Cette fin d'année sera riche en émotions pour les joueurs et joueuses Xbox. Car avant le mastodonte Halo Infinite attendu pour le mois de décembre, c'est Forza Horizon 5 qui se positionnera sur la grille de départ dès le 9 novembre prochain. En attendant la date fatidique, nous avons eu l'opportunité d'approcher le titre de Playground Games en avant-première. Et comme vous allez pouvoir le constater, cette prise en main nous a mis une grosse claque.
Mais avant de donner notre avis sur le jeu, précisons le cadre dans lequel cette preview s'est tenue. Nous avons donc eu accès à une version non finalisée de Forza Horizon 5 sur Xbox Series X. Cela signifie que certaines observations pourraient ne plus être d'actualité à la sortie du titre le mois prochain. À cette occasion, environ 90 minutes de gameplay en solo nous tendaient les bras et la totalité de la map nous était accessible. Enfin, dernier point important, ce premier contact s'étant tenu de notre côté sur Xbox Series X, nous ne sommes pas en mesure de donner notre avis concernant le rendu graphique obtenu sur Xbox One, Xbox Series S ou bien sur PC.
Publicité
Publicité
Une vraie bête de course
La grosse démo que nous avons pu essayer débutait par la séquence d'introduction diffusée à l'occasion de la Gamescom. Durant ces quelques minutes, le joueur a la possibilité de se familiariser avec les contrôles tout en découvrant quelques lieux emblématiques du Mexique. Spectaculaire, cette sorte de tutoriel en met plein la vue dès le départ ! Nous sommes restés scotchés face à la distance d'affichage vertigineuse et la modélisation globale des décors ou même des véhicules. Il faut le savoir, Forza Horizon 5 proposera un mode qualité en 4K à 30 FPS et un mode Performance en 4K à 60 FPS. Bien entendu, ce dernier entraîne des concessions pour délivrer une fluidité parfaite (ce qui est le cas). Ainsi, le ray tracing en mode ForzaVista est désactivé et nous avons pu observer des aberrations à l'écran comme du clipping ou encore un aliasing assez prononcé sur la végétation. Nous le rappelons, tout cela pourra être amélioré avant la sortie du jeu.
Par contre, en optant pour le mode Qualité, la plastique de Forza Horizon 5 atteint des sommets encore presque jamais vus sur consoles. Le jeu est tout bonnement somptueux à tous les niveaux ! On en prend littéralement plein la vue face aux panoramas renversants et aux courbes des voitures disponibles dans cette preview. Mieux encore, aucun bug notable ne nous a sauté aux yeux. Et cerise sur le gâteau, le framerate à 30 images par seconde n'est pas du tout handicapant tant la copie technique rendue est parfaite. Les effets météorologiques et climatiques sont également ultra réalistes... Mention spéciale à la tempête de sable que nous avons pu traverser qui offre un court moment d'anthologie tant la mise en scène est réussie. C'est bien simple, ce cinquième opus est somptueux et devrait s'imposer en tant que nouvelle référence technique et graphique pour tous les titres à gros budget des mois à venir.
Publicité
Publicité
Des vacances de rêve au Mexique
Forza Horizon oblige, le studio britannique Playground Games a également mis le paquet en matière de contenu. Nous avons pu participer à quelques épreuves disséminées un peu partout sur la map gigantesque du titre. Les grands classiques sont de la partie comme les circuits cross-country, Horizon, les zones de vitesse, les portails de départ ou encore les panneaux de danger qui demandent de réaliser une petite cascade. La formule n'a donc absolument pas été modifiée. Ainsi, le joueur est libre de prendre part à la course de son choix et doit engranger des points jusqu'à débloquer le prochain Rassemblement visant à étendre le festival Horizon. Il ne faut pas s'attendre à une révolution malgré quelques ajouts comme les défis photo qui demandent de capturer des clichés en remplissant des critères précis (voiture dans le cadre, feux d'artifice en arrière-plan...). Et bien évidemment, les traditionnels panneaux à défoncer (252 au total) sont toujours d'actualité.
Globalement, Forza Horizon 5 ne s'est pas éloigné de ses prédécesseurs et les habitués retrouveront vite leurs marques. Nous avons simplement l'impression que les équipes de Playground désirent délivrer une expérience plus complète que occupera le joueur des heures durant. Il faut dire qu'avec les 527 voitures à déverrouiller, les quelques 599 routes à arpenter et les 56 zones à visiter, il y aura de quoi faire. Au final, c'est dans sa démesure que cet épisode se démarque par rapport aux autres jeux de course. Nous avons aussi ressenti une volonté de scénarisation sur les missions principales à travers des dialogues certes rudimentaires mais qui ont le mérite d'exister.
