La console NES

Dates de sorties : 15 juillet 1983 (Japon) / 18 octobre 1985 (U.S.A.) / 1986 (Europe)
Format : Cartouche



Début 80, l'industrie du jeu vidéo bat son plein, de nombreuses consoles comme celles de Coleco, Mattel, Atari et d'autres constructeurs sont sur le marché. Ils sont finalement si nombreux dessus que cela va provoquer une crise dans le secteur qui, pour nombre d'entre eux, va les faire abandonner cette branche ou carrément disparaître. Tous ? Non un irréductible nommé Nintendo va très bien s'en sortir et nous allons voir pourquoi.



Avant tout il faut savoir que Nintendo est une très vieille entreprise fondée en 1889 et spécialisée dans les jeux de cartes. Mais depuis sa création, l'entreprise a connu de nombreux changements d'activités aussi diverses que variées, vente de portions de riz individuelles, gestion d'une compagnie de taxi, gérant d'une maison close... Nintendo sait donc tout faire. En 1970, l'entreprise se tourne vers le marché des bornes d'arcade et crée par la même occasion la première console de salon ! Plusieurs suivront avec plus ou moins de réussite. 1980 est l'année qui vit naître la gamme de jeux électroniques Game&Watch, jeux électroniques qui firent fureur. C'est aussi cette même année qu'un nommé Shigeru Miyamoto créa Donkey Kong pour les salles de jeux. Surfant sur cette vague de succès; Nintendo décide, la même année, de construire une nouvelle console avec comme objectif de proposer une machine où il faudra minimum un an aux concurrents pour pouvoir l'égaler et être commercialisée aux alentours de 60€. Projet très ambitieux donc, un peu trop même car le prix de la console sera revu à la hausse, 100 €. La Famicom voit donc le jour au Japon le 15 juillet 1983 accompagnée de trois jeux :

• Donkey Kong
  
• Donkey Kong Jr. math
  
• Popeye

Ces trois jeux ne sont pas choisis au hasard, ce sont des valeurs sûres dans les salles d'arcades. Cependant la console peine à se vendre, elle souffre de nombreux problèmes et beaucoup seront rappelées. Une fois la console plus fiable, le bouche à oreille fonctionne et les ventes s'envolent.
Vient ensuite la conquête du marché américain où; là encore; la console bat des records de ventes.
C'est le début d'une nouvelle ère pour les jeux vidéo.

Le succès rencontré par cette console n'est pas seulement dû à sa technologie extraordinaire pour l'époque, il est aussi dû à la politique appliquée par Nintendo aux éditeurs tiers. L'entreprise va mettre en place des accords bien spécifiques avec eux en créant un label, le Nintendo Seal of Quality. Pour développer sur la NES, il faut utiliser des cartouches Nintendo, utiliser des emballages Nintendo et utiliser des kits de développement Nintendo. Vous l'aurez comprit, il est impossible de produire un jeu sans passer par la case Nintendo (et payer au passage...). Pour les cartouches, les éditeurs sont d'autant plus forcés de suivre les accords puisque la console intègre une puce permettant de reconnaître un jeu officiel ou non. Ainsi, si une cartouche sort sans l'accord de la firme, la console ne lancera pas le jeu. Mais Nintendo va encore plus loin, un droit de regard sur tous les jeux est mit en place ainsi qu'un droit de censure, chaque développeur ne peut sortir plus de cinq jeux par an, chaque éditeur doit avant toute chose payer d'avance 10 000 exemplaires de leur propre jeu et limite suprême, il est très difficile de faire des jeux multi plate-forme ! Ce qui, bien sûr, met à genoux les éventuels concurrents qui auraient réussi à traverser la crise du jeu vidéo de 83. Nintendo se retrouve pour ainsi dire seul sur le marché et va conquérir pas moins de 95% du parc mondial ! D'ailleurs, pour orchestrer ses ventes, Nintendo n'hésitera pas à créer volontairement des ruptures de stock comme nous les connaissons très bien aujourd'hui lors des sorties de consoles. Cette pratique au combien frustrante pour les joueurs fonctionne toujours... Bien entendu le succès de la machine n'est pas uniquement dû à des contrats bien ficelés, les jeux auront une grande importance et certains se révèleront comme des piliers de ce que nous connaissons actuellement. Nous y reviendrons, bien sûr, en détails dans la partie consacrée aux jeux.





