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Test Triggerheart Exelica (Xbox 360) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 27 Février 2008 , Xbox 360
Publiée le 29/02/2008 à 00:02, par Mugi

Test de Triggerheart Exelica

Le Shoot’em up est un style de jeu qui connut ses heures de gloire avec les consoles d’ancienne génération, la Dreamcast en tête. Mais ce phénomène, aussi vieux soit-il, continue de déchaîner les passions d’un grand nombre de joueurs pour qui le scoring est une religion. La pression d’un bon million de balles ne vous effraie pas ? La peur d’exploser au moindre faux mouvement vous enchante ? Alors Triggerhearts, le nouveau petit bijou du XBLA, est fait pour vous !

Gâchettes fémininesRetour au sommaire
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Le format de l’arcade a été conservé
Dans un futur très lointain, le monde est déchiré par une terrible guerre entre les Ver’miths et le C.H.I.L.D.A., un organisme de défense universel. Alors que l’affrontement arrive à son terme, deux systèmes d’armement humanoïde indépendants, appelés Triggerhearts, sont projetés sur Terre par un portail de téléportation d’urgence. Prisonnières de ce monde, les deux jeunes femmes, Exelica et Crueltear, se remettent peu à peu de leurs blessures passées et s’adaptent à leur nouveau refuge. Malheureusement, une vision cauchemardesque emplie le ciel. Les Ver’miths sont de retour et la Terre se retrouve au cœur de leur macabre objectif. Les Triggerhearts n’ont plus le choix, elles doivent défendre leur nouvelle planète.

Si le scénario expéditif, étalé sur un simple écran d’option peut paraître famélique, cela n’empêche pas Triggerheart Exelica de disposer d’un background excellent. Les deux humanoïdes aux airs de petites poupées manga possèdent un charme indéniable. Certes, leur aspect est aux antipodes des machines de guerre habituelles mais l’ambiance s’en trouve améliorée. En revanche, les environnements se montrent un peu moins soignés. Sans être dénués d’intérêt, il n’est pas rare de traverser des grandes zones de nuages sans aucun bâtiment à l’horizon. Heureusement, certains passages viennent rehausser la réalisation appuyée par de nombreux effets lumineux liés à la destruction des ennemis. L’effet de style qui accompagne la bombe est d’ailleurs très agréable, et offre par la même occasion un mouvement de caméra dynamique. Notons avec plaisir que le scrolling vertical ne souffre d’aucun ralentissement lorsque l’écran se trouve inondé de balles, d’ennemis et d’explosions.


À l’épreuve des ballesRetour au sommaire
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Encore 38% et tu seras mon arme
Fort d’un principe de jeu bien huilé, Triggerheart propulse le joueur dans des combats épiques où la dextérité est mise à rude épreuve. Slalomer entre les innombrables rafales de balles tirées par de multiples ennemis tient de la performance et chaque mauvais mouvement se soldera par une mort inévitable. Cependant, une autre donnée vient se mêler aux rixes : la stratégie. Outre le tir basique, il est possible de se servir d’un genre de grappin baptisé Ancre. Grâce à cette capacité, les ennemis se retrouvent pris au piège par un filin impossible à briser. Dès lors, plusieurs possibilités se révèlent selon les situations rencontrées. Capturées, les unités adverses servent en premier lieu de bouclier permettant de traverser les pluies de balles. Par contre, la vie du captif diminuera en conséquence et finira par le faire exploser.

La seconde alternative est de projeter le prisonnier sur les adversaires, ce qui confère de cette manière de gros bonus de points, symbolisés par de petites Gems de couleur orange. Dans le dernier cas, l’Ancre, seulement présente lorsqu’un ennemi est impossible à emprisonner, servira de lock ne lâchant pas sa cible avant qu’elle n’explose. Cette compétence est d’ailleurs vitale et influence grandement le déroulement des niveaux. En effet, selon la manière du joueur d’approcher les situations, il arrive que le premier boss prenne jusqu’à cinq formes successives avant d’être remplacé en diverses circonstances par Faintear. Evidemment, à chaque mutation, les patterns de balles deviennent plus denses et la vie du boss augmente drastiquement. Sur ce point, le soft de Warashi prend une autre dimension, obligeant le joueur à vaincre le plus vite possible son assaillant tout en survivant à des combats de plus en plus redoutables. Mais le jeu en vaut la chandelle car il sera récompensé par de nombreux points bonus et contribue ainsi au principe de scoring indispensable à tout Shoot’em up.


La faim justifie les moyensRetour au sommaire
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Dans une minute, le nombre de balles aura quadruplé !
Ne dérogeant pas à une règle bien connue, Exelica souffre d’une durée de vie infiniment limitée. Seulement trente minutes seront nécessaires aux moins experts pour venir à bout des cinq niveaux de l’aventure. Mais n’allez pas y voir un affront incontournable car un Shoot’em up trouve sa longévité dans son potentiel addictif. De ce côté, la présence des deux jeunes femmes aux capacités radicalement différentes offre un réel plus, soutenue par trois modes de difficulté pouvant convenir à plusieurs types de public. Le mode easy, bien moins élitiste, permet ainsi au néophyte de s’aguerrir aux joutes balistiques imposées par Triggerheart avant de plonger en hard dans les divers défis plus ou moins ardus, constitués par les succès : finir le jeu sans perdre une vie, marquer 100 millions de points, trouver Faintear ou encore vaincre les boss en éliminant chacune de leurs formes.

En ressuscitant un ancien hit de la défunte Dreamcast, la Xbox 360 se dote d’un très bon Shoot’em up à l’ambiance nippone. Dynamique, efficace et proposant un challenge conséquent basé sur la relation entre la capacité Ancre et le scoring, Triggerheart Exelica est une excellente surprise qui vient se classer dans le gotha des jeux XBLA. Un must à télécharger au plus vite !
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