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Forum EyePet
Sortie le 23 Octobre 2009
,
PS3 Sortie le 05 Novembre 2010
,
PSP
Eyepet
Page 3 sur 4 / Total : 79 résultats
Pas d'excuse STP sinon je serais dans l'obligation de te censurer pour hypocrisieplay32 a écrit:
Je l'acheterais bien pour ma nièce ^ ^)
Ryuken a écrit:Pas d'excuse STP sinon je serais dans l'obligation de te censurer pour hypocrisieplay32 a écrit:
Je l'acheterais bien pour ma nièce ^ ^)
Mais non, je suis sérieux. Je le prendrais pour elle (j'y jouerai avant quand même ^^). 
Test complet
Les meilleurs moments de EyePet arrivent sans prévenir. Prenez la façon dont votre nouvel animal de compagnie virtuel vous saute dans les bras avec désinvolture quand vous croisez son chemin en agitant un de ses nombreux jouets et gadgets. Si vous le surprenez, le même mouvement le fait accidentellement tomber à la renverse sur son adorable petit derrière en fourrure et, si vous avancez un orteil dans le décor, il ira trottiner tout autour pour découvrir de quoi il s'agit.
Ces petits moments sont si naturels et si naturellement confiants en leur capacité à créer l'illusion qu'il y a vraiment une sorte de petit singe éprouvant des sentiments sur votre parquet, que l'on pourrait facilement les considérer comme allant de soi et oublier que l'alternative au meilleur ami de l'homme que propose Sony fait tranquillement évoluer le PlayStation Eye dans de nouvelles directions. Enfin, relativement tranquillement.
Vous êtes introduits dans le monde d'EyePet par un savant paternel, qui vous dit qu'il recherche ces petites créatures curieuses par le biais d'une vidéo qui explique également ce qu'il faut faire pour mettre en place votre caméra ? il faut la mettre environ à hauteur du genou, l'objectif pointé vers le sol - et vous détaille point par point comment prendre soin d'EyePet.
En tant que vitrine de ce dont sont capables les caméras des consoles et la capture du mouvement, ce qui suit mérite des applaudissements. La technologie connaît fatalement parfois quelques ratés, mais elle est utilisée à des fins si délicieusement farfelues qu'il peut paraître injuste de la critiquer. Malheureusement, il nous faut la critiquer, car la réalisation adorable de cette forme de vie numérique ne s'accorde pas toujours au cadre de jeu auquel elle a été intégrée.
J'ai tout de suite regretté cette capture d'écran.
Votre animal familier arrive sous la forme d'un oeuf, et même cette phase initiale provoque des irritations qui ne disparaissent jamais vraiment tout à fait. Vous devez tout d'abord réchauffer l’oeuf en utilisant un radiateur. Le jeu est accompagné d'une « carte magique », qui n'est qu'une carte en plastique noire avec en son centre un carré blanc où est reproduite l'empreinte d'une patte.
La caméra lit cette image pour calculer comment vont apparaître les objets du jeu. Si vous placez, par exemple, la carte sur le plancher, un radiateur apparaît à l'écran au-dessus de celle-ci. Vous mettez le radiateur en route en appuyant sur le bouton du dessus, mais il faut effectuer en permanence un mouvement ondulatoire bizarre et franchement malcommode de façon à maintenir le bouton enfoncé assez longtemps pour qu'il réchauffe l'oeuf.
Dès qu'une fêlure apparaît, vous faites rouler doucement l'oeuf sur lui-même. C'est à ce moment-là que l'on rencontre le problème le plus important ? on ne peut jamais totalement ignorer le fait que l'on interagit avec des objets intangibles et l'absence de repères sensoriels fait que découvrir le bon rythme pour bercer l'oeuf est plus pénible que ça ne devrait l'être. Vos mains dérivent au travers et derrière l'objet que vous essayez de « toucher » et, quand elles ne font pas ce que vous voulez faire, il n'y a pas d'autre alternative que de continuer à gesticuler.
