La console Mega Drive

Dates de sorties : 29 septembre 1988 (Japon)/ 14 août 1989 (U.S.A.)/ 30 novembre 1990 (Europe)
Format : cartouche




Nintendo domine le monde entier avec sa console du moment : la NES. Pourtant, malgré son échec commercial, la Master system n'a pas a rougir. De nombreux jeux de qualités auront vu le jour et la console aura réussi à s'imposer dans des pays délaissés par Nintendo mais pour Sega, ça ne suffit pas et compte bien détrôner le plombier de la première place.


C'est donc dans ce contexte que Sega décide de sortir une nouvelle machine en l'orientant d'emblée sur ce que la marque sait faire de mieux : des jeux d'arcades! Si la firme n'a pas réussi à s'imposer avec sa console de génération précédente, elle connait en revanche un vif succès dans les salle de jeux grâce à ses solutions 16 bits qui permettent de faire tourner des jeux beaucoup plus impressionnants que ceux que sont capables d'afficher la Master system ou la NES. Sega va donc s'atteler à créer d'autres systèmes 16 bits, toujours plus performants et planche en même temps sur une nouvelle console de salon capable de faire tourner les prochains succès sur borne sans trop de perte. La Mega Drive voit finalement le jour en automne 1988 au Japon accompagnée de deux jeux :

• Space harrier 2
  
• Super thunder blade

Elle sortira aux USA un an plus tard sous le nom "Genesis". N'y cherchez pas une explication marqueting, le nom Mega Drive était déjà tout simplement déposé par une autre société. La console y sera vendu avec le jeu Altered beast.

On constate dès son lancement que la firme met en avant des succès purement arcade ce qui fait ressortir quelques points importants. En mettant en avant ce type de produit, Sega se forge une image plus "adulte" que Nintendo. Ces jeux sont généralement plus violents mais le problème est qu'ils sont souvent plus durs et plus courts. Il faut bien comprendre qu'à cette époque, les consoles sont destinées avant tous aux joueurs de moins de dix-huit ans, du moins, la majorité du public est mineur. On ne retrouve évidement pas la même sensation qu'en insérant une pièce dans une borne. Mais le plus gros problème n'est pas là, il vient des éditeurs tiers. Nintendo leader mondial impose des contrats bien spéciaux qui empêchent à ses éditeurs tiers de faire des jeux sur une autre plate-forme que la NES. C'est donc au compte-goutte qu'ils sont progressivement arrivés sur la Mega Drive. En plus de cela, il manque encore quelque chose d'essentiel à la marque: une mascotte!

La console sort deux ans après en Europe. Elle sera très bien accueillie, il faut dire que Nintendo ne s'est jamais préoccupé de ce marché. C'est pour cette raison que plus jeune, la plupart des joueurs français pensaient que Sega et Nintendo étaient égalitaires sur le marché mondial, il n'en était rien. Pour réussir son lancement, la machine fera l'objet d'une campagne de publicité qui marquera à jamais les esprits avec la phrase choc : Sega c'est plus fort que toi. D'ailleurs la firme pour faire parler d'elle organise régulièrement des concours autour de ses derniers jeux ou incontournables comme Sonic ou Outrun. C'est l'occasion pour Sega de faire défiler des trains dans toute la France équipés de console où le public peut s'essayer aux nouveautés et même découvrir en avant première des extension comme le Mega CD. Pendant toute une semaine ce TGV décoré à l'effigie du hérisson bleu parcourait toutes les grandes villes de France pour promouvoir le jeu Sonic. Le concours consistait a finir le premier niveau du jeu le plus rapidement possible et avec le plus de point. Un tableau électronique affichait dans la gare le nom des meilleurs scores. A la clé: une console Mega drive avec le jeu Sonic et un bon d'achat pour des jeux. Le summum étant de pouvoir s'essayer aux premiers jeux non encore finalisés sur Mega-cd (la version japonaise). Une approche vraiment sympa qui a amassé des foules, il n'était pas rare de passer des heures entières à faire la queue pour participer aux concours ou aller sur les stands d'expositions dans le train.