La console :

La console est sortie sous deux noms et deux formes différentes, au Japon elle se nomme Famicom (Family Computer) tandis que partout ailleurs le nom NES (Nintendo Entertainment System) est utilisé. Seule la forme de la NES sera décrite ici.

Nintendo a prit soin pour cette version de proposer une forme différente de tout ce qui existait sur le marché jusque là pour bien se démarquer des autres constructeurs. La grande originalité, au delà de la forme de pavé gris et sa bande noire que tout le monde connait, est le port cartouche qui est atypique. Pour une fois, il n'est pas accessible directement sur le dessus. Il faut soulever une trappe, insérer la cartouche à la façon d'une disquette dans un PC et appuyer dessus pour l'enclencher. Le simple fait de "pluger" la cartouche devient ludique en soi. Malheureusement; celui si vieillit assez mal et il n'est pas rare d'avoir des problèmes pour lancer les jeux. La console possède un bouton start, un bouton reset ainsi qu'un voyant de mise sous tension. Deux ports manettes se trouvent aussi sur la face avant. Un slot sous la console est disponible pour une éventuelle extension. La politique de l'époque est la même qu'aujourd'hui, hormis la Nintendo DS, la console est zonée. A noter que la NES connut une Version 2 aux U.S.A. et au Japon.



Deux extensions ont vu le uniquement au Japon, pour la première, il s'agit du Famicom Disk System. Il prend place sous la console, est relié par un câble qui lui-même est relié à une cartouche spéciale qui prend place dans le slot réservé à cet effet. Il permet de lire des jeux sous forme de disquettes qui sont bien sûr un format prioritaire appartenant à Nintendo, et ont pour avantage de baisser relativement le prix des jeux. De plus il existait deux façons d'acheter ces jeux. Vous pouviez soit les acheter comme n'importe quel autre jeu en boutique, soit acheter une disquette vierge beaucoup moins chère et télécharger le jeu qui vous intéressait via une borne mise à disposition par Nintendo pour un tarif moindre. Quand les bornes ont commencé à disparaître, il est intéressant de souligné que Nintendo continuait de fournir ces jeux en utilisant le système postal. Vous renvoyez votre disquette par lettre et vous la receviez quelques jours plus tard avec un nouveau jeu. Serait-ce là le premier service de jeux à la demande ?

Pour la seconde, il faut restituer un peu le contexte de l'époque. En 1986 la Famicom s'était vendu à 6 millions d'exemplaires, soit trois fois plus que le PC au Japon, ou deux fois plus que les magnétoscopes. En clair, un foyer sur quatre possédait une NES : absolument énorme !

Ces chiffres ont leur importance dans l'implantation de cet accessoire. Le but avoué de Nintendo était de pouvoir relier toutes ces consoles entre elles, ou du moins pouvoir offrir certains services via la console et un réseau commun. Network ne voulait pas dire internet (inexistant à l'époque), il signifiait uniquement Réseau.
Nintendo voulait donc que les joueurs puissent s'envoyer des informations textuelles (type email ou msn), lire des informations nationales ou sur des jeux, organiser des concours de scores, etc?.
Malheureusement une étude interne de Nintendo révélait que ce produit ne rencontrerait aucun succès. Les gens n'y voyaient pas encore d'utilité pour le jeu et Nintendo était peut être un peu trop en avance sur son temps (et sur les mentalités). En 1989 Le Famicom Network system fût donc principalement destiné aux adultes et aux entreprises pour des applications spécifiques et restreintes : paries sur des courses hippiques, transactions financières et boursières. Bref, l'accessoire s'était totalement éloigné de son objectif premier pour se consacrer à un univers très éloigné des jeux vidéos. Il fût tout de même le précurseur de ce que deviendrait l'idée même de réseau en ligne pour les joueurs.