Heureusement, quand la petite bestiole sort de sa coquille, les choses s'améliorent considérablement. Vous pouvez la chatouiller et elle se mettra à ronronner et babiller, pour finalement se mettre sur le dos pour vous inviter à lui chatouiller le ventre. Tapotez vos doigts sur le parquet et elle courra après en sautillant comme un chaton. Agitez vos doigts en l'air et elle sautera pour essayer de les attraper.
C'est très mignon, mais pas vraiment suffisant pour jeter les bases d'une expérience de jeu satisfaisante. C'est là où rentrent en jeu la science EyePet. Le « Programme de l'Animal de compagnie » dans le menu pause vous embarque dans une série de tests et de défis journaliers mettant en jeu et faisant évoluer vos interactions avec votre animal familier. Le trampoline est assez basique, mais une fois que vous avez obtenu le carnet de croquis, vous commencez à voir tout ce que peut faire le logiciel.
Griffonnez un dessin sur un bout de papier, tendez-le à la caméra et votre EyePet essaiera de le reproduire. Cela ne fonctionne qu'avec de gros traits noirs bien appuyés (le feutre est ce qu'il y a de mieux, le crayon est un désastre) mais l'effet est à la fois impressionnant et immersif. Bien que le Natal de Microsoft soit sans doute capable de restituer des nuances émotionnelles à partir de telles interactions, il n'en demeure pas moins que le simple frisson de voir votre dindon instantanément imité à l'écran montre qu’une bonne vieille webcam a encore de la ressource.
L'illusion est malheureusement légèrement gâchée lorsque l'on réalise que l'on n'a pas vraiment à dessiner ce que vous demande le savant. Ce grand benêt m'a décerné un flot de louanges (ce qui était prévisible) alors que j'avais dessiné une tête de dessin animé à la place d'un poisson, et le résultat à l'écran dépend de l'éclairage. Les croquis effectués à la lumière du jour sont nets et presque parfaits, tandis que ceux dessinés le soir sous un éclairage électrique sont souvent médiocres et mal reproduits.
Même si ce truc du dessin est amusant en soi, le jeu met la barre un peu plus haut en vous donnant un peu plus tard la possibilité de dessiner des voitures, des avions, et même des robots qui seront ensuite transformés en objets 3D pour que votre EyePet joue avec.
Emmener son compagnon à fourrure dans un avion que l’on vient de griffonner et décoller du tapis du salon pour voler à travers les nuages jusqu'à la lune est un moment de pur bonheur. Il est également difficile de ne pas être conquis par les fonctions musicales, qui vous permettent de chanter un air à votre EyePet et de l'écouter ensuite vous le rechanter avec la voix gazouillante et haut perchée d'un Mogwai. Il peut apprendre des douzaines de chansons et, même si les arrangements complexes se perdent en route, c'est néanmoins une utilisation adorable du micro de la PlayStation Eye.
Cependant, malgré tous ces moments naturellement charmants, d'autres éléments beaucoup plus maladroits rappellent le début de jeu lourdingue et mettent à mal les bonnes dispositions dans lesquels vous mettent les superbes graphismes. Les temps de chargement ont tendance à être un peu longuets, tandis que les objectifs de quelques défis sont d'une imprécision énervante, un problème encore aggravé par le côté immatériel de l'expérience.
Expérience 1 : EyePet, et c'est décevant, s'avère très résistant à l'écrasement.
Débloquer les outils de jardinage, par exemple, vous permet de faire pousser des fleurs sur le tapis de votre salon ? l'EyePet creuse les trous, vous plantez les graines et votre animal de compagnie gambade sous l'eau quand vous les arrosez. Cependant, l'instruction suivante indique de « tapoter la base de la fleur pour la cueillir ». J'ai essayé pendant cinq minutes sans résultat, tapant désespérément sur la fleur, et puis cela a marché comme par enchantement et la fleur a disparu.
