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S'il y a un développeur qui n'était pas attendu sur le terrain des FPS multijoueurs pour console, c'est bien le studio anglais Splash Damage. Pourtant, celui-ci travaille actuellement sur Brink, un titre édité par Bethesda et qui tire avantage du moteur id Tech 4 d'une fort belle manière.
Le jeu se déroule en 2045 sur l'Ark, une ville construite comme cité idéale écologique et auto-suffisante mais que la gouvernance par une nation totalitaire a amené au bord de la guerre civile. Deux factions s'affrontent dans la métropole : La sécurité qui tente de maintenir l'ordre et la Résistance combattant le régime en place ou du moins ce qu'il en reste.
Mais même si chaque lieu a son histoire propre détaillée et faisant partie d'un grand ensemble, la narration ne semble pas être l'aspect le plus important dans le jeu.
En effet, la présentation a débuté en solo par un affrontement entre la résistance et la sécurité avant de continuer en coopératif durant la même partie et sur la même carte qui semblait aussi destiné au multijoueur. Ce que Splash Damage semble avoir réussi ici, c'est de mêler des qualités d'une expérience solitaire à celles d'un jeu multi.
En effet, au fil de la partie, le joueur se voit attribuer des tâches qui pourront aider son équipe à progresser vers un but final déterminé par la carte. L'utilisateur peut suivre l'objectif par défaut suggéré dynamiquement par l'IA du jeu, ou ouvrir un menu rotatif permettant de choisir une tâche à réaliser parmi une dizaine proposée.
Cela peut aller de l'escorte d'un robot de sécurité vers un lieu donné, jusqu'à la mise en place d'une mitrailleuse automatique sur pied en passant par l'interrogatoire très électrique d'un ennemi blessé. Notons également qu'il existe différentes classes aux capacités distinctes, et qu'il est possible de passer de l'une à l'autre à volonté pendant la partie.
Tuer des ennemis et remplir des objectifs donne des points d'expérience quel que soit le mode de jeu. Ces points permettent d'améliorer et de customiser le personnage dont le joueur dispose, que ce soit au niveau de son physique, de sa tenue ou de ses armes. Les changements au niveau de la physiologie ont un impact direct sur le gameplay, un personnage lourd pouvant par exemple encaisser plus de dégâts.
Acquérir de l'expérience permet surtout d'utiliser de meilleures armes et protections. On espère que l'équilibrage sera réalisé avec soin car certains FPS ont montré qu'un système de ce type mal implanté peur ruiner l'expérience. Heureusement, le fait que Splash Damage n'en soit pas à son premier jeu multi est plutôt rassurant.
Le joueur disposera d'un "bouton intelligent" pour le maniement du personnage. Appuyer dessus fera interagir avec l'environnement de la manière attendue en fonction de la direction du regard.
Pointé vers le haut, il permettra de monter sur des obstacles à la Mirror's Edge, ou encore servira à sauter au dessus de rambardes. Le tout reste très fluide, le joueur n'étant jamais coincé dans une animation lors d'un saut, gardant toujours le contrôle du personnage.
Les combats sont très dynamiques, avec des armes ayant un réel impact, des ennemis nombreux et dotés d'une IA agressive et une maniabilité plutôt bonne, même si la vitesse de déplacement reste celle d'un personnage de FPS console.
Le gunplay est assez classique et semble de qualité, avec des impacts visibles sur les ennemis dont le corps réagit naturellement aux tirs, et des armes donnant des sensations distinctes et assez variées, du pistolet-mitrailleur au lance-grenades.
Mais c'est surtout au niveau de la réalisation que le jeu impressionne. Difficile d'y croire sachant que le moteur utilisé est une version modifiée de celui de , mais les graphismes sont d'excellente qualité, très détaillés avec un rendu très agréable rappelant celui d'un Killzone 2 avec moins de post-processing.
Même si l'apparence des personnages est caricaturale, le reste de la modélisation est particulièrement fidèle et l'immersion est d'autant plus grande que le son est aussi excellent. Des explosions de grenades aux impacts de balles sur le métal, tout ce qui se passe durant le combat s'entend et crée une atmosphère de bataille bien plus convaincante que dans Modern Warfare 2 par exemple.
S'il ne faut pas attendre de Brink une histoire profonde avec une narration particulièrement bien gérée ou des personnages mémorables, le titre reste cependant un essai prometteur sur la manière de réaliser une expérience intéressante aussi bien en multijoueur qu'en coopératif ou en solo.
Le système d'objectifs se révèle très efficace pour ajouter de la diversité et une sensation de progression dans un type de jeu dont le gameplay de base est généralement plus limité et où l'objectif se résume à tuer l'ennemi de diverses manières.
Source: Gamers.fr
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pour te rassurer que la présentation d hier le jeu a été beaucoup plus par les journalistes et ils ont même dis que le jeu est au niveau de Killzone 2 