Publicité
Publicité
Un jeu qui accepte tous les pilotes
La marque de fabrique de la licence Forza Horizon se matérialise aussi par son accessibilité qui tranche grandement avec la dimension simulation relativement exigeante de la saga Forza Motorsport. Une fois de plus, le joueur est libre de paramétrer la difficulté comme il l'entend. Les pilotes chevronnés pourront voir leur talent être mis à rude épreuve et les débutants auront la possibilité de profiter des multiples activités sans se prendre la tête. Là encore, pas de changement à constater... Mais pourquoi changer une équipe qui gagne ?! Forza Horizon 5 peut ainsi être accueillant pour le plus grand nombre, mais en modifiant quelques paramètres (comme la difficulté Drivatar, l'activation de l'ABS, l'impact des dégâts ou la stabilité), l'expérience devient largement plus exigeante. Cependant, n'oublions pas que la difficulté est récompensée par des crédits bonus au terme de chaque course. Enfin, l'option de rembobinage en pressant la touche Y est toujours là pour rattraper une mauvaise trajectoire.
Tout cela pour dire que manette en main, ce Forza Horizon 5 nous a fait forte impression. Les amoureux de la série ne seront pas dépaysés. Playground Games prouve une nouvelle fois son excellence en nous servant un gameplay aux petits oignons. Les véhicules répondent à chacune de nos sollicitations sans sourciller. À quelques rares occasions, comme en traversant une étendue d'eau peu profonde ou bien une des fameuses tempêtes de sable, le comportement de la voiture changera sensiblement. Puis, à l'instar de bon nombre de productions Xbox Game Studios, le jeu n'est pas avare en paramètres d’accessibilité pour les joueuses et les joueurs qui en auraient besoin. L'incrustation en langues des signes (uniquement en anglais), la taille du texte, la vitesse de jeu en hors ligne ou encore des filtres de couleurs peuvent être librement appliqués. Un véritable plus qui permettra à tous les utilisateurs de plonger dans l'expérience.
Publicité
Publicité
Se laisser aller et profiter de la balade
Après avoir fait le tour des épreuves mises à notre disposition au cours de la preview, nous avons pu parcourir le 11 biomes mexicains. Le sentiment de voyager à travers ce superbe pays est pour le moins authentique tant la carte fait preuve d'une cohérence implacable. Que ce soit dans la jungle, sur la côte, au sommet d'un volcan ou dans la ville de Guanajuato, l'immersion reste remarquable. Et comme dans les précédents Forza Horizon, la bande-son a bénéficié d'un travail d'orfèvre. Les radios diffusent des morceaux aussi entraînants que variés et les moteurs rugissent de la plus belle des façons. Seuls les doublages français semblent en retrait par rapport au reste. La faute à un ton parfois hasardeux et à une synchronisation labiale perfectible.
Mais ce Forza Horizon 5 est une belle invitation au voyage sans sortir de son canapé. Si la dimension « jeu de course » est forcément au cœur du gameplay, les joueuses et les joueurs qui préfèrent profiter des panoramas de ce splendide monde ouvert devraient en avoir pour leur argent. Ce cinquième épisode se montre des plus accueillants pour tous les pilotes !
Publicité
Publicité
Forza Horizon 5 : nos premières impressions
C'est ce qu'on appelle une preview extrêmement rassurante. Forza Horizon 5 reste fidèle à la licence tout en proposant un maximum de contenu. Comment ne pas être charmé par les paysages époustouflants qui dépeignent tout le savoir-faire des équipes de Playground Games. Graphiquement, le jeu ne déçoit pas et s'est même permis de nous asséner une claque magistrale à tous les niveaux. Le gameplay n'a pas bougé d'un iota et délivre comme d'habitude des sensations de pilotage ultra gratifiantes. Quant à l'ambiance du festival Horizon, elle est également au rendez-vous avec un côté festif poussé à son paroxysme.
À l'heure actuelle, il n'y a pas grand chose à reprocher à Forza Horizon 5 en dehors de quelques accrocs graphiques en mode Performance et des doublages français assez douteux. Cependant, nous ne pourrons juger de la cohérence de l'ensemble que par le biais de la version finale qui sortira le 9 novembre. En attendant, cette prise en main nous a tout bonnement décroché la mâchoire. Vivement le grand départ pour le Mexique !