Le manque de retours ou d'explications gâche une trop grande partie des nombreux défis du jeu. Dans l'un d'eux, il faut s'allonger sur le parquet et prendre une photo de vous avec votre EyePet ? mais je n'ai pas encore pu prendre une photo qui corresponde aux critères. Après de multiples tentatives ratées, je ne sais toujours pas ce que je fais mal.
C'est la même chose avec un autre défi où il faut prendre une photo d'un papillon qui se pose sur le visage de votre EyePet. J'ai fait pousser la fleur et habillé ma bestiole comme on me l'avait demandé, mais le papillon a refusé de jouer le jeu. Il y a ensuite le premier défi avec un robot, où vous devez diriger l'androïde que vous avez dessiné à la main et écraser des pastèques. J'ai ramassé la batte de base-ball, j'ai découvert qu'il fallait maintenir le bouton enfoncé pour charger son attaque (car ce n'est pas expliqué), mais je n'ai pas pu fracasser ces satanées pastèques et le jouet robot n'a donc pas rempli sa fonction. Le genre d’approche minimaliste du jeu n'est cohérent que lorsque les objectifs sont clairs et facilement atteignables après quelques tâtonnements.
il y a aussi le léger inconvénient d'avoir en permanence à tendre la carte à la caméra pour créer la plupart des gadgets. Si vous l'inclinez trop, le gadget disparaît. Si l'on ajoute à cela le léger effet de désorientation que provoque l'image inversée puis retournée de votre pièce, un bon nombre de fonctions simples s'avèrent être une corvée déroutante pour les enfants.
Bien entendu, la technologie ne peut pas fonctionner autrement, mais essayez donc d'expliquer cela à un enfant de sept ans en colère qui veut juste donner un cookie à son animal familier. Mes deux gamins ont tous les deux été enchantés par EyePet, et à l'évidence impressionnés par ses possibilités, mais il est rapidement devenu évident que c'était à moi qu'il allait incomber de réussir les défis tandis qu'ils regarderaient en me criant des instructions et en agitant de temps en temps leurs doigts pour attirer l'attention de notre bestiole, Trumps (oui, nous sommes des gens sans prétention).
La qualité du contenu n'est pas un problème, dès lors que l'on vous abreuve de nouveaux objets, costumes, et matériaux de construction à une fréquence soutenue. Bizarrement, malgré la structure basée sur une évolution journalière, vous pouvez débloquer du matériel correspondant à un grand nombre de jours simplement en jouant en continu ? il est plus qu'étrange de voir un scientifique apparaître pour vous présenter le quatrième jour alors que vous n'avez joué qu'une après-midi.
Vous pouvez aussi établir des « Rapports sur votre Animal » en évaluant ses signes vitaux ? la faim, la propreté, la stimulation mentale et l'exercice ? mais le jeu ne vous permet d'établir un rapport que lorsque toutes les statistiques sont excellentes. Non seulement c'est un exemple scandaleux de la façon de bidouiller un rapport en ne prenant que les données qui vous intéressent (peut-on savoir, monsieur, quel institut scientifique vous dirigez ?), mais cela indique clairement de surcroît qu'il est pratiquement impossible de faire quelque chose qui esquinte trop votre animal.
C'est l'autre défaut majeur de la conception d'EyePet. Il n'y a pas vraiment grand-chose en jeu et votre animal ne montre aucun signe d'évolution de croissance. Le jeu comporte 15 « jours » renfermant 60 défis, mais ils ne tardent pas à tous se ressembler un peu. Mis à part les chansons, il n'y a pas beaucoup de compétences persistantes ou de tours à enseigner à votre EyePet, vous ne faites donc les choses que pour le simple plaisir de les faire. Cela fonctionne parfaitement les premiers jours où l'on ne cesse de s'émerveiller, mais le pire est à craindre quant aux perspectives à long terme pour les possesseurs d'EyePet.
