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Dossier de la Rédaction : la saga King Of Fighters



Publiée le 28/08/2009 à 19:08, par Virgile

Dossier de la Rédaction : la saga King Of Fighters

The King Of Fighters 2002


The King Of Fighters
En 2001, Eikichi Kawasaki, fondateur de feu SNK, met sur pieds une nouvelle structure : Playmore. Le même homme fondait quelques mois plus tôt le studio Brezzasoft. Via cette nouvelle société, Kawasaki souhaite mobiliser sous la même égide toutes les forces vives de l’ancien SNK. Il se charge alors de faire l’acquisition des franchises laissées en friche et parvient à rassembler la totalité des anciens actifs de Shin Nihon Kikaku. Il ne lui restait donc plus à ce dernier qu’à retrouver son nom, celui qui l’avait fait connaître auprès des joueurs du monde entier. Pour cela il faudra attendre l’année suivante et l’annonce du baptême de ce conglomérat de structures sous l’appellation SNK Playmore.

Mais en cette année 2002, Playmore et Eolith – deux sociétés dont Eikichi Kawasaki fait partie des fondateurs – travailleront de concert pour donner naissance à la nouvelle édition de The King Of Fighters. Après un épisode 2001 très controversé, les deux sociétés décident de revenir au classique 3 VS 3 qui fit le succès de la série jusqu’à l’édition ’98. Le 10 octobre sort donc KOF 2002, un épisode dream match comme l’était KOF ’98. La formule est donc la même : s’extraire de la chronologie de la série – le chapitre NESTS s’est achevé avec l’épisode 2001 – et proposer un casting réunissant personnages disparus, mis à la retraite et indéboulonnables de la série. Une recette susceptible de convenir aux déçus de l’épisode 2001 et ne nécessitant pas un travail colossal puisqu’aucun personnage inédit ne fait son apparition.

Vidéo #9 - The King Of Fighters 2002

The King Of Fighters : Vidéo #9 - The King Of Fighters 2002


The King Of Fighters
Pour autant, un certain nombre de personnages connaissent des modifications notables. La KOF ’98 Team réunissant Yashiro, Chris et Shermie a été redessinée et jouit de nouvelles stance et animations, au même titre que le personnage de Vice. Takuma a complètement changé de style et devient beaucoup plus porté sur le corps à corps. Enfin, d’autres acquièrent de nouvelles techniques, comme Terry et son double bourre-pif réalisable avec un dragon poing. En somme, à défaut de proposer un cast renouvelé, Playmore et Eolith ont tout de même fait l’effort d’apporter un peu de fraîcheur. Et avec un total de quarante-quatre protagonistes KOF 2002 va encore un petit peu plus loin que son prédécesseur. A noter que Omega Rugal fait son grand retour en tant que boss de cet opus alors qu’il avait été évincé de ce poste dès l’épisode ’96. Normal me direz-vous, le bougre est mort et enterré.

The King Of Fighters
The King Of Fighters
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The King Of Fighters
Mais, comme nous l’évoquions plus haut, KOF 2002 se distingue avant tout par son gameplay opérant un retour à la formule ’98 : des équipes de trois personnages, pas de Striker, une jauge de cinq niveaux conditionnant l’utilisation des Desperation Moves et du MAX Mode, bref le jeu nous installe en territoire connu. Pour les moins persévérants, ce KOF 2002 a des airs de KOF ’98 limité au mode Advanced. Pourtant, la création de Playmore et Eolith cache une richesse insoupçonnée révélée par l’utilisation du MAX Mode. Plus qu’une resucée du mode Avanced - bien qu’il partage certaines particularités avec ce dernier - il permet au joueur de lier des coups spéciaux qui, en état normal, ne peuvent l’être. Par exemple, Kyo peut enchaîner à plusieurs reprises ses 114 Shiki Aragami (quart de cercle avant et poing faible) et 115 Shiki Domu Kami (quart de cercle avant et poing fort). Et encore il s’agit là d’une possibilité parmi les plus basiques, les variations étant extrêmement nombreuses.

Le MAX Mode a également la particularité de pouvoir être enclenché pendant un combo ce qui permet de ne dépenser un stock de power qu’après avoir violé la défense de l’adversaire et de rentabiliser celui-ci au maximum. Toutefois, le timing assez serré de cette manœuvre la réserve aux plus expérimentés. Enfin, Les Super Desperation Move requièrent un stock de power en plus du MAX Mode. Un deuxième stock supplémentaire et c’est un meurtrier Hidden Super Desperation Move qui s’abat sur l’adversaire. En somme, le MAX Mode est une évolution de l’Advanced Mode révélant au joueur un horizon de possibilités offensives totalement inédites. Les aficionados de la série accueilleront ce nouveau système avec enthousiasme et KOF 2002 parviendra, en partie, à rallier à sa cause les déçus des épisodes 2000 et 2001.

The King Of Fighters
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The King Of Fighters


The King Of Fighters
Visuellement, en revanche, l’inspiration semble avoir abandonné l’équipe en charge du design. Nous parlions plus haut de nouvelles postures pour les personnages de Yashiro, Chris, Shermie ou encore Vice, et bien le résultat s’avère plutôt raté. Nous sommes loin de leur immense classe dans les opus ’97 et ’98. Mais le pire se trouve certainement en arrière-plan : les décors sont, pour beaucoup, dans la veine de ceux de KOF 2001. Tristounet voire carrément vides, l’ambiance n’est pas à la fête. Certes le jeu se veut sombre avec des ciels orageux et des teintes grisâtres. Une atmosphère que l’on apprécie ou pas. Mais le problème vient une fois de plus de l’aspect désespérément figé des aires de combat. A part deux ou trois éléments habillant les arrière-plans (drapeaux, éclairs zébrant le ciel ou spectateurs grossièrement dessinés), il s’agit la plupart du temps de vulgaires bitmaps sans profondeur. Où sont donc passées les introductions de niveaux des épisodes ’94 et ’95 ? Les scrollings différentiels, les changements de luminosité au fil des rounds et, plus simplement, la variété des ambiances ? Envolés, tout comme l’inspiration du (des ?) compositeur(s). En effet, la bande-son est une fois encore en retrait, correcte mais sans grand panache.

Fort heureusement, cet épisode, très apprécié des amateurs de la série, a été récemment réédité sur PlayStation 2 puis arcade sous le titre The King Of Fighters 2002 : Unlimited Match. Tout comme KOF ’98 : Ultimate Match, cette version apporte un bon paquet de nouveautés. Tout d’abord, le casting passe de 44 à … 66 personnages ! Un roster monstrueux, le plus imposant qu’un jeu de baston ait jamais compté à ce jour. Le titre a également connu quelques petits ajustements et, surtout, un sacré boulot sur les décors, pour la plupart entièrement renouvelés. Bref, cette réédition a, du coup, beaucoup plus de tenue que l’original et connaît actuellement un très grand succès auprès des fans. Mais reprenons le cours de notre histoire avec …


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