Peu de temps après la sortie Européenne, le constat est accablant. Même en proposant une console techniquement supérieure à la NES, cette dernière continue d'éclipser la Mega Drive. Il faut dire que hormis les conversions arcades, les grands hits ne se bousculent pas et la plupart des jeux des éditeurs tiers sont loin d'exploiter les capacités énormes de la machine. Pire encore le succès de Nintendo est dû en grande partie à un seul personnage : Mario ! Il est temps pour Sega de prendre une des résolutions les plus importantes pour la firme, trouver une mascotte capable de tenir tête au plombier moustachu. Pourtant le firme possède des licences mondialement reconnues comme personnages phares , par exemple: Shinobi, le petit chevalier de Wonderboy ou encore le très sympathique Alex Kidd mais ils ne collent pas avec l'image résolument adulte, high tech et dynamique de la marque. Dès lors décision est prise, un concours interne est lancé pour en inventer une. Parmi les propositions les plus intéressantes se trouve les personnages Toe Jam et Earl. Ils ne seront finalement pas choisis mais auront malgré tout le droit de voir le jour dans un très bon jeu. C'est du côté de Sega Japon que le choix se portera, plus précisément sur une division nommée AM8. Parmi leurs personnages présentés, un petit hérisson bleu créé par Maoto Oshima se fera remarquer. C'est donc en 1991 qu'un jeu de plate-forme nommé Sonic the hedgehog verra le jour. C'est le début d'une nouvelle ère pour Sega qui prendra enfin le dessus sur Nintendo !





La console:

Tout comme pour la Master system en son temps, Sega semble avoir privilégié des formes futuristes en y ajoutant toutefois une touche d'élégance. A l'heure actuelle la console fait encore bonne impression dans sa robe noire. Elle possède sur le côté gauche un interrupteur power, un bouton reset et plus original, une prise casque avec potentiomètre pour régler le volume du son. La console possède évidement deux ports manettes (du même type que la Master system) et un port cartouche. En dessous se trouve un slot réservé à de futurs extensions que nous verrons dans quelques lignes. Du grand classique en somme.

Côté technique la console fait figure d'objet high tech en proposant des performances incroyables pour l'époque, capable de faire tourner sans trop de concession les derniers jeux à la mode dans les salles d'arcades car proposant le même processeur. Malheureusement le nombre de couleur affichable à l'écran (64 maximum) se fait parfois cruellement sentir. Une des grosses différences avec l'ère des 8 bit est les sons que la console est capable de produire. Fini les bip bip, swift, zap et autres joyeusetés qui font très "cheap". La Mega Drive propose des sons et musiques de qualités qui ouvrent la voie vers de vrais thèmes musicaux dont certains resteront gravés à jamais dans la mémoire des joueurs.

Un point important à souligner pour nous autres européens qui n'avons pas l'habitude de voir débarquer plusieurs versions sur le vieux continent ; la console verra le jour sous deux formes différentes. Si cette pratique est habituelle au Japon ou aux U.S.A., c'est la première fois que cette pratique voit le jour chez nous. Concrètement il s'agit pour Sega de revoir à la baisse les prix de fabrication en changeant certaines pièces et en en sucrant certaine! Sega fait donc l'impasse sur la prise casque dans la version Mega Drive II. Sega en profite pour redessiner la Master system et utilise le même code couleur (robe noire, bouton rouge) pour créer une certaine cohérence pour la marque. Il existe néanmoins beaucoup de variations de couleurs. Libre à vous de choisir celle qui vous plait le plus, les performances ne changent évidement pas.





La manette:

C'est un choc! Fini les manettes carrées qui font mal au doigts et place au confort! La manette se veut ergonomique, plus grosse que celle de la Master system, elle tient parfaitement dans la main et n'a pas d'angle coupant. Au niveau des boutons, elle en propose trois d'actions : A, B et C ainsi qu'un bouton start. La croix directionnelle prends place sur un cercle très confortable, Sega prends soin de nos mains, pas de doute. On peut trouver néanmoins le câble un peu trop court ce qui oblige à jouer un peu près de l'écran. Une version à six boutons verra le jour plus tard pour profiter de jeux tel que Street figther II. Les six boutons sont répartis en deux rangées horizontalement. Il n'y a donc aucun bouton sur la tranche comme le fera Nintendo avec L et R.