Cette bulle projette une ombre sur mon parquet ! Quelle sorte de magie noire est à l'oeuvre ?
Les tamagotchis sont indéniablement beaucoup moins sophistiqués, mais ils proposent à la fois un challenge en temps réel consistant et des éléments plus motivants pour incarner le papa gâteau. Tous les EyePets se ressemblent, indépendamment des coiffures et des habits que vous leur choisissez, et il n'y a jamais aucun danger qu'ils meurent ou qu'ils évoluent différemment pour devenir chacun unique en leur genre.
L'absence de fonctionnalités en ligne semble aussi une occasion manquée. Il existe bien entendu un EyePet Store, où l'on peut télécharger de nouvelles babioles - certaines d'entre elles étant gratuites ? mais l'absence de toute fonction sociale est étonnante. Les échanges d'objets, par exemple, vous apporteraient une motivation supplémentaire pour continuer à vous acharner à déverrouiller de nouveaux éléments, tandis que l'option de visiter d'autres EyePets dans une zone commune séparée, faisant déborder le jeu des confins du tapis en face de la télévision, serait des plus bienvenues.
Vous ne pouvez même pas envoyer des photos ou des clips vidéo à des amis à partir de l'intérieur du jeu. Vous devez préalablement les exporter vers le dossier PS3 adéquat, pour les envoyer ensuite avec une messagerie normale. Alors que Noby Noby Boy permet de charger des clips vidéo sur YouTube durant le gameplay, la médiocre utilisation par EyePet des capacités en ligne de la PS3 est très décevante.
Bien entendu, un jeu sur un singe aux grandes oreilles n'allait pas être totalement consacré à une démonstration technique. Ce n'est pas la façon dont on est supposé y jouer ? ou, plus précisément, dont on est supposé jouer avec. C'est tout autant un jouet qu'un jeu et, en dépit des approximations de l'interface et quelques bizarreries structurelles illogiques, il est tout à fait impossible de ne pas l'aimer. Si vous trouvez le concept attrayant, il y a sans doute là suffisamment de choses pour mériter une exploration plus poussée et, quand tout se déroule au mieux, c'est une des expériences les plus charmantes que l'on puisse goûter sur les consoles de salon.
Il est simplement regrettable que même si EyePet a clairement été conçu pour mettre en relief le hardware du PlayStation Eye, il ne teste jamais les limites du genre de la vie virtuelle avec la même vigueur.
Note: 6/10
Source:Eurogamer
Les meilleurs moments de EyePet arrivent sans prévenir. Prenez la façon dont votre nouvel animal de compagnie virtuel vous saute dans les bras avec désinvolture quand vous croisez son chemin en agitant un de ses nombreux jouets et gadgets. Si vous le surprenez, le même mouvement le fait accidentellement tomber à la renverse sur son adorable petit derrière en fourrure et, si vous avancez un orteil dans le décor, il ira trottiner tout autour pour découvrir de quoi il s'agit.
Ces petits moments sont si naturels et si naturellement confiants en leur capacité à créer l'illusion qu'il y a vraiment une sorte de petit singe éprouvant des sentiments sur votre parquet, que l'on pourrait facilement les considérer comme allant de soi et oublier que l'alternative au meilleur ami de l'homme que propose Sony fait tranquillement évoluer le PlayStation Eye dans de nouvelles directions. Enfin, relativement tranquillement.
Vous êtes introduits dans le monde d'EyePet par un savant paternel, qui vous dit qu'il recherche ces petites créatures curieuses par le biais d'une vidéo qui explique également ce qu'il faut faire pour mettre en place votre caméra ? il faut la mettre environ à hauteur du genou, l'objectif pointé vers le sol - et vous détaille point par point comment prendre soin d'EyePet.
