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Les Dossiers de la Rédaction : Resident Evil et le Survival Horror



Sortie le 26 Juin 2009 , Nintendo Wii Sortie le 12 Septembre 2002 , GameCube , GameCube Sortie le 04 Juillet 1998 , Playstation 1 Sortie le 07 Avril 1998 , Playstation 1 , Sortie 1997 sur Saturn
Publiée le 12/03/2009 à 21:03, par Virgile

Les Dossiers de la Rédaction : Resident Evil et le Survival Horror

Resident Evil : Code Veronica, retour aux sources


Resident Evil 3 fut le dernier opus de la série principale à paraître sur la première PlayStation. La Dreamcast avait déjà envahi les boutiques japonaises avant même la sortie de cette troisième itération sur la machine de Sony. La plateforme de Sega, seule dans l'attente de ses concurrentes (la PlayStation 2, la Gamecube et la Xbox), se profilait donc comme la plateforme désignée pour le prochain épisode de la série. Développé parallèlement à Resident Evil 3, Resident Evil : Code Veronica débarque au Japon en février 2000, soit cinq moins à peine après la sortie de ce dernier. Pour de nombreux joueurs, cet épisode tutoie les sommets atteints par le premier volet. Certains affirmant même qu'il s'agit là du meilleur épisode de la saga, point final.

Vidéo #2 - Introduction

Resident Evil : Code Veronica X : Vidéo #2 - Introduction


Resident Evil : Code Veronica X
Trois mois après l'éradication de Raccoon de la face du globe, Claire Redfield n'a pas abandonné ses recherches et continue d'enquêter sur la disparition de son frère, Chris. Son investigation la mène en France, dans les locaux parisiens d'Umbrella Inc. Là-bas, la jeune femme rencontre une résistance lourdement armée à la solde de la firme. Malgré ses nouveaux talents de flingueuse digne de Chow-Yun-Fat dans un John Woo, la jolie Claire est arrêtée par un des porte-flingues d'Umbrella, Rodrigo Juan Raval. Ignorant tout du sort qui lui est réservé, Claire est embarquée à bord d'un hélicoptère par delà les mers et se réveille allongée sur le sol crasseux d'une geôle, face contre terre. Miracle ou heureuse coïncidence, l'île sur laquelle elle se trouve désormais retenue essuie un bombardement ravageant une bonne partie des installations d'Umbrella. Désemparé par la catastrophe, Rodrigo n'a dès lors plus aucune raison de maintenir Claire captive. Celle-ci ne tardera pas à découvrir que l'attaque a libéré le virus T sur l'île désormais infestée de créatures mutantes. Plus tard, sa rencontre avec le jeune Steve Burnside s'avèrera déterminante pour la suite des évènements ...

« L'exploration de la folie d'Alfred constitue ainsi le thème privilégié de Code Veronica. »


De ce point de départ rappelant immanquablement les prémisses de Resident Evil 2 (incident, propagation du virus, chaos), Capcom développe l'intrigue la plus complexe de toute l'histoire de la saga. Un long périple hanté par les figures dérangées des jumeaux Ashford, Alfred et Alexia, petits-enfants d'Edward Ashford l'un des fondateurs d'Umbrella. Petit à petit, Claire lèvera le voile sur leurs mystérieuses origines, leur relation quasi-incestueuse et la décadence de leur illustre famille. Le manoir des Ashford et ses alentours marquent d'ailleurs un retour aux racines horrifiques du premier volet.

Vidéo #3 - Découverte de l'île

Resident Evil : Code Veronica X : Vidéo #3 - Découverte de l'île


Des décors aux inspirations gothiques très marquées où domine une architecture grandiloquente. Les lieux semblent avoir été marqués par la dépravation d'Alfred. Un environnement profondément malsain, presque monstrueux, d'où résonnent les éclats de rire de l'aristocrate dégénéré. Au travers de ses souvenirs d'enfance, ses portraits de famille, ses ignobles salles de torture, le tyran dévoile peu à peu sa noirceur autant que ses blessures. L'exploration de la folie d'Alfred constitue ainsi le thème privilégié de Code Veronica. Evidemment, le jeu ne pouvait se passer du traditionnel centre de recherches et s'achève donc en Antarctique dans une ancienne station minière reconvertie en laboratoire expérimental. Un vaste complexe abritant d'ailleurs une réplique du hall principal du manoir Spencer (Resident Evil).

Resident Evil : Code Veronica X
Aux côtés de Claire, le jeune et arrogant Steve Burnside se révèle petit à petit. D'un sidekick irritant voire carrément insupportable par moment, le sosie de Di Caprio gagne progressivement en charisme et en épaisseur pour devenir un protagoniste touchant. Son background torturé et sa relation naissante avec Claire donneront lieu à quelques très grands moments d'émotion. Nous éviterons d'en dire trop, mais sachez qu'une scène absolument bouleversante vous attend dans le dernier tiers du jeu, du genre de celles capables de vous arracher une larme devant votre écran. Une intensité rare pour un personnage sur lequel on n'aurait pourtant pas misé sa chemise. A noter qu'à l'instar des précédents opus, Steve est régulièrement mis entre les mains du joueur le temps de quelques excursions hors du chemin emprunté par Claire.

Enfin, Code Veronica marque le retour de Chris dans les derniers instants du jeu mais aussi et surtout celui d'Albert Wesker présumé mort à la fin du premier épisode. Deux come-back très attendus des fans pour une confrontation au sommet. Nous découvrons alors un Wesker surhumain, manifestement dopé par quelque mystérieuse manipulation. L'ancien leader des S.T.A.R.S. affirme d'ailleurs travailler pour une organisation bien secrète dont nous ne savons que bien peu de choses à l'heure actuelle. A noter que la destruction définitive d'Umbrella promise par Chris à la fin du jeu ne trouvera sa réalisation que dans un scénario inédit de Resident Evil : Umbrella Chronicles. Le lien est ainsi fait entre Code Veronica et Resident Evil 4.

« S'il subsiste encore quelques angles de caméra fixe, de nombreuses scènes utilisent des cadrages dynamiques »


Resident Evil : Code Veronica X
Pour la première fois dans l'histoire de la série, Resident Evil : Code Veronica abandonne la 3D pré-calculée des décors pour un rendu en temps réel intégral. S'il subsiste encore quelques angles de caméra fixe, de nombreuses scènes utilisent des cadrages dynamiques. Sans atteindre le brio d'un Silent Hill dans ce domaine, Code Veronica parvient tout de même à tirer parti de ce choix en accompagnant l'action de travellings discrets. Fatalement, la qualité des environnements en pâtit légèrement mais le titre gagne dans le même temps une homogénéité visuelle qui faisait défaut aux trois premiers volets. Reste malheureusement que le titre a plutôt mal vieilli tandis que la première trilogie reste beaucoup plus regardable (à l'exception peut-être du premier épisode).

En définitive, Resident Evil : Code Veronica aura marqué bien des amateurs de la saga. La puissance des émotions délivrées par son histoire, ses personnages et sa mise en scène explique pour beaucoup l'estime que continuent à lui porter ces derniers. Pourtant, il s'agira là de l'une des dernières itérations de la série à développer l'approche horrifique formalisée par le premier volet. Resident Evil 4 est déjà en chemin et avec lui quelques bouleversements qui transfigureront la série... à jamais ?
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