Les extensions:

La première à voir le jour est le Mega CD. Sur le papier il a de quoi laisser rêveur, une capacité de données pour les jeux plus importante, des possibilités graphiques générales revues à la hausse, la possibilité d'incorporer de vrai films et bien sûr la qualité CD pour le son! C'est aussi une extension qui rend la Mega Drive plus high tech car seul Nec propose une console équipée d'un lecteur CD-ROM. Malheureusement, la réalitée est tout autre, les jeux sont généralement médiocres et exploitent très mal la machine. De plus son prix est rédhibitoire, comptez 400 Euros ! Autant vous offrir une Neo Geo qui elle propose des conversions arcades parfaites! A cela s'ajoute une qualité qui ne fait pas honneur à Sega, le Mega CD souffre de nombreux problème matériel.C'est un coup loupé, pourtant Sega ne laissera pas tomber cette extension en la relookant au couleur de la Mega Drive II. Et en la rendant plus fiable au passage... Et pourtant certain jeux sortent du lot et exploitent à merveille la machine, ainsi, c'est l'occasion de découvrir de nouveaux genres de jeux comme les dessin-animés intéractifs du type Dragons lair ou Road avenger ou des jeux entièrement filmés pour une ambiance réaliste comme Night trap. D'ailleurs la violence de ce jeu lui valut la colère des députés américains qui voulurent l'interdire. Il devait même être vendu avec le Mega CD mais tant de polémique à l'époque étaient suffisantes pour bloquer ce genre d'ambition. On trouve néanmoins quelques perles comme Sonic CD, Lunar ou Shining force. Finalement très peu de jeux intéressants arrivèrent en Europe.




La seconde est le 32X. Sous se nom de code se cache en réalité un processeur 32 bit capable de faire tourner de la vrai 3D. Le hic est que la Playstation et surtout la Saturn sont sur le point de sortir avec des capacités graphiques bien plus impressionnantes. Seul une poignée de jeux sortirent sur ce support et sont pour la plupart à oublier. Il est quand même notable que pour en utiliser certains, il faut une Mega Drive, un Mega CD et un 32X, il faut donc un sacré investissement pour finalement pas grand chose. C'est un échec pour un support mort-né, il coûte trop cher et est techniquement dépassé lors de sa sortie. Le public le boude et certaines enseignes font même l'impasse dessus.

Une troisème existe et est quasiment inconnue dans nos contrés, il s'agit de Sega Channel sortit en 1994 aux U.S.A , Canada et dans certaines parties du Royaume-unis. C'est en réalité une chaîne câblée entièrement dédiée à Sega sur laquelle les joueurs négociant quelques dollars peuvent télécharger des jeux Genesis mais ce n'est pas tout. Sega y organise de nombreux concours, met a disposition des démos et propose même des versions inédites de certains jeux comme par exemple Earthworms Jim. Le service aura tout de même compté 250000 abonnés. Pour accéder à ce service, il fallait se procurer un accès câblé ainsi qu'une cartouche spéciale sur laquelle venait se connecter le câble.








Le Master system converter:

Il s'agit d'un adaptateur se fichant dans le port cartouche de la Mega Drive. Il permet de profiter de la ludothèque de la Master system. A noter qu'il existe deux versions, la première possèdant le port SegaCard permettant de profiter des jeux et accessoire (lunette 3D) se branchant dessus, la seconde conçu pour la Mega drive II fait l'impasse dessus et permet de faire uniquement tourner les jeux classiques.




Le menacer:

Il s'agit du remplaçant du Light phaser. C'est un gros pistolet livré avec plusieurs accessoires qui peut se transformer en un gros fusil à lunette. Il est sans fil, fonctionne avec des piles et est livré avec un récepteur infra-rouge. Seule une poignée de jeux sont compatibles.