En tant que vitrine de ce dont sont capables les caméras des consoles et la capture du mouvement, ce qui suit mérite des applaudissements. La technologie connaît fatalement parfois quelques ratés, mais elle est utilisée à des fins si délicieusement farfelues qu'il peut paraître injuste de la critiquer. Malheureusement, il nous faut la critiquer, car la réalisation adorable de cette forme de vie numérique ne s'accorde pas toujours au cadre de jeu auquel elle a été intégrée.
J'ai tout de suite regretté cette capture d'écran.
Votre animal familier arrive sous la forme d'un oeuf, et même cette phase initiale provoque des irritations qui ne disparaissent jamais vraiment tout à fait. Vous devez tout d'abord réchauffer l’oeuf en utilisant un radiateur. Le jeu est accompagné d'une « carte magique », qui n'est qu'une carte en plastique noire avec en son centre un carré blanc où est reproduite l'empreinte d'une patte.
La caméra lit cette image pour calculer comment vont apparaître les objets du jeu. Si vous placez, par exemple, la carte sur le plancher, un radiateur apparaît à l'écran au-dessus de celle-ci. Vous mettez le radiateur en route en appuyant sur le bouton du dessus, mais il faut effectuer en permanence un mouvement ondulatoire bizarre et franchement malcommode de façon à maintenir le bouton enfoncé assez longtemps pour qu'il réchauffe l'oeuf.
Dès qu'une fêlure apparaît, vous faites rouler doucement l'oeuf sur lui-même. C'est à ce moment-là que l'on rencontre le problème le plus important ? on ne peut jamais totalement ignorer le fait que l'on interagit avec des objets intangibles et l'absence de repères sensoriels fait que découvrir le bon rythme pour bercer l'oeuf est plus pénible que ça ne devrait l'être. Vos mains dérivent au travers et derrière l'objet que vous essayez de « toucher » et, quand elles ne font pas ce que vous voulez faire, il n'y a pas d'autre alternative que de continuer à gesticuler.
Heureusement, quand la petite bestiole sort de sa coquille, les choses s'améliorent considérablement. Vous pouvez la chatouiller et elle se mettra à ronronner et babiller, pour finalement se mettre sur le dos pour vous inviter à lui chatouiller le ventre. Tapotez vos doigts sur le parquet et elle courra après en sautillant comme un chaton. Agitez vos doigts en l'air et elle sautera pour essayer de les attraper.
C'est très mignon, mais pas vraiment suffisant pour jeter les bases d'une expérience de jeu satisfaisante. C'est là où rentrent en jeu la science EyePet. Le « Programme de l'Animal de compagnie » dans le menu pause vous embarque dans une série de tests et de défis journaliers mettant en jeu et faisant évoluer vos interactions avec votre animal familier. Le trampoline est assez basique, mais une fois que vous avez obtenu le carnet de croquis, vous commencez à voir tout ce que peut faire le logiciel.
Griffonnez un dessin sur un bout de papier, tendez-le à la caméra et votre EyePet essaiera de le reproduire. Cela ne fonctionne qu'avec de gros traits noirs bien appuyés (le feutre est ce qu'il y a de mieux, le crayon est un désastre) mais l'effet est à la fois impressionnant et immersif. Bien que le Natal de Microsoft soit sans doute capable de restituer des nuances émotionnelles à partir de telles interactions, il n'en demeure pas moins que le simple frisson de voir votre dindon instantanément imité à l'écran montre qu’une bonne vieille webcam a encore de la ressource.
L'illusion est malheureusement légèrement gâchée lorsque l'on réalise que l'on n'a pas vraiment à dessiner ce que vous demande le savant. Ce grand benêt m'a décerné un flot de louanges (ce qui était prévisible) alors que j'avais dessiné une tête de dessin animé à la place d'un poisson, et le résultat à l'écran dépend de l'éclairage. Les croquis effectués à la lumière du jour sont nets et presque parfaits, tandis que ceux dessinés le soir sous un éclairage électrique sont souvent médiocres et mal reproduits.
