Preview Call of Duty: Black Ops - Cold War : nos impressions réactualisées après la bêta

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Preview Call of Duty: Black Ops - Cold War : nos impressions réactualisées après la bêta

Pierre Crochart

13 octobre 2021 à 15h42

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© Activision Blizzard
© Activision Blizzard

Mise à jour du 16/10 : actualisation de nos impressions suite à la bêta sur PC

À un peu moins d’un mois de sa sortie, Call of Duty: Black Ops - Cold War entame sa dernière ligne droite : une bêta ouverte tout le week-end, et disponible sur toutes les plateformes.

Nous avons pu échanger quelques balles en avance sur la version PC du titre. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les équipes de Treyarch, Raven et Beenox ont abattu un gros travail depuis l’Alpha du mois dernier.

De nouvelles cartes sont disponibles © Activision Blizzard
De nouvelles cartes sont disponibles © Activision Blizzard

D’abord, nous constatons avec plaisir que le feedback des différentes armes est bien plus satisfaisant. L’identité sonore des pétoires est remarquable, et l’habillage sonore (la musique, les sons d’ambiance et les marqueurs auditifs signifiant un frag) a fait un sacré bond en avant depuis notre dernier contact avec le jeu.

Nos premières impressions se sont toutefois confirmées ici. Incontestablement, CoD: BOCW repart sur des bases beaucoup plus classiques que Modern Warfare. Les maps, plus nombreuses au cours de cette bêta, reprennent toutes le fameux « three lane design » qui est cher au cœur des joueurs historiques. On regrette toujours autant la petite régression du jeu en matière d’interactions avec le décor, mais on s’en accommode en cela qu’on y gagne beaucoup en nervosité des affrontements.

Miami est toujours aussi sombre... © Activision Blizzard
Miami est toujours aussi sombre... © Activision Blizzard

À ce propos, nous commençons vraiment à nous y faire, à ce TTK (time to kill, le temps nécessaire pour venir à bout d’un adversaire en l’arrosant de balles) plus allongé. La marge de manœuvre en cas d’attaque s’en trouve nettement améliorée, et les possibilités de répliques multipliées.

Quelques ajustements restent à faire au niveau de l’équilibrage des armes. Le fusil mitrailleur AK-74U reste complètement fumé, pour ne citer que lui. Aussi, nous n’avons pas fini d’entendre parler de ce fameux « SBMM » — pour Skill Based Match Making, qui fait qu’en cas de très bonne partie, vous serez automatiquement groupé avec des joueurs d’un très bon niveau. Au risque d’être surclassé et donc de vous faire piétiner la partie d’après…

Mais ce ne sont là que des curseurs à déplacer. Rien de dramatique à signaler : il y a vraiment matière à s’amuser au cours de ce week-end de bêta ouverte. D’autant que, cette année, le FOV (champ de vision) est débloqué sur les versions consoles ! 

Ci-dessous, retrouvez nos impressions plus détaillées sur Call of Duty: Black Ops - Cold War. Et rendez-vous le 10 novembre pour le verdict complet.

Le nouveau mode "Bombe sale" demande de l'organisation avec vos coéquipiers © Activision Blizzard
Le nouveau mode "Bombe sale" demande de l'organisation avec vos coéquipiers © Activision Blizzard

Conformément à ce qui avait été annoncé lors du PlayStation 5 Showcase, les joueurs PlayStation 4 ont pu passer leur week-end à s’écharper sur les serveurs de l’Alpha de Call of Duty : Black Ops - Cold War. Une version très préliminaire du jeu, qui permet malgré tout de se faire une idée du chemin emprunté cette année par Raven, Treyarch et Activision.

De vendredi soir à dimanche 19 h, les as de la gâchette ont pu faire crier la poudre sur cinq cartes et autant de modes de jeu du multijoueur de Call of Duty: Black Ops Cold War. Un premier contact forcément fébrile, a fortiori après un Modern Warfare que nous avions trouvé excellent, qui nous a donné autant matière à satisfaction qu’il a soulevé d’épineuses questions.

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Une approche plus classique que sur Modern Warfare

Tout comme Call of Duty: Modern Warfare l’an dernier, ce Black Ops nouveau opère un retour aux sources. Intercalé juste après les événements de Call of Duty: Black Ops (celui de 2010), Cold War vous emmènera sur des théâtres d’affrontements inspirés (on vous le donne en mille) de la Guerre froide.

© Activision Blizzard
© Activision Blizzard

Nous retrouvons donc un arsenal tout droit sorti des années 80, même si les développeurs s’autorisent toujours quelques anachronismes en matière d’accessoires. Il va sans dire que les habitués de la licence retrouveront leurs marques sans aucun problème.

On remarque toutefois qu’un tri a été opéré par Raven et Treyarch sur la proposition d’Infinity Ward. D’abord, les quelques cartes qui nous ont été proposées au cours de ce week-end reprenaient un design « à l’ancienne » qui, certes, avait manqué à toute une frange de joueurs, mais qui en comparaison d’un Modern Warfare semble presque suranné.