L'arcade power stick

Il s'agit d'un stick arcade pour retrouver les salles de jeux afin de mieux profiter des hits purement arcade dont Sega a le secret, un indispensable donc ! Il est composé d'un stick à boule, d'un bouton start ainsi que trois boutons A, B et C que l'on peut mettre en position auto-fire. On peut d'ailleurs régler la fréquence de ceux-ci. Une version Arcade power stick II avec six boutons verra le jour plus tard avec la possibilité de les régler indépendamment.




Le Sega tap:

Le multipad de la console, incontournable à l'époque pour profiter du jeux à quatre joueurs mais malheureusement pour profiter des jeux à succès de la gamme EA comme FIFA, NHL ou autres, il vous faudra le "4 way player".




La fiche technique:

• Processeur principal : Motorola 68000 cadencé à 7,67 MHz (NTSC)
  
• Mémoire vive : 72 ko
  
• Processeur video : VDP (dérivé du VDP de la Master System, lui-même dérivé du Texas Instruments TMS991
  
• Mémoire vidéo : 64 ko
  
• Capacités vidéo :
  
• Résolution : 320×224 pixels et 320×448,
  
• 16 couleurs par plan sur une palette de 512, soit 64 en tout
  
• 80 sprites d'un maximum de 32×32 pixels
  
• Processeurs sonores :
  
• Zilog Z80 cadencé à 3,58 MHz (NTSC)
  
• Yamaha YM2612 FM cadencé à 7,67 MHz (NTSC)
  
• SN76489 PSG cadencé à 3,58 MHz (NTSC)
  
• Mémoire sonore : 8 k static RAM
  
• Capacités sonores : 6 voix FM, 1 voix PCM, 3 voix PSG

Les jeux:

Avant de parler des incontournables il faut d'abord savoir que la console n'est pas zonée, ce qui vous vous en doutez fait le plaisir des mordus de l'import, d'autant plus que les boîtiers japonais sont beaucoup plus colorés que les européens ou américains. Toutefois la forme des cartouches japonaises est différente. Un petit coup de lime et le tour est joué sinon des adaptateurs sont disponibles pour les dernières générations de jeux que certains développeurs ont préféré zoner.
Il existe aussi plusieurs sortes de cartouches. Parmi celle-ci on peut citer les cartouches EA qui possèdent une forme bien spéciale ou encore la fameuse J-Cart de chez Codemasters qui permet de pouvoir jouer à quatre joueurs car cette dernière incorpore deux ports cartouches sur sa face avant (voir ci-dessous). On peut aussi brièvement parler de la Sega Virtua Processor (S.V.P.) qui est l'équivalant du Super FX de Nintendo, utilisé qu'une seule fois pour le jeu Virtua racing malheureusement le prix de la cartouche était très cher à peu près 100 Euros ! Une autre cartouche avec une technologie intéressante est celle du jeu Sonic & Knuckles. La cartouche possède un port sur le dessus, à la manière d'un adapatateur universel. Le but de cette cartouche est d'y insérer les cartouches de Sonic 2 et 3 et de pouvoir y jouer avec Knuckles et les compétences qui vont avec (elles sont très nombreuses!). En plus de cela si vous insérez n'importe quel autre jeu dessus, vous aurez accès au niveau bonus de Sonic 3.Une des grande force de la Mega Drive est d'avoir toujours proposé des jeux à moindre prix que ses concurrentes. A cela s'ajoute une volonté de la marque de ne pas imposer de censure dans ses jeux, ainsi quand des jeux multi plate-formes comme Mortal Kombat voient le jour, c'est avec délectation que vous assisterez à des mises à mort identiques à la version arcade alors que la version Super Nintendo est plus soft.




Qui dit Sega dit arcade, bien entendu toutes les succès de la firme sont présents sur sa console 16 bits, ainsi c'est avec joie que vous retrouverez Golden axe, Space harrier 2 ou encore Outrun. C'est une des grande force de la console, proposer des jeux arcades d'une grande variété car ceux-ci couvrent pratiquement tous les domaines. De plus Sega se lance dans des productions inédites comme Streets of rage considéré encore à l'heure actuelle comme un des beat them all les plus marquants de ces vingts dernières années. Et que dire d'un jeu comme Ecco the dolphin, chef d'oeuvre à tout point de vue faisant preuve d'une réalisation et d'une ambiance remarquable.