Même si ce truc du dessin est amusant en soi, le jeu met la barre un peu plus haut en vous donnant un peu plus tard la possibilité de dessiner des voitures, des avions, et même des robots qui seront ensuite transformés en objets 3D pour que votre EyePet joue avec.
Emmener son compagnon à fourrure dans un avion que l’on vient de griffonner et décoller du tapis du salon pour voler à travers les nuages jusqu'à la lune est un moment de pur bonheur. Il est également difficile de ne pas être conquis par les fonctions musicales, qui vous permettent de chanter un air à votre EyePet et de l'écouter ensuite vous le rechanter avec la voix gazouillante et haut perchée d'un Mogwai. Il peut apprendre des douzaines de chansons et, même si les arrangements complexes se perdent en route, c'est néanmoins une utilisation adorable du micro de la PlayStation Eye.
Cependant, malgré tous ces moments naturellement charmants, d'autres éléments beaucoup plus maladroits rappellent le début de jeu lourdingue et mettent à mal les bonnes dispositions dans lesquels vous mettent les superbes graphismes. Les temps de chargement ont tendance à être un peu longuets, tandis que les objectifs de quelques défis sont d'une imprécision énervante, un problème encore aggravé par le côté immatériel de l'expérience.
Expérience 1 : EyePet, et c'est décevant, s'avère très résistant à l'écrasement.
Débloquer les outils de jardinage, par exemple, vous permet de faire pousser des fleurs sur le tapis de votre salon ? l'EyePet creuse les trous, vous plantez les graines et votre animal de compagnie gambade sous l'eau quand vous les arrosez. Cependant, l'instruction suivante indique de « tapoter la base de la fleur pour la cueillir ». J'ai essayé pendant cinq minutes sans résultat, tapant désespérément sur la fleur, et puis cela a marché comme par enchantement et la fleur a disparu.
Le manque de retours ou d'explications gâche une trop grande partie des nombreux défis du jeu. Dans l'un d'eux, il faut s'allonger sur le parquet et prendre une photo de vous avec votre EyePet ? mais je n'ai pas encore pu prendre une photo qui corresponde aux critères. Après de multiples tentatives ratées, je ne sais toujours pas ce que je fais mal.
C'est la même chose avec un autre défi où il faut prendre une photo d'un papillon qui se pose sur le visage de votre EyePet. J'ai fait pousser la fleur et habillé ma bestiole comme on me l'avait demandé, mais le papillon a refusé de jouer le jeu. Il y a ensuite le premier défi avec un robot, où vous devez diriger l'androïde que vous avez dessiné à la main et écraser des pastèques. J'ai ramassé la batte de base-ball, j'ai découvert qu'il fallait maintenir le bouton enfoncé pour charger son attaque (car ce n'est pas expliqué), mais je n'ai pas pu fracasser ces satanées pastèques et le jouet robot n'a donc pas rempli sa fonction. Le genre d’approche minimaliste du jeu n'est cohérent que lorsque les objectifs sont clairs et facilement atteignables après quelques tâtonnements.
il y a aussi le léger inconvénient d'avoir en permanence à tendre la carte à la caméra pour créer la plupart des gadgets. Si vous l'inclinez trop, le gadget disparaît. Si l'on ajoute à cela le léger effet de désorientation que provoque l'image inversée puis retournée de votre pièce, un bon nombre de fonctions simples s'avèrent être une corvée déroutante pour les enfants.
Bien entendu, la technologie ne peut pas fonctionner autrement, mais essayez donc d'expliquer cela à un enfant de sept ans en colère qui veut juste donner un cookie à son animal familier. Mes deux gamins ont tous les deux été enchantés par EyePet, et à l'évidence impressionnés par ses possibilités, mais il est rapidement devenu évident que c'était à moi qu'il allait incomber de réussir les défis tandis qu'ils regarderaient en me criant des instructions et en agitant de temps en temps leurs doigts pour attirer l'attention de notre bestiole, Trumps (oui, nous sommes des gens sans prétention).
