The King of Fighters'97 - Arcade & Neo Geo

The King of Fighters 97

Développeur/ Editeur : SNK
Genre : Baston en 2D, 1-2 Joueur(s)
Format : Arcade, Neo Geo, N.G. cd, Saturn, Psone (import), Ps2 (compilation en import)
Année : 1997


Des firmes ont su nous émouvoir avec leurs séries, cependant garder sa spontanéité reste une gageure surtout au vue de la concurrence. Pourtant, Snk a provoqué de belles émotions en terme de passion videoludique.
Des volets comme Metal Slug passionnent encore les foules, Fatal Fury est plus connu du grand public à l’aide des compilations. Les volets Kof sortaient chaque année pour nous proposer de nouveaux défis, mais est-ce une série qui a perdu de sa jeunesse ?


Prouver à nouveau son savoir

Avec ce quatrième opus, Snk devait encore établir de nouvelles bases, mais aussi garder les fans de la première heure. La gestion des duels à trois personnages avait marqué toute une génération et les épisodes précédents avaient adopté de nombreuses dispositions en matière de jeux de combat tels que la façon d’observer son adversaire, ou bien l’utilisation des esquives, le choix des personnages, … .

Avec plus de 5000 combinaisons possibles, on constate encore plus de protagonistes, soit 29 combattants en gardant le système de « team edit », lancé depuis le kof 95.
En regardant l’introduction, vous voyez le retour de Goro Daimon, ainsi que Billy Kane, un petit nouveau débarque : Shingo Yabuki.
Ce dernier joue un rôle particulier, car il incarne une nouvelle jeunesse et il sert de transfert entre l’ancienne « cavalerie » et prépare en quelque sorte les prochaines évolutions de la série. Cet élève de Kyo possède des coups similaires, mais sa fougue attire les regards de part son aptitude plus désinvolte.
Exit, la « boss team » ainsi que le boss Rugal, ce dernier a été remplacé le dieu Orochi. Cette intrigue a été instaurée dans l’opus précédent. Cette identité bénéficie d’une aisance à se déplacer rapidement, ayant de superbes voix digitalisées ; par contre ce gardien sera le plus simple à vaincre de la série, une première déception.
Iori constituera également le rôle d’un boss, il sera possédé à la manière d’un fou déchainant toute sa haine. Ce type de personnages sera repris par la concurrence et d’autres titres made in Snk.


La course à la puissance demeure toujours un leit motiv à cette période. Les 460 Mégas constituent souvent un symbole de qualité auprès des fans.
Le passage au 97 fut considéré comme un opus douloureux, pourtant Snk avait toujours su innové et prouvé sa qualité de programmation en apportant une richesse dans le gameplay.
Kof 97 se place comme une phase de transition en gardant les bases de la « team Edit », en ajoutant des éléments supplémentaire du point de vue graphique. Pourtant ce titre a engendré un nouveau concept, mais ici on remarque bien que ce volet reste bancal, malgré ces qualités premières, explications.

La rivalité avec les prédécesseurs

Gardant des graphismes de toute beauté en proposant de multiples décors tels que la Chine, Bali, Monaco, un parc d’attraction façon Disneyworld, …ces stages offrent une belle diversité dans les combats.
Ici, la foule se montre très présente, les animations de ces personnes amènent de la vie aux superbes paysages, quoique l’ambiance reste sombre à l’image du volet sorti en 95.
A l’opposé de l’opus précédent, on pouvait reprocher le vide dans les univers proposé, les stages indiquent un grand nombre de badauds suivants les matchs. Le nouvel an chinois fêté dans la rue, les spectateurs suivent vos joutes, à l’image d’hommes déguisés en dragon ; autre exemple un cameraman qui reste derrière vous pour filmer vos exploits.
Les décors évoluent en cours de la partie à l’image d’une scène de concert où les lumières et les spots clignotent de manière plus importante dont le dernier round la boule disco illumine les personnages non jouables.
Malgré des graphismes soignés, l’influence de nombreux éléments présente presque un jeu assez confus, jouez de préférence sur un écran de taille correct (supérieur à 36 cm) et augmenter la luminosité.


Le cœur du jeu propose deux modes de combat : Extra et Advanced. Cette nouvelle innovation sera l’objet de modifications dans les volets suivants.
Snk a voulu inaugurer un nouveau système en matière de gameplay, voulant conserver ces fans, mais aussi attirer d’autres joueurs.

Mettons les choses au point, le premier système (Extra) est complètement inutile, car il perd de sa saveur.
Reprenant la base de kof 94, le système Extra est similaire avec le premier opus. Vous chargez la jauge en appuyant sur les boutons simultanément donnant le droit à délivrer une furie ; par contre la montée en puissance reste trop lente, et vous êtes à la merci des attaques ennemies. L’esquive est de retour, mais pas moyen de contre-attaquer ; un comble face à la violence de Kof 96.
Lorsque votre vie se situe dans le rouge, vous obtenez une furie ; par contre la disparition de course (dash) vers l’adversaire.