La manette :

Rectangulaire, de couleur grise et noire, elle a tendance à faire mal aux doigts après une utilisation prolongée. Elle possède la fameuse croix directionnelle brevetée par Nintendo depuis l'apparition des Game&Watch. Deux boutons d'action A et B de couleur orange ainsi que deux boutons, start et select, rectangulaires servent à naviguer dans les menus. Une manette classique et efficace qui a fait ses preuves avec le temps. A noter que la version Famicom est différente, elle est reliée directement à l'arrière de la console et qu'un modèle possède un même un micro intégré. D'ailleurs la console proposera de nombreux accessoires, allant du pratique, à l'incontournable jusqu'au complètement dément, les voici en détails.




NES Zapper :

L'un des flingues les plus utilisés toutes consoles confondues. Il existe en deux couleurs (gris et orange) et propose un aspect futuriste du type laser. Sa gâchette provoque un bruit qui fait très jouet lorsqu'on l'actionne. S'il est si prisé c'est qu'un des jeux les plus cultes de la NES l'utilise. Bien entendu il utilise la technique du flash pour identifier les cibles à l'écran et n'est donc pas compatible avec les écrans plats.




NES Advantage :

Vous connaissez la recette, un stick, deux boutons d'actions ainsi que start et select et voilà un stick arcade. Ajoutez à cela la possibilité d'auto-fire plus un slow motion sur le bouton start et vous obtenez un stick arcade de grande qualité. A noter que le câble possède deux prises pour que les joueurs puissent se le passer dans les jeux proposant un mode deux joueurs alternatif.




Power Glove :

Il ne s'agit pas d'un accessoire officiel, mais il tient une place de choix auprès des joueurs surtout depuis la venue de la Wii qui ressemble sur bien des points à cet objet. Il s'agit d'un gant incluant diverses technologies à l'intérieur. Ainsi on peut viser l'écran avec le doigt, des gâchettes prennent place dans les doigts permettant de remplacer les boutons d'action, des capteurs de mouvements sont dissimulés dedans et si cela ne suffit pas, une manette est incrustée dessus. Cette manette possède plusieurs boutons supplémentaires permettant de paramétrer le gant pour tel ou tel jeu suivant un code d'identification. Le tout est accompagné d'un capteur. Finalement peu de jeux se révélèrent intéressants à jouer mais l'expérience pour l'époque reste étonnante.




Power pad :

Là encore, il s'agit d'un accessoire précurseur. C'est tout simplement l'ancêtre de nos tapis de danse actuels. Il proposait deux côtés différents ainsi que douze capteurs. Track&Field était compatible avec celui-ci.




R.O.B. :

Il s'agit s'en doute de l'accessoire le plus culte de Nintendo. R.O.B. (Robotic Operating Buddy) est un petit robot qui vous aidera dans deux jeux différents. Il est livré avec divers instruments qu'il faudra exploiter. Nintendo semble en être d'ailleurs assez fier car il n'est pas rare de le voir apparaître dans divers jeux sous forme de clin d'oeil. Pour le voir en action, cliquez ici (en anglais).




Four Score :

Il s'agit de l'adaptateur multi-pad qui permet d'exploiter jusqu'à quatre certains jeux comme Super off Road ou encore Super Spike V'ball. Il incorpore une touche auto-fire pour les boutons A et B et possède un switch mode 2 ou 4 joueurs.



Il existe encore bien d'autres accessoires officiels ou non mais ceci sont les plus importants.


La fiche technique :

• CPU : processeur 8 bits de Ricoh basé sur un c?ur 6502 de MOS Technology modifié.
  
• Différences entre régions :
  Version NTSC, nommée RP2A03, tournant à 1,79 MHz.
  Version PAL, nommée RP2A07, tournant à 1,66 MHz.
  
• Mémoire RAM principale : 2 Ko, (avec la possibilité d'en mettre plus sur la cartouche de jeu si nécessaire).
  
