Commando et Commando 3, Multi

Commando

Développeur/ Editeur : Capcom
Format : Arcade, Amiga, Atari, Psone (compilation), Psp, etc
Genre : Shoot them up, 1-2 joueur(s) en alternance
Année : 1985

Profitant d’un nouvel épisode revu au goût du jour, Commando premier du nom mérite toute notre attention. Certes, il s’agit d’un jeu issu des bornes d’arcades d’un âge certain, mais la magie opère toujours, bonne question.
De nombreux titres se jouant sur bornes avaient le vent en poupe, en effet on pouvait vite se défouler et dépenser rapidement les crédits dans ces machines. Capcom avait lancé toute une série de titres similaires surfant sur les succès des shoots them up.


Un commando c’est résistant !

Senjou no ookami, nom original qui se traduit par le champ de bataille du loup dont vous retrouverez ce symbole plus tard dans d’autres productions de Capcom (mercs).
Il s’agit d’un jeu de tir avec un scrolling similaire à un shoot them up classique à scrolling vertical, mais ici point de vaisseaux ou d’aliens, vous êtes un soldat d’élite.

Ce héros se nomme Super Joe, une référence à G.I. Joe ? Vous êtes l’unique chance pour libérer vos compagnons d’armes dans un univers similaire au conflit vietnamien.
Seul contre tous, vous traverserez quatre niveaux, cela peut vous sembler et pourtant, nous sommes en face d’un titre ancienne école. Ici, la difficulté a marqué plus d’un joueur, en effet, le nombre contact avec l’ennemi (balles, grenades) conduit à la mort immédiate.


Beau comme un Dieu

Super Joe est équipé d’une mitraillette et de grenades en quantité limité. Les ennemis arrivent en vague et débarquent dans tous les sens car vous vous dirigez dans toutes les directions. Le but est d’atteindre la fin du niveau où vous serez « accueilli » par une horde de militaires jusqu’à l’extinction du dernier soldat.
Point de gardiens à l’image de Cabal, vous êtes littéralement encerclés par des forcenés de la gâchette.

Vous obtenez des vies supplémentaires en réalisant des scores, permettant de poursuivre l’aventure.
Les niveaux se divisent souvent en trois parties plus ou moins égales sur la longueur en ayant quelques variances comme les motards qui essayent de vous écraser ou des bunkers lançant des missiles. Certes, les stages ont tendances à ressembler, mais le jeu date de 1985.

L’écusson s’use au combat

La prise en main reste dans le classique des jeux d’arcade. Vous utilisez seulement deux boutons et un stick.
Le premier sert à tirer et le second permet de lancer les grenades. Commando ne demande aucun apprentissage et combien de joueurs de mon âge ont joué à ce personnage.

Nous ne pouvons pas pester face au maniement puisque le militaire se dirige au doigt et à l’œil. Par contre, la difficulté demandera beaucoup d’attention, car les stages devront être parfaitement mémorisés, si vous voulez continuer le massacre.
De plus, la version arcade ne possédait pas de continus illimités et les crédits partaient vite en fumée. La version Psone testée contient des continus infinis, au combien pratique.


Commande, commando

Malgré une réalisation qui risque de faire sourire certains, le soft de Capcom reste toujours d’actualité, car ce dernier profite de son ancienneté pour le faire découvrir aux nouveaux joueurs à travers des compilations.
On reprochera l’intérêt de ce titre et pourtant son but est défouler notre appétit de destruction massive.

Les petites séquences au fin de stage comme Super Joe qui fume une cigarette ou bien boire une rasade de Whisky ont su récompensé les plus vaillants. Ces animations félicitent le joueur et nous encouragent à continuer les autres niveaux.
De plus, le défi des Hight score contribue toujours à s’améliorer. Le fan sera satisfait de voir inscrire ses initiales dans le tableau.

Commando est un titre qu’on ne doit pas négliger avec des musiques désuètes et des bruitages façon bip, bip. Mais l’esprit arcade y vit toujours et le plaisir de jeu demeure à jamais dans nos mémoires.


- Jeu d’arcade pur et dur,
- Ambiance militaire forte,
- Prise en main immédiate,
- Défoulant malgré une réalisation ancienne.

- Difficulté,
- La concurrence.