Le mode Advanced reprend les attaques de Kof 96 mais avec des changements majeurs.
Vous remarquez la disparition d’une barre à charger, cette nouvelle jauge comporte une nouvelle barre avec trois à remplir.
Cette dernière se complète en « tapant » sur l’ennemi, mais aussi en envoyant des coups spéciaux, une fois remplie une boule verte apparaît et vous pouvez répéter l’opération à trois reprises. Vous disposez d’utiliser vos furies sans contrainte de temps, elles servent également à casser des gardes, gérer des « power charge ».
Par ailleurs, vous pouvez doubler la puissance d’une furie en utilisant les deux réserves d’énergie.
De plus, le système Advanced facilite dans les coups, idéal pour convaincre les premiers venus chercher un titre agréable à jouer.


Toucher différent

Voulant sans doute se rapprocher vers d’autres joueurs, Snk assouplie son maniement, ce qui aboutit à une facilité à sortir les coups ainsi que les furies.
De plus, la réalisation des coups sont similaires face aux productions de son rival Capcom, mais en gardant sa touche personnelle.

Autres manipulations, les enchainements sont simples, en effet lorsque vous réalisez un quart arrière demi-avant, le geste se transforme en bas demi-avant.
Ces raccourcis non volontaires apportent un plus dans les instants critiques. Sans le vouloir, nous remarquons que certains combos permettent à des personnages d’abuser de leurs attaques et d’engendrer des « airs combos ».
Terry peut tout à fait coincer un adversaire et que ce dernier ne puisse plus réagir. On constate l’apparition de « personnages » dits abusés.


Tout pour la musique ?

Bien que Snk ait montré des impressionnantes qualités sur ces jeux. La série Kof a toujours eu des thèmes dynamiques, apportant une touche de qualité indéniable.
La première fois que nous jouons à ce titre, nous sommes surpris par la manque de musiques sur certains stages dont celui de la Chine, alors pourquoi ? Nous pouvons émettre déjà avis, malgré la puissance de la cartouche, les concepteurs n’ont pas eu la capacité d’incorporer des thèmes. Autre possibilité, les programmeurs ont voulu attribuer une touche sombre à leur jeu, nous retiendrons la seconde proposition.

A l’apparition de quelques personnages comme Athéna détient leur propre musique, ainsi que des équipes tels que celle des Orochi (Yashiro, et les autres), les musiques marquent bien l’ambiance. Pour les autres stages, vous écouterez quelques bruitages dont le bruit de la foule, les feux d’artifice.
Nous resterons sur notre faim, malgré les quelques morceaux de bravoure.


The King of Fighters’97, le jeu de trop?

Quelques nouveautés bien sympathiques prouvent le savoir faire de Snk à l’image d’un “super coup” où l’écran devenant noir, le temps stoppé, cet effet graphique montre les petit plus attirant l’œil.
L’aspect graphique indique une nouvelle fois la course à la puissance et les personnages ont gagné en animation et la gente féminine se montre plus agressive avec l’arrivée de Blue Mary (issu de Fatal Fury 3)

La nouveauté reste dans le gameplay où Snk recherche à chaque épisode de s’améliorer, cherchant la perfection et de satisfaire tous les joueurs. Avec les deux modes présents, ce titre garde les premiers kofeurs et attire les autres en incluant une simplicité à réaliser les coups et les furies.

Malgré une hausse de puissance, les concepteurs ont gardé un aspect sombre au titre en incorporant des stages sublimes mélangé à un scénario particulier.
Le manque de musiques constitue une véritable faiblesse dans ce jeu, et ce malgré quelques thèmes puissants.

The King of Fighters’97 joue le rôle de transition, en voulant garder un gameplay vieux de quatre ans et incorporer un nouveau style de combat. Le joueur lambda vous affirmera que le jeu se place comme un titre manquant son objectif.
Pourtant, ce kof représente l’ossature de l’édition suivante pour marquera un plus grand nombre de joueurs. Snk a lancé un projet audacieux en créant ce volet 97, car il fallait toujours s’améliorer afin d’éviter la routine.
Kof 97 demeure un jeu de baston honorable qui mérite d’être connu en raison des nouveautés intégrées et de la démarche risquée de l’éditeur.





- Une série bien installée sur le marché de l’arcade, Concept de la Team Edit ayant fait ses preuves,
- De nouveaux décors et des protagonistes charismatiques,
- Pari audacieux avec deux modes de combat,
- Prise en main destinée à tous,
- Réalisation Technique de qualité.

- Le manque de musiques,
- Boss final décevant.


Graphismes : 15.00/20 (certains stages trop sombres)
Maniement : 16.50/20
Son : 14.50/20
Durée de vie : 16.00/20
Scenario: -

Note Globale: 15.00/20


Images issues de Jeux video actus, Neo arcadia et collection personnelle

Lien Video :

Introduction, source You Tube

Lien vers les Oldies test :

Fatal Fury 3 (réalisé par Sky-1664)
Metal Slug
The King of Fighters’94
The King of Fighters'94 (réalisé par Sky-1664)
The King of Fighters’95
The King of Fighters’96 (réalisé par Sky-1664)

562ième test
Edité le 26/01/2009 à 19:33