• Audio intégré : son PSG spécifique, constitué de 5 canaux audio :
  
• 2 canaux de forme d'onde « square » programmables (54 Hz - 28 kHz), 16 niveaux de volume, 4 valeurs de rapport cyclique différentes possibles (25%, 50%, 75%, 87,5%), possibilité de faire des glissando grâce au hardware.
  
• 1 canal de forme d'onde « triangle » programmable (27 Hz - 56 kHz).
  
• 1 canal de type bruit blanc (noise), programable 16 niveaux de volume, 16 fréquences possibles, la longueur de la séquence-pseudo aléatoire peut être changée entre deux longueurs prédéfinies.
  
• 1 canal delta-PCM, qui lit des échantillons audio codés en delta sur 1 bit, avec 16 fréquences d'échantillonnage possibles (4,2 kHz - 33,5 kHz). Il est également possible pour le programme d'écrire directement des valeurs 7-bits sur ce canal en temps réel.
  
  
• Des disquettes, le support utilisé pour les jeux du Famicom Disk System.PPU : processeur vidéo 8 bits de Ricoh modifié.
  
• Différences entre régions :
  Version NTSC, nommée RP2C03, tournant à 5,37 MHz.
  Version PAL, nommée RP2C07, tournant à 5,32 MHz.
  
• Mémoire vive : 2 Ko (sans compter la mémoire morte et/ou vive présente dans les cartouches)
  
• Résolution d'affichage : 256x240 pixels.
  
• Palette de couleurs : 53 couleurs différentes, dont 5 niveaux de gris (palette non standard RVB).
  
• Couleurs affichables : 25 couleurs par scanline pour un total de 52 couleurs affichables à l'écran (avec 2 scanlines de 25 couleurs chacune), dont 25 couleurs pour le fond d'écran, 4 sets de 3 couleurs pour les sprites et 4 sets de 3 couleurs pour les tiles.
  
• Sprites pris en charge électroniquement (DMA) :
  
• Nombre maximal de sprites à l'écran : 64.
  
• Nombre maximal de sprites par scanline : 8.
  
• Taille des sprites (taille globale pour tous les sprites à la fois) : 8x8 pixels ou 8x16 pixels.

Les jeux :

Avant de s'attaquer aux légendes de la firme de Kyoto, il est bon de s'intéresser au support même : les cartouches. Si bien sûr, elles n'apportent pas d'effets aussi bluffants qu'un Super FX sur Super Nintendo, certaines apporteront néanmoins des petits plus indéniables. Ainsi pas moins de cinq variations plus ou moins importantes d'une puce nommée MMC verra le jour avec à chaque fois une utilisation bien spécifique. La plus importante de toute est sans conteste la MMC1 qui permet de garder un espace libre de mémoire alimenté par une pile au lithium afin de sauvegarder des données. Toutes les autres permettent de jongler avec l'espace mémoire en en ajoutant à chaque fois un peu plus dans la partie qui intéresse les développeurs. Sinon rien d'exceptionnel si ce n'est qu'il est important de savoir que les cartouches NES et Famicom ne sont pas compatibles car elles possèdent une forme différente. Passons maintenant aux jeux.

La NES est probablement la machine qui a vu naître le plus de séries à succès toutes consoles confondues. Parmi celles-ci nous pouvons citer Super Mario Bros, Metroid, The Legend of Zelda, Castlevania, Dragon Quest, Final Fantasy, et beaucoup d'autres. Toutes ces séries continuent de faire parler d'elles aujourd'hui encore ! C'est aussi la console qui a vu naître une autre forme que les jeux d'arcades. Pour la première fois, le joueur n'est plus à la recherche d'un High Score mais vit le jeu à l'image des jeux qui vont suivre.