Graphismes : 13
Maniement : 17
Son : 12
Durée de vie : 17
Scénario : -

Note Globale : 15.00/20

Liens vers les Oldies test :

Cabal
Mercs

Video :

Jeu testé par le site Gamopat

Jeu testé sur Psone Capcom Generations, série Blazing Guns, Images issus de plusieurs sites dont 1980.com, (bonne compréhention) Merci à Vanessa Paradis

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Développeur : Blackbone Entertainment
Editeur : Capcom
Genre : Action, 1-3 joueurs (simultanément)
Format : Xbox live arcade, Ps3
Année : 2008


Avec la mode du retrogaming, les éditeurs profitent de leurs anciennes licences pour inonder le marché de manière peu élégante.
Nous devons toujours payer plein tarif, certains titres et nous voyons l’exploitation à outrance de jeux mythiques. Cependant l’éditeur d’Osaka, Capcom change son fusil d’épaule en proposant une refonde complète d’un titre de légende, il s’agit de Commando.

Le classique remis au goût du jour

Récemment les possesseurs de consoles nouvelle générations peuvent à présent retrouver des hits d’autrefois à travers des compilations, cas de Metal Slug Anthology Capcom ou bien Ikaruga disponible depuis quelques semaines sur le service arcade de Microsoft.

Capcom dont les fans attendent le remake de 1941, profite pour créer un nouveau souffle aux jeux typé action avec une teinte de shoot. Certes, Nam 1975 n’est pas une œuvre de cet éditeur et il est toujours agréable d’y jouer.
Commando 3 a été modifié sur tous les points afin d’attirer bien évidemment les jeunes joueurs.



C’est la guerre, mon Colonel !

Dès le lancement du titre, nous avons droit à une présentation sobre et nous sentons déjà floué par ce manque d’ambition, ici pas de belles cinématique d’introduction, place à l’action.
Vous avez un menu qui offre 6 choix comme les succès, le retour au menu arcade, jouer en ligne, etc. Le septième choix a été sans doute déterminant pour les fans, en effet vous jouez à une démo de SSF II HD Remix en béta test. Cette méthode aguicheuse a fait tomber plus d’un fan de cette série.

Capcom ramine la flamme des combattants en manque de Mercs. Je choisis de commencer le jeu en mode solo et vous voici en face de 4 niveaux de difficulté allant de promenade de santé jusqu’à mission suicide ; à savoir que la difficulté bien que réduite sera un écueil pour les débutants.
Le jeu a été traduit en français afin de plaire à tout type de public.


Seul contre tous ou presque

Commando 3 permet de jouer jusqu’à trois joueurs simultanément que ce soit en mode local ou en ligne. Le fait de faire aider par son ami apporte du charme à ce titre et enfin nous ne sommes plus seuls face à hordes ennemies.

Le scénario se déroule à la manière d’un dessin animé où des séquences narrent l’histoire toujours aussi banale mais au combien classique : sauver le monde d’un tyran. Ce dernier a une vague ressemblance à un despote soviétique avec des airs d’un tsar puissant. (Dernier boss, bien sûr)
Les trois héros possèdent plusieurs aptitudes comme la vitesse, la détention de grenade, la santé. Loup, homme de terrain demeure un membre bien équilibré ; Coyote le bourrin de service avec un coté bien frimeur et enfin la femme de l’équipe Renard qui compense son manque de résistance à une vitesse hors norme.



Manette en main

Vous disposez d’une arme de base et de grenades en quantité limité (RT pour grenade et le stick de droit pour le tir). Certes cette configuration surprend, mais au bout de quelques parties, nous trouvons nos marques.
Le stick de gauche gère les déplacements du héros, bien entendu tout ce joue au doigt et à l’œil, ici point de problème.
En plus, des items que vous trouverez au fil des niveaux qui permettent de récupérer de la vie ou bien de changer d’armes ou bien de « gonfler » ces dernières.
La touche LT se montre dévastatrice, car vous lancez une attaque « méga-bombe) où une animation apparaît, Renard projetant des couteaux par exemple. Les soldats sont éliminés sur une large surface du jeu.

A l’image de Mercs, vous conduisez des véhicules comme la Jeep où chaque compagnon d’armes (joueurs) aura son rôle : l’un utilisant la sulfateuse montée sur le toit, l’autre tirant avec son arme de service et le dernier conduira en « toute sécurité ».
A savoir qu’en mode solo, vous n’aurez pas l’intervention de personnages contrôlés par l’ordinateur.
Votre randonnée bien souvent pédestre, les héros devront se couvrir les uns des autres car les ennemis arrivant de toutes les directions et malgré un niveau de difficulté de base, nous enrageons bien souvent face à cette difficulté.

