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Test Express de Wario : Master Of Disguise
Wario le voleur
Quel est le but de Wario dans la vie ? Devenir riche. Alors qu'il regardait une série télé sur un voleur appelé le Blizzard Blanc, il a eu l'idée de s'incruster dans la série pour lui dérober les trésors. Propulsé dans la télé, il tombe sur le héros télévisuel et lui dérobe Bonchic, son sceptre magique. Ce dernier a la particularité de permettre à son détenteur de se déguiser à volonté à condition d'avoir récupéré avant la gemme adéquate. Wario part ainsi à la recherche des trésors et de la toute puissante pierre à voeux.
Nous nous retrouvons alors dans un jeu de plateformes classique où il va falloir jongler entre les divers déguisements de Wario pour amasser un maximum de trésors protégés dans des coffres. Ces coffres sont de trois sortes, certains contenant un objet précieux, d'autres renfermant une gemme à déguisement, plus de santé et les derniers proposant des cartes ou des objets essentiels. Chaque coffre est l'occasion de résoudre un minijeu. Malheureusement, il n'y en a que huit. C'est assez pauvre d'autant plus qu'ils ne sont pas très amusants, très connus et parfois moins bien réalisés que dans d'autres titres exploitant les mêmes mécanismes comme les jeux d'entraînement cérébral. À cela s'ajoutent quelques problèmes de détection tactile parfois, problèmes qui se rencontrent également au niveau des transformations de Wario, l'imprécision faisant que l'on se retrouve soit avec rien soit avec un déguisement autre que celui que nous voulions. En cas d'erreur, il suffit de recommencer à ouvrir son coffre pour tomber sur un autre minijeu. Ainsi, nous ne sommes jamais bloqués par un minijeu, il suffit de retenter sa chance en attendant un que l'on préfère à celui qui nous bloque.
Wario disposera petit à petit de toute une panoplie de déguisements qu'il faudra exploiter pour résoudre les énigmes. Ce vaste choix n'est pas qu'un avantage. Il hache le rythme de l'aventure. Nous passons notre temps à changer de costume à un rythme régulier sans vraiment profiter d'une forme pendant un petit moment. Ainsi, la progression se fait par à-coup et ce qui aurait pu se rapprocher de ce que l'on peut ressentir sur un Castlevania s'en trouve éloigné à des années-lumière. Wario se dirige avec les boutons ou la croix, mais il faut régulièrement utiliser le stylet pour ouvrir une porte ou exploiter un des pouvoirs donnés par certaines formes. Laborieux et poussif !
Le challenge global n'est pas très corsé. Les minijeux ne proposent pas de réel défi, les Boss n'opposent que très peu de résistance en raison notamment d'une aide permanente précisant quel type de déguisement utiliser et à quel moment. Cela simplifie grandement les choses. Les monstres et les divers objets destructibles lâchent régulièrement de quoi se soigner. Nous passons plus de temps à comprendre comment s'enchaînent les pièces, passages et à examiner chaque écran avec ses transformations qu'à avancer à bon rythme. Graphiquement mignon et bien ancré dans l'univers Nintendo, Wario se laisse regarder avec plaisir et ses divers déguisements sont tout de même assez réussis. Les musiques se laissent écouter, mais ne marqueront pas les esprits. Les dix niveaux s'enchaînent rapidement, mais il est toujours possible de les refaire avec ses nouveaux pouvoirs pour battre son temps et améliorer son score.
Vidéo exclusive #1 - Caverne et déguisements
Exploration d'une caverne en utilisant de multiples déguisements
Conclusion
Wario : Master Of Disguise avait tous les atouts pour être un bon titre, original et agréable. Malheureusement, il rate de peu son objectif en raison d'une jouabilité imprécise, de minijeux peu intéressants et d'un rythme trop coupé par l'utilisation abusive des transformations.
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