Commençons donc par le jeu le plus important pour Nintendo, car son personnage en est devenu sa mascotte, Super Mario Bros. C'est le pilier des jeux de plate-forme que nous connaissons maintenant. Un personnage unique, un monde enfantin et coloré très accrocheur, un gameplay aux petits oignons et une bande son inoubliable. Le public ne s'y est pas trompé et le nombre hallucinant de 40 millions d'exemplaires vendus lui permet de faire toujours partis des jeux les plus vendus au monde. Pour la première fois dans l'histoire du jeu vidéo, on découvre un jeu qui à lui tout seul, justifie l'achat de la console. Deux suites verrons le jour sur le même support, Super Mario Bros 2 qui propose une approche un peu différente du premier volet et surtout Super Mario Bros 3 qui fait sans doute parti des meilleurs jeux de plate-forme au monde grâce à une réalisation soignée qui repousse les limites de la machine et une nouvelle panoplie de nouveaux mouvements pour le héros.




Autre légende sur laquelle il est impossible de faire l'impasse, The Legend of Zelda. Encore un concept totalement nouveau, le héros est vu du haut et peut se promener ou bon lui semble. Dès lors il devient très facile de s'identifier au personnage et pour la première fois on peut véritablement parler d'immersion dans un monde virtuel. De plus la cartouche est la première à utiliser le système de sauvegarde pour reprendre l'aventure là où vous l'aviez laissé. Une suite verra là aussi le jour sur le même support et ces cartouches; contrairement aux autres jeux; NES sont de couleur or.




Les RPG font eux aussi partis de la fête avec Dragon Quest de Enix, précurseur du style qui sera souvent copié. Il propose un univers remplis de monstres classiques comme des dragons, des démons et autre habitants légendaire peuplant l'univers heroic-fantasy. Il connaîtra trois suites sur le même support qui connaîtront chacune un immense succès au Japon. De son côté, la société qui deviendra son grand rival, Squaresoft pour ne pas la citer, sortira le premier volet d'une des séries les plus appréciées au monde, Final Fantasy.




Malgré la main mise de Nintendo sur le secteur, ça ne l'empêche pas de faire preuve de toujours plus d'imagination pour plaire au public, ainsi Nintendo va s'essayer à tous les styles et ce sera l'occasion de découvrir des perles comme Punch out. Excellent jeu de boxe proposant une vue originale, une touche d'humour ainsi des sprites énormes et détaillés. Pour ce jeu, Nintendo utilise justement une des ces fameuses puces décritent plus haut afin de pouvoir afficher de tel sprites.




C'est aussi l'occasion de voir des jeux de sports extrêmes que le public n'a pas l'occasion de voir ou d'entendre parler comme c'est le cas à l'heure actuelle. A cette époque la télévision a les yeux tournés uniquement vers les sports plus classiques et il est très rafraichissant de voir apparaître des jeux comme California games ou Super off road. Il en existe bien d'autre sur ce support.




Bien entendu la console abritera de nombreux autres incontournables comme le très culte Duck Hunt où pour la première fois dans un jeu on voit apparaître une forme d'humour ; le génial Excitebike ou vous conduirez une moto sur des pistes torturées ou encore la série Megaman, personnage emblèmatique de Capcom. Il est impossible de faire le tour de tous ces jeux tant le nombre est élevé, voilà pourquoi nous nous arrêterons là.




Conclusion :

La NES est probablement la console qui a donné la direction actuelle du jeu vidéo. Si ces performances n'ont plus rien d'exceptionnelles, Nintendo aura réussi son pari, à savoir éradiquer la concurrence de l'époque en proposant une console technologiquement en avance sur son temps avec une politique agressive au possible afin de garder un contrôle total sur le secteur avec des contrats plus que contraignants pour ces éditeurs tiers. La machine se sera écoulée à près de 60 millions d'unités à travers le monde. Cela n'a pas empêché pour autant Nintendo de produire des chefs-d'oeuvre et de repousser sans arrêt les limites de sa console. Il aura fallu l'arrivée de la Nec PC-Engine et la Mega Drive huit ans plus tard pour lui faire de l'ombre. Quant à sa seule concurrente directe, la Master System, elle ne parviendra jamais à l'inquiéter.

• Le nombre de jeux
  
• Mario
  
• Les grande sagas naissantes
  

• Le port cartouche peu fiable
  
• Les manettes peu ergonomiques

Merci à Inès pour la correction et à Slaine pour ses informations complémentaires
Edité le 05/10/2008 à 03:54