On ne peut pas parler de la Mega Drive sans qu'une image nous vienne en tête, celle d'un hérisson bleu à la silhouette dynamique. Je veux bien entendu parler de Sonic, devenu la mascotte officielle de Sega. Si le jeu est un succès ce n'est pas seulement pour son personnage, il s'agit du premier jeux de plate-forme misant sur la vitesse. De plus la réalisation graphique est superbe, les couleurs explosent à l'écran, les musiques et sons sont très travaillés, il fait office d'incontournable et de vitrine technologique pour une console qui a bien du mal à convaincre avant la sortie de ce jeu. Il n'a pas prit une ride et vous prendrez toujours plaisir à explorer à toute allure les différents niveaux.




S'il y a une gamme de jeu particulièrement réussi sur Mega Drive, ce sont bien les jeux Disney. Depuis les débuts de la console, ils sont présents. Il se sont toujours démarqués du lot par une réalisation exceptionnelle notamment au niveau des animations. Parmi ces hits on peut citer Castle of illusion et sa suite World of illusion, Aladdin, Le roi lion, Mickey Mania et bien d'autres. La plupart sont de très bons jeux, n'hésitez pas à vous les procurer.




Malgré des capacités graphiques inférieures à ses concurrentes, la console saura attirer la passion de quelques développeurs de génie à l'image de David Perry qui n'hésitera pas à privilégier cette dernière en y ajoutant des détails qui ne seront jamais intégrés dans les autres versions. Ainsi, Earthworm Jim même s'il est un poil inférieur au niveau des couleurs sur Mega drive, bénéficie d'animations plus nombreuses et de meilleure qualité. Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autre.




Enfin, pour les fans de RPG, Sega tente de combler les attentes des joueurs en offrant toute une gamme de RPG ou jeux d'aventures issu de leurs studio. Leur plus gros problème viendra justement du manque d'éditeurs tiers prêt à réaliser ce type de jeu sur Mega Drive (les meilleurs étant déjà sur SNES ou sur Nec). Nous pouvons citer chez Sega la série phare des Phantasy Star qui de part son ambiance futuriste aura un succès mitigé au pays du soleil levant. D'autres jeux comme Shining force, Sword of vermillon, Landcruiser, Soleil ou Story of Thor viendront grossir ce nombre. Dans les éditeurs tiers on retiendra surtout Climax qui apportera l'excellent Landstalker. Sur Mega CD on peut retrouver un épisode de Shining force mais surtout l'incontournable Lunar.




Conclusion:

Après des débuts un peu difficiles, Sega changera la donne en devenant plus agressif. Le simple fait de se trouver une mascotte suffira à relever la tête. Malheureusement les choix matériels de la firme pour l'avenir de sa 16 bits ont été très mal exploités, ce qui est fort dommage car le potentiel était bien présent. Cela n'empêche pas la Mega Drive de proposer des jeux de grande qualité. On constate aussi que la console n'a jamais réussi à décoller en terme de vente au Japon faute de grands RPG comme la Super Famicom en proposait. De plus dans ce pays, Nec est présent et propose le même genre de produit que la Mega Drive, la concurrence est donc doublement plus rude pour se démarquer. Autre raison du semi-échec au pays du soleil levant, La console propose beaucoup de jeux clairement tournés vers l'action pure et dure ou les jeux de sports, genres qui plaisent beaucoup plus aux américains et européens. On peut aussi noter qu'à cette époque, la violence n'attire pas forcement l'engouement du public comme c'est le cas de nos jours, le public étant majoritairement plus jeune. Il en reste une console proposant des jeux exceptionnels qui ont marqué toute une génération.

• Le prix des jeux
  
• Sonic
  
• Les jeux arcades Sega
  
• Un style résolument plus adulte qui peut séduire
  
• La manette très ergonomique (la meilleure avant la venue de la SNES)
  
• Une console non zonée

• Manque de couleurs à l'écran
  
• Câbles des manettes trop courts
  
• Manque de RPG
  
• Extensions mal exploitées et relativement chers

Un grand merci à SLAINE pour les nombreuses informations apportées et son point de vu.
Edité le 14/08/2009 à 11:58