ce que l’on a pu faire auparavant dans Assassin’s Creed Valhalla, ou tout simplement dans les nombreux mondes ouverts de la franchise. On retrouve les mêmes objectifs secondaires à accomplir, et cela se voit encore davantage quand ils viennent se lier à la quête principale.

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Une écriture au rendez-vous

En dépit d’une impression de déjà-vu régulière, L’Aube de Ragnarok ne déçoit en revanche pas quand il s’agit de l’écriture. C’était l’une des grandes qualités du jeu original, et cette extension continue sur la même lancée. Du sauvetage de Baldr jusqu’aux quêtes secondaires en compagnie de nains facétieux, on ne se lasse pas de multiplier les dialogues pourtant facultatifs.

En savoir davantage sur la vie de certains habitants, découvrir une mission annexe au détour d’une conversation, c’est avant tout ça qui motive à refaire la même chose dans cette extension. Si l’emballage est donc sensiblement le même que Valhalla, l’Aube du Ragnarok possède tout de même une aura scénaristique intéressante dans son ensemble, avec quelques surprises à l’horizon.

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Des pouvoirs divins pas si divins

Côté gameplay, L’Aube du Ragnarok s’articule autour de deux nouveautés majeures, dont l’une d’elles nous est accessible très rapidement au sein d’une aventure longue d’une vingtaine d’heures : le Hugr. Cette couronne remise par les nains permet de prendre le pouvoir de certains de nos adversaires pour en bénéficier sur le terrain, à condition de disposer de suffisamment d’énergie pour l’utiliser.

Vous ne pouvez en avoir que deux à la fois, et si vous vous séparez de l’un d’eux (pour en prendre un autre), vous devrez de nouveau tuer l’ennemi disposant du pouvoir perdu pour le réapprendre, et donc désapprendre celui qui ne vous est plus utile. Par exemple, si vous souhaitez voler (pendant une trentaine de secondes), vous devrez tuer un oiseau, si vous voulez marcher sur la lave, il faudra vous en prendre à un des nouveaux adversaires de l’extension.

Le hic, c’est qu’en dépit d’un nombre très correct d’ennemis disposant d’un pouvoir dédié et utilisable, on se retrouve très vite à n’en utiliser que deux ou trois. Et même avec ça en tête, vous ne serez pas surpris si l’on vous apprend que vous reviendrez très vite aux bases d’Assassin’s Creed en oubliant vos nouvelles capacités qui ne sont pas si importantes compte tenu de la difficulté trop souvent inexistante.

La seconde nouveauté notable, c’est une arme permettant de personnaliser les combos que l’on peut acquérir. Sur le papier, c’est intéressant, notamment pour ceux pestant sur la lourdeur d’Eivor, mais on est encore très loin d’une Kassandra ou d’un Ezio. Et même l’ajout d’un nouveau type de rune ou d’une arène, dont les conditions de combat sont pleinement paramétrables, ne trouvera vraiment grâce à vos yeux si vous cherchez une nouveauté évidente.

Assassin’s Creed Valhalla : L’Aube du Ragnarök

7

Si vous avez apprécié les 150h que vous avez peut-être passées sur Assassin’s Creed Valhalla, sans doute ne trouverez-vous rien à redire à L’Aube du Ragnarok. Mais derrière cette première extension majeure dans l’histoire de la saga se cache en fait davantage un DLC de plus pour un jeu original dont les ramifications commencent sérieusement à sentir le renfermé à force de répéter la même formule encore et toujours. Une “ambitieuse” extension ? Non. Un moyen de continuer dans l’univers viking d’Ubisoft ? Tout juste.

Les plus

  • C'est très beau
  • L'écriture des nains
  • Un monde toujours plus vaste
  • Les pouvoirs du Hugr

Les moins

  • Des nouveautés anecdotiques
  • Une formule qui ne se renouvèle pas
  • Encore des bugs
  • Pour les forcenés du Valhalla uniquement
JVFR

Assassin’s Creed Valhalla : L’Aube du Ragnarök

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