JVFR
Le découpage des cartes va au plus simple © Activision Blizzard

Ce fameux « 3-lane design » cher au cœur des joueurs historiques favorise en effet des affrontements ultra nerveux. Au prix, cependant, d’une grande régression en matière d’angles d’attaque et (surtout !) d’interactivité avec l’environnement.

Dans Cold War, impossible d’ouvrir et fermer des portes. Abandonnée, également, la possibilité de poser son arme sur des surfaces afin de les stabiliser tout en restant à couvert. Même sauter au-dessus d’un simple bureau pour se dissimuler derrière n’est plus permis. Sans vouloir paraître trop dur : on a parfois l’impression de rejouer à un titre de début de génération.

JVFR
Armada figure parmi les maps les plus intéressantes du roster actuel © Activision Blizzard

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Un socle commun toujours solide, mais des nuances à parfaire

Si chaque opus de Call of Duty porte en lui ses spécificités, le socle commun de tous les épisodes ne change pas. Ce week-end, nous avons pu nous essayer à divers modes de jeu en 6 contre 6 (Domination, Élimination confirmée, Point stratégique), mais aussi en 12 contre 12 sur des cartes plus conséquentes et dans un mode très largement inspiré de l’indémodable Conquête de Battlefield.

JVFR
La conduite des véhicules n'est toujours pas très satisfaisante © Activision Blizzard

Alpha oblige, on sent bien que la marge d’amélioration est encore grande pour les équipes de Raven et Treyarch. La carte Crossroad, notamment, nous apparaît bien trop grande (et vide) pour le moment. Miami, une autre des cartes proposées lors de cet essai, n’a pas non plus convaincu les joueurs qui la trouvent trop sombre.

Au rang des ajustements positifs, on peut néanmoins citer le grand retour du vote pour la prochaine map de la rotation. Une fonctionnalité qui manquait énormément sur le précédent opus de la licence. On remarque également que le TTK (time to kill) est légèrement plus élevé que sur Modern Warfare, ce qui laisse plus de possibilités de réplique et vient un peu casser l’image « premier à tirer, premier à tuer » qui colle à la peau de Call of Duty.

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Miami est trop sombre pour jouer convenablement © Activision Blizzard

Une autre bonne idée consiste à faire des séries d’éliminations des séries de points. On s’explique : au lieu de débloquer (au hasard) un avion de reconnaissance ou un hélicoptère d’attaque en tuant 10 ennemis d’affilée, on débloque ces atouts en cumulant des points. Par conséquent, même un joueur peu performant mais jouant les objectifs peut débloquer des « killstreaks ». 

Les possibilités de personnalisation de l’arsenal demeurent aussi bonnes que sur Modern Warfare. À l’exception près que Cold War ajoute à votre loadout une « carte Joker » qui, au choix, vous permet d’ajouter 3 accessoires supplémentaires à votre arme, à bénéficier d’un explosif supplémentaire ou encore d’équiper deux armes principales simultanément (surarmement). 

JVFR
Les Jokers offrent des possibilités de personnalisation du loadout intéressantes © Activision Blizzard

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Call of Duty: Black Ops - Cold War : ce que l’on en pense pour l’instant

On ne s’appesantira pas sur l’aspect visuel de ce Black Ops - Cold War qui, pour cette Alpha, a été méchamment dégradé. Résolution inférieure à 1080p (même sur PS4 Pro), aliasing très prononcé, animations robotiques… on fait confiance à Raven et Treyarch pour peaufiner leur produit d’ici la sortie du jeu le 13 novembre prochain. 

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Graphiquement, Black Ops - Cold War est assez inégal pour le moment © Activision Blizzard

Du reste, ce premier contact avec le nouveau Call of Duty nous a quelque peu laissés de marbre. Résolument classique, Black Ops - Cold War semble mettre un point d’honneur à déconstruire tout ce que Modern Warfare avait inauguré l’an passé. Un retour aux sources qui, n’en doutons pas, plaira aux nostalgiques, mais qui risque de laisser sur la touche les joueurs qui avaient été séduits par la proposition d’Infinity Ward.

Il faut également préciser que le jeu se fait déjà épingler pour sa gestion disons « agressive » du SBMM (matchmaking fondé sur la performance) qui vient, selon les dires de nombreux joueurs, nuire au plaisir de jeu. Un point qui avait déjà largement fait débat dans Call of Duty: Modern Warfare, mais qui revient une nouvelle fois sur le devant de la scène. Reste à savoir si Treyarch et Raven seront plus à l'écoute de leur communauté que ne l'a été Infinity Ward sur le sujet.

Nous aurons l’occasion de confirmer nos impressions lors de la prochaine phase de bêta qui se tiendra du 8 au 12 octobre prochain, d’abord sur PS4, puis sur PC et Xbox One.

JVFR

Call of Duty: Black Ops - Cold War

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