Test Ty le tigre de tasmanie 2 (Xbox, PS2, GameCube) : 0/10 sur JeuxVideo.fr

Se mettre à l'ordre du jour ![/H1]Vous avez toujours rêver de revêtir un jour le caleçon très tendance porté par David Hasseloff et porter ainsi secours à la plantureuse Pamela Anderson : c'est en quelque sorte à travers une équipe de sauveteur animalier que vous allez débuter vos dangereuses pérégrinations à travers les plaines asséchées de l'Australie, la plus grande île du monde où se mêlent les kangourous et des plages de sable fin : vous incarnez Ty, chef d'une nouvelle équipe de sauveteurs qui devra encore une fois de plus déjouer les plans machiavéliques du sinistre Boss Cass, une autruche au quotient intellectuel aussi développé que sa cruauté envers le monde civilisé.S'articulant autour de ce qui a fait le succès des GTA, Ty vous offre la possibilité de déambuler à travers des décors certes très vastes avec une multitudes d'éléments assez imposants (des villages au routes marécageuses) mais souffrant il est vrai d'un problème dans la finition de textures aussi polygonées qu'un tableau de Picasso. Les trois machines "nouvelle génération" reçoivent ainsi une mouture quasiment identique l'une à l'autre, où vous allez découvrir malgré vous des bugs d'affichage, du clipping et de l'aliasing en pagaille. Au lieu de contempler des prairies verdoyantes et des villes où règne la joie de vivre, ce titre donne l'impression de voyager au pays des Playmobils, de jolies effets d'explosions cel shadés et une modélisation de l'eau irréprochable n'empêchant en aucun cas une déception plus que palpable.Que dire du héros principal, un rongeur tout juste capable de mordre et lancer des bouts de bois dans les airs, la gente féminine ayant plus les yeux rivés sur un imposant caleçon rouge que sur le brillant de ses canines. Toute la galerie de personnages rencontrée au fur et à mesure de votre aventure aurait pu rivaliser sans aucun problème avec les univers rapprochés de Jak et consort, mais on ne peut décemment laisser passer un quotient intellectuel absolument pitoyable, trous de mémoire et plaisir à prendre des bourre pifs sans broncher étant intégrés dans leurs cervelles de moineau.La bande son n'a pas pu échapper à ce naufrage annoncé, les commentaires en décalage absolu avec le reste du monde et des musiques plus énervantes qu'autre chose vous offriront par moment de rares crises de fou rire. On ne peut pas rester insensible au doux son de tondeuse à gazon gémissant des différents véhicules que vous pourrez user via votre manette, si l'envie de la jeter par-dessus bord ne vous estt pas venue à l'esprit auparavant.

Attendez, ne quittez surtout pas la suite de ma narration, vous allez voir je vais vous surprendre avec un tour de magie : je vais devant vos yeux ébahis tenter de vous montrer qu'un titre maculé de graphismes horribles peut toutefois s'avérer agréable manette en main. Si, je vous le jure, j'ai même obtenu mon diplôme de la part de Gérard Majax... bref revenons à nos moutons. Avec comme objectif de mettre hors d'état de nuire les sombres plans de votre ennemi l'autruche de service, les développeurs vont vous mettre à disposition plusieurs types de maniabilité afin d'éviter qu'un sentiment de monotonie vous pende au nez. Le titre s'articule ainsi autour de l'application de missions dont les points d'ancrages peuvent se voir à travers une carte assez explicite (ou bien à travers votre ordinateur de bord) : rendez vous sur les lieux afin de découvrir les types de quêtes que vous devrez remplir avec maestria, du combat boomerang en main à la résolution d'énigmes assez retorses. Chaque succès sera rémunéré en opale, monnaie courante vous donnant accès à de nouvelles armes et des bonus en pagaille.Avec une prise en main malgré tout agréable, les puristes prendront un certain plaisir à manier le petit rat orangé, notamment capable de verrouiller ses adversaires pour ainsi les assommer plus efficacement. Divers angles de vue vous permettront d'atteindre des cibles plus éloignées, tout ceci vous aidant lors des phases de plateformes réellement pitoyables et massacrées par une gestion des sauts catastrophique. Ne vous inquiétez surtout pas vous pourrez vous amuser dans le maniement de nombreux robots de combat possédant des caractéristiques propres selon le lieu où ils se trouveront.Tout comme les véhicules, les courses de kart ne remplissent en aucun cas une fonction de divertissement, autrefois si brillamment imposé par le titre estampillé du plombier moustachu : les voitures partent dans tous les sens et ne répondent pas immédiatement aux commandes. Je vous laisse imaginer les moments de solitude à tenter de dégager votre appareil encastré dans un talus alors que la course est finie depuis belle lurette.

[H1]Conclusion