Afin de prolonger la durée de vie, des otages sont dissimulés aux quatre coins des stages. De même, la majorité des décors est destructible.
Par exemple, dans le premier stage, deux lieux regorgent d’otages, mais aussi de bonus comme la croix rouge remplissant complètement votre barre d’énergie. Mais vous devrez savoir partager les objets, si vous voulez survivre.



Beau comme un Dieu, bis

Commando 3 bénéficie d’une belle réalisation façon dessin animé. Il s’agit d’un Cell-shading de bonne facture, mais n’ayant point de téléviseur dernière génération, le jeu a des couleurs chatoyantes pour un univers militaire, un drôle de paradoxe.
Les quelques séquences qui ponctuent le titre, donnent du cachet fort. En effet, après avoir débarqué sur la plage, vous êtes abandonnés par vos supérieurs, pour être récupérés 5 ans plus tard dans une prison.

Le système de scrolling dynamique souffre très peu de ralentissements malgré une action intense.
L’ambiance musicale reste fidèle au titre très pêchu, rythmant parfaitement le jeu, que dire de plus.


Surprise ou supercherie ?

Apportant des éléments repris sur de nombreux jeux de Capcom, Wolf of Battefield (champ de bataille du loup ?) donne du punch à ce genre en ajoutant des éléments comme les combos donnant lieu à des points multiplicateurs (jusqu’à 24X, succès à débloquer également) pour booster le score.
L’esprit guerrier est toujours présent, et ce soft ne trahit pas ses ainés, il se place tout simplement d’actualité avec la convivialité d’un mode local ou en ligne. Cet avantage est fort louable, car les nouveaux joueurs y découvrent un genre complètement oublié et Capcom joue son rôle d’éducateur Oldies.

Malgré une difficulté qui rebutera les plus jeunes, Commando 3 réserve une agréable surprise et donne un nouveau souffle au retrogaming. On retrouve un concept ayant fait ses preuves et dont l’âme demeure toujours aussi forte comme finir le titre à 100 %, libérer tous les otages, « exploser » le score, etc.
De plus, l’éditeur a la bonne idée d’inclure son prochain hit maintes fois repoussé et pourtant le bât blesse.

En effet, Commando 3 permet de jouer avec l’ensemble de la communauté de joueurs et pourtant le joueur français trouve rarement des personnes voulant l’accueillir dans les parties.
Capcom a joué sur le coté nostalgique en incluant la béta de SSF II, et on pourrait oublier facilement Commando 3 malgré cette faible démo.
Les temps de chargements certes peu présents, mais ils nuisent à l’enchainement des missions. Capcom a repris les routines des précédents softs mais pourquoi ne pas avoir inclus les premiers titres du genre en bonus comme le 1er Commando ou bien Mercs comme récompense.
La durée de vie a été rallongée artificiellement par une difficulté d’un autre âge, même avec le mode le plus simple à une seule étoile.

Wolf of Battefield Commando 3 constitue un jeu bien sympathique, jouable à plusieurs et permet un défouloir immédiat. Capcom a ravivé l’esprit de la série en appliquant les dernières vitrines technologiques, mais pourquoi le tarif reste aussi élevé.
Ce jeu se démarque des jeux en téléchargements de la console virtuelle et apporte du souffle au genre.
Vous pouvez prendre ce titre en toute confiance en gardant l’esprit que Capcom surfe sans scrupule sur la vague de la nostalgie, à méditer. (À travers les sujets de la semaine, par exemple).
Je souhaite bon jeu à tous, gardez votre âme de gamer.

- Jeu d’arcade intense en s’inspirant des meilleurs titres dans ce genre,
- Défouloir immédiat, malgré une prise en main ardue au départ,
- Réalisation technique honnête,
- Recherche du score, et les otages à libérer, etc.,
- Jouable en solo ou à plusieurs.

- Tarif pratiqué 800 points sur la console 360, attrait de la démo de SSF II Hd Remix,
- Difficulté pouvant rebuter les débutants.

Graphismes : 15 (Lors d’un impact, le héros indique en japonais sa douleur sous forme d’écrit)
Maniement : 15 (Possibilité de modifier les paramètres, on voudrait jouer sur un stick arcade, bon sang !)
Son : 14 (il manque les bruitages des protagonistes)
Durée de vie : 16
Scénario : -

Note Globale : 15.00/20

Vidéo :

Gameplay, jeux video.fr

Liens vers les Oldies test :

Ikaruga
Jet Set Radio
Metal Slug 1
Nam 1975 par Slaine
Street Fighters 2

Liens vers les sujets de la semaine :

La Console virtuelle
Les remakes.

491ième test
Edité le 13/07/2008 à 02:01