flechePublicité

Dossier de la Rédaction : la saga King Of Fighters



Publiée le 28/08/2009 à 19:08, par Virgile

Dossier de la Rédaction : la saga King Of Fighters

The King Of Fighters ‘95


The King Of Fighters
Alors que certains membres de l’équipe de développement craignait des ventes décevantes, il s’est avéré que le titre a bien fonctionné, autant sur MVS et AES que NeoGeo CD. Les joueurs se sont donc montrés partants pour donner corps à la vision de SNK : proposer des éditions annuelles sur le long terme. L’éditeur / constructeur se met donc en branle et s’active rapidement sur une suite évidemment nommée The King Of Fighters ’95.

Si vous avez consciencieusement lu le pavé s’étalant un peu plus haut, vous aurez retenu que le principal reproche adressé à l’épisode ’94 concernait l’impossibilité de constituer sa propre team. Le 25 juillet 1995 l’opus ’95 déboule dans tous les bons game centers du Japon et apporte enfin ce que les joueurs réclamaient à corps et à cris : la création d’équipe. Une fois de plus cet apport peut sembler insignifiant, mais il a profondément révolutionné le jeu de combat en libérant tout le potentiel de la formule élaborée par SNK. Enfin KOF nous montre son vrai visage et prend son envol. Alors que certains titres de la presse en ligne américaine totalement ignares dans ce domaine à l’époque massacrait le jeu dans leurs colonnes, les fans ne s’y sont pas trompés : The King Of Fighters ’95 fut un immense succès (toutes proportions gardées).

Paradoxalement il s’agit d’un titre assez peu connu et/ou apprécié au sein de la communauté des koffeurs. Il faut dire qu’en dehors de la création d’équipe, cet opus ’95 ne va pas chambouler les fondements de son prédécesseur. Le casting, par exemple, n’accueille pas de personnages supplémentaires mais voit la disparition de la team des sportifs au profit de trois nouveaux lascars : Billy Kane, le bras droit tabacophobe de Geese Howard dans Fatal Fury, Eiji Kisaragi, le ninja apparu dans Art Of Fighting 2 et Iori Yagami, nouveau venu, rival de Kyo en tant que membre du clan Yagami et qui deviendra l’un des personnages les plus populaires de la saga. Au final, le compteur de personnages restera donc bloqué à 24 têtes réparties en huit équipes avec, en bonus, Saisyu (le père de Kyo, chef du clan Kusanagi) et Rugal à débloquer à l’aide d’un code.

Vidéo #2 - The King Of Fighters '95

The King Of Fighters : Vidéo #2 - The King Of Fighters '95


The King Of Fighters
En termes de gameplay on dénombre tout de même quelques subtilités toutes fraîches mais, une fois encore, rien de bien révolutionnaire. Premièrement, le tempo des matchs hausse d’une cadence et le titre acquiert un rythme plus nerveux que celui de l’épisode ’94. Cette vitesse n’est d’ailleurs pas pour rien dans le succès du jeu. Deuxième ajout notable, la possibilité de porter un coup simple consécutivement à une esquive. Autrefois purement défensive, l’esquive peut désormais être l’occasion d’une contre-attaque et gagne donc en importance. En parlant de contre-attaque, il est également possible d’asséner un coup spécial voire, pour les plus aguerris, un Desperation Move immédiatement après avoir gardé un coup mais uniquement si la jauge de puissance est au maximum. Une manœuvre très délicate à réaliser mais diablement efficace. Enfin, KOF 95 introduit deux niveaux de saut : simple et long.

The King Of Fighters
The King Of Fighters
The King Of Fighters


En plus de ces ajustements apportés au gameplay, KOF ’95 introduit un certain nombre de nouvelles techniques pour quelques personnages dont le célèbre Power Dunk de Terry. Un personnage comme Joe Higashi voit ses techniques assignées à de nouvelles manipulations (quarts et demi-cercles, dragon plutôt que concentrations). Ralf et Clark se distinguent beaucoup plus que dans l’épisode ’94. Bref, ce nouvel opus évolue par petites touches. Mais c’est surtout des points de vue visuel et sonore que The King Of Fighters ’95 fera la différence.

The King Of Fighters
Le titre brille en effet par ses décors travaillés, beaucoup plus fins que ceux de l’épisode précédent. Tout comme dans ce dernier, certaines aires de combat se dévoilent par une petite mise en scène : le superbe stage de la team Kyokugen Ryû (Ryo, Robert et Takuma) nous installe sur une plateforme en élévation durant les premières secondes du combat, celui de l’équipe coréenne s’ouvre un coup de tonnerre enflammant un arbre en arrière plan, bref de petites introductions qui ajoutent encore au cachet des aires de combat. Et que dire de la magnifique bande-son de ce deuxième volet ! On se souvient encore avec émotion des thèmes des équipes Fatal Fury, Kim, Art Of Fighting ou encore Psycho Soldier. Un superbe travail que seule la version NeoGeo CD (puis PS2 par la suite) est à même d’honorer.

Malgré ses quelques apports, The King Of Fighters ’95 restera un épisode sous-estimé. Et cela est bien dommage car le titre a de la ressource et, dans un style beaucoup plus classique que les dernières itérations de la série, offre des combats nerveux et techniques. Il s’agit assurément d’un titre à découvrir pour les joueurs arrivés sur le tard et à redécouvrir pour ceux qui l’auraient survolé. Mais, finalement, si cet épisode ’95 est resté assez méconnu c’est en grande partie parce qu’il a rapidement été éclipsé par …


The King Of Fighters
The King Of Fighters
The King Of Fighters
Chargement des commentaires...
( les afficher maintenant )
flechePublicité

LES OFFRES

Partenaires Jeuxvideo.fr

Idées cadeaux JV

flechePublicité
flechePublicité