La qualité du contenu n'est pas un problème, dès lors que l'on vous abreuve de nouveaux objets, costumes, et matériaux de construction à une fréquence soutenue. Bizarrement, malgré la structure basée sur une évolution journalière, vous pouvez débloquer du matériel correspondant à un grand nombre de jours simplement en jouant en continu ? il est plus qu'étrange de voir un scientifique apparaître pour vous présenter le quatrième jour alors que vous n'avez joué qu'une après-midi.
Vous pouvez aussi établir des « Rapports sur votre Animal » en évaluant ses signes vitaux ? la faim, la propreté, la stimulation mentale et l'exercice ? mais le jeu ne vous permet d'établir un rapport que lorsque toutes les statistiques sont excellentes. Non seulement c'est un exemple scandaleux de la façon de bidouiller un rapport en ne prenant que les données qui vous intéressent (peut-on savoir, monsieur, quel institut scientifique vous dirigez ?), mais cela indique clairement de surcroît qu'il est pratiquement impossible de faire quelque chose qui esquinte trop votre animal.
C'est l'autre défaut majeur de la conception d'EyePet. Il n'y a pas vraiment grand-chose en jeu et votre animal ne montre aucun signe d'évolution de croissance. Le jeu comporte 15 « jours » renfermant 60 défis, mais ils ne tardent pas à tous se ressembler un peu. Mis à part les chansons, il n'y a pas beaucoup de compétences persistantes ou de tours à enseigner à votre EyePet, vous ne faites donc les choses que pour le simple plaisir de les faire. Cela fonctionne parfaitement les premiers jours où l'on ne cesse de s'émerveiller, mais le pire est à craindre quant aux perspectives à long terme pour les possesseurs d'EyePet.
Cette bulle projette une ombre sur mon parquet ! Quelle sorte de magie noire est à l'oeuvre ?
Les tamagotchis sont indéniablement beaucoup moins sophistiqués, mais ils proposent à la fois un challenge en temps réel consistant et des éléments plus motivants pour incarner le papa gâteau. Tous les EyePets se ressemblent, indépendamment des coiffures et des habits que vous leur choisissez, et il n'y a jamais aucun danger qu'ils meurent ou qu'ils évoluent différemment pour devenir chacun unique en leur genre.
L'absence de fonctionnalités en ligne semble aussi une occasion manquée. Il existe bien entendu un EyePet Store, où l'on peut télécharger de nouvelles babioles - certaines d'entre elles étant gratuites ? mais l'absence de toute fonction sociale est étonnante. Les échanges d'objets, par exemple, vous apporteraient une motivation supplémentaire pour continuer à vous acharner à déverrouiller de nouveaux éléments, tandis que l'option de visiter d'autres EyePets dans une zone commune séparée, faisant déborder le jeu des confins du tapis en face de la télévision, serait des plus bienvenues.
Vous ne pouvez même pas envoyer des photos ou des clips vidéo à des amis à partir de l'intérieur du jeu. Vous devez préalablement les exporter vers le dossier PS3 adéquat, pour les envoyer ensuite avec une messagerie normale. Alors que Noby Noby Boy permet de charger des clips vidéo sur YouTube durant le gameplay, la médiocre utilisation par EyePet des capacités en ligne de la PS3 est très décevante.
Bien entendu, un jeu sur un singe aux grandes oreilles n'allait pas être totalement consacré à une démonstration technique. Ce n'est pas la façon dont on est supposé y jouer ? ou, plus précisément, dont on est supposé jouer avec. C'est tout autant un jouet qu'un jeu et, en dépit des approximations de l'interface et quelques bizarreries structurelles illogiques, il est tout à fait impossible de ne pas l'aimer. Si vous trouvez le concept attrayant, il y a sans doute là suffisamment de choses pour mériter une exploration plus poussée et, quand tout se déroule au mieux, c'est une des expériences les plus charmantes que l'on puisse goûter sur les consoles de salon.
Il est simplement regrettable que même si EyePet a clairement été conçu pour mettre en relief le hardware du PlayStation Eye, il ne teste jamais les limites du genre de la vie virtuelle avec la même vigueur.
Note: 6/10
Source:Eurogamer
EyePet met les gaz !
Attendons bien sur les chiffres de vente officiels, mais pour un pet virtuel, il tape fort !
Source: play3-live
A en croire la plateforme anglaise du célèbre Amazon, le petit Kiki d'EyePet pourrait bien être l'invité surprise de cette fin d'année. Venant de sortir, celui-ci se classe en effet en tête des ventes des jeux PS3, envoyant Uncharted 2, Modern Warfare 2, FIFA 10 et PES 2010 au tapis, excusez du peu. Il se classe actuellement 4ième, tous supports confondus, derrière Wii Fit +, la version XBox 360 de Modern Warfare 2 et le Wii Motion +. A noter que sur amazon.fr, EyePet se classe 5ième des meilleures ventes PS3.
Il faut dire que, pour ceux qui l'ont essayé, le jeu est une bonne surprise et que son doux prix est plutôt incitatif.
Attendons bien sur les chiffres de vente officiels, mais pour un pet virtuel, il tape fort !
Source: play3-live
play32 a écrit:Ryuken a écrit:Pas d'excuse STP sinon je serais dans l'obligation de te censurer pour hypocrisieplay32 a écrit:
Je l'acheterais bien pour ma nièce ^ ^)
Alors mon ami tu l'as essayé le jeu sous prétexte que c'était pour ta nièce?^^,bref en tout cas,le pack est vraiment à un prix attractif avec le jeu et la caméra,que le périphérique vendu seul...
Toujours pas, mais ça ne saurait tarder (elle s'impatientejasper a écrit:play32 a écrit:Ryuken a écrit:Pas d'excuse STP sinon je serais dans l'obligation de te censurer pour hypocrisieplay32 a écrit:
Je l'acheterais bien pour ma nièce ^ ^)
Alors mon ami tu l'as essayé le jeu sous prétexte que c'était pour ta nièce?^^,bref en tout cas,le pack est vraiment à un prix attractif avec le jeu et la caméra,que le périphérique vendu seul...
Toi aussi, étonne ta mamie avec Eye Pet
Etes vous dans le coeur de cible visé par Eye Pet, le nouveau jeu mettant en scène un animal de compagnie virtuel sur PS3 ? Vous le saurez immédiatement en visionnant cette vidéo du spot publicitaire Eye Pet destiné à la France.
Source + Vidéo
J'ai le jeux 
50€ c'est raisonnable avec la caméra les DLC sont pour la plus part gratuit le jeux est assez sympa même si on n'y passerait pas une journée entière dessus le niveaux d'interaction avec son animal est plutôt bien foutu
Pour ceux qui se poserait la question si il y a des trophées dans ce jeux hors du commun il y a des trophées ^^
50€ c'est raisonnable avec la caméra les DLC sont pour la plus part gratuit le jeux est assez sympa même si on n'y passerait pas une journée entière dessus le niveaux d'interaction avec son animal est plutôt bien foutu
Pour ceux qui se poserait la question si il y a des trophées dans ce jeux hors du commun il y a des trophées ^^
J'imagine le traumatisme de la fillette lorsque son papa lui à dit regarde je t'offre un petit animale est qu'elle trouve un CD
Sinon meme s'il est vrai que le jeu n'à pas un grand objectif cette première experience dans ce domaine en vaut la peine ...
Demain je m'y colle
Edité le 03/11/2009 à 01:38
Mon frère ce l'ai acheté tout a l'heure. J'ai aimer le voir galérer avec sa carte magique
Sinon c'est bien fait je trouve. Je l'essayerai peut-être. Et je confirme avec sony89, il y a bien des trophées
Sinon c'est bien fait je trouve. Je l'essayerai peut-être. Et je confirme avec sony89, il y a bien des trophées
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