flechePublicité

Test The Suffering (PS2, Xbox) : 7/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 09 Avril 2004 , PS2 Sortie le 14 Mai 2004 , Xbox Sortie le 21 Janvier 2005 , Plus de tests sur PC

Les +

  • La transformation en monstre
  • Le scénario
  • Le côté gore
  • Les armes
  • Vue FPS

Les -

  • La caméra de temps en temps
  • Les bugs de collision
  • Graphismes pas toujours top
La note de jeuxvideo.fr
7.0
bon
La note des internautes
-
Publiée le 17/05/2004 à 00:05, par Philou

The suffering : En-gore !

Alors que les développements des nouveaux volets de Survival Horreur se terminent et que les premières dates de sortie fusent, voilà que Midway, sans doute...

The suffering
Alors que les développements des nouveaux volets de Survival Horreur se terminent et que les premières dates de sortie fusent, voilà que Midway, sans doute inspiré par la série des Mortal Kombat, se lance à son tour dans l´aventure. Voici donc The suffering, un titre digne des films de John Carpenter himself qui lance surtout un nouveau genre : Le survival gore ! Entrez à présent dans la souffrance...

Comment ça sanglant ?
Vous voilà à présent averti, ce jeu n'est pas à mettre dans toutes les mains et comporte des scènes susceptibles de choquer certains d'entre vous. En effet, les développeurs n'y sont pas allés de mains mortes avec l'hémoglobine, les décapitations, les éventrations et les cadavres jonchés un peu partout sur le sol. Car oui, vous évoluerez dans un univers de souffrance et de peur, mais aussi de démence, dans lequel l'unique but sera de survivre coûte que coûte et ainsi sortir de ce enfer en comprenant ce qui s'est passé. Tout commence sur l'île de Carnate, à des milliers de kilomètres des côtes du Maryland où se dresse un pénitencier ayant une réputation très malsaine puisque le nombre de morts chez les détenus est tout simplement le plus grand du coin. La presse ne s'est d'ailleurs pas gênée pour le dire et de nombreuses interrogations demeurent quant à cet établissement, d'autant que l'histoire de l'île n'est pas des plus rassurantes avec sa grande bâtisse datant de quelques siècles.Vous incarnez Torque, un père de famille qui vient d'être condamné à mort pour avoir tué sa femme et son fils. Il se retrouve donc transféré au pénitencier pour recevoir la peine capitale, mais quelques instants après son incarcération se produisent d'étranges phénomènes et il assiste à de terribles scènes de massacres perpétrées par des créatures bizarres et sanguinaires. Par chance, il parvient à quitter sa cellule et devra à présent survivre jusqu'à trouver une issue vers la liberté. En cherchant son chemin, notre ami se rend vite compte que des expériences ont été menées par un docteur complètement fou sur les prisonniers. Les mutations engendrées sont terrifiantes et la vengeance de ces êtres l'est encore plus...

The suffering
The suffering
The suffering

Lugubre
Comme évoqué précédemment, l'ambiance va jouer un rôle important. Ici, il n'est pas question d'atmosphère pesante à la Silent Hill mais plutôt de "peur visuelle" basée sur la mise en scène très sanglante. On évolue dans des environnements malsains, ternes, où les éclairages jouent avec nos interrogations, ne sachant parfois pas ce qui nous attends au prochain angle d'un couloir. Le moteur 3D offre des possibilités d'interaction sympas puisqu'il sera possible de casser certains éléments comme des caisses ou des barrière en bois, mais aussi d'utiliser certains d'entre eux pour accéder à de nouveaux endroits ou détruire des monstres. J'ai aussi trouvé amusant le fait de pouvoir ouvrir l'eau ou tirer la chasse.Que dire des graphismes ? J'ai été déçu au départ... déçu par le manque de textures à certains endroits et par les modélisations anguleuses dont bénéficient certains protagonistes. De plus, j'ai constaté de nombreux bugs de collision qui auraient sans aucun doute pu être évités, tout comme les rares blocages du perso avec des éléments du décor, vous obligeant à revenir au menu. Rageant ! Torque est quant à lui bien mieux modélisé et possède une belle tête de taulard. Les ennemis ne sont pas très variés, mais leur conception visuelle est intéressante, recherchée. Du monstre sauteur on passe au gros mutant armé d'un boulet en passant par les êtres directement inspirés de Voldo et possédant un coup torpille comme Cervantes. Quand la baston influence les Survival...En avançant dans les niveaux, j'ai constaté que certains lieux proposaient un visuel plus travaillé avec notamment des textures plus riches, moins floues, mais aussi un jeu d'éclairage des plus efficaces. Les effets (explosions, éclairs...) ne sont pas à la hauteur de la machine et je pense que les développeurs auraient pu parfaire leur produit quand on voit les écarts de qualité.

The suffering
The suffering
The suffering

Arghhh !
Pour parvenir vivant jusqu'à la sortie, vous disposerez d'un arsenal des plus étoffés. Pistolet, fusil à pompe, mitrailleuse, bâtons de TNT, hache et autres grenades aveuglantes. Les créatures démoniaques n'ont qu'à bien se tenir, d'autant plus que vous aurez la possibilité de vous servir de mitrailleuses lourdes stationnaires quand l'occasion se présente, un peu à la Medal Of Honor. Mais la solution ultime reste la possibilité de se transformer en monstre. Une jauge se remplit lorsque vous tuez des bêtes et une fois pleine, une pression du bouton adéquat vous laissera assister à la métamorphose de Torque en une énorme bestiole assoiffée de sang. Un morphing très bien réalisé et accompagné d'un hurlement des plus effrayants.Le système de visée manque un peu de précision et il est vrai que la configuration manette vous demandera un petit temps d'adaptation avant de vous adonner aux plaisirs du carnage, car le titre de Midway est loin d'être injouable. Les débuts sont laborieux et on se retrouve vite dépourvu quand les ennemis passent dans votre dos. C'est alors la panique et les coups pleuvent en traître. Car oui, notre héros pénitentiaire se retourne avec la mollesse d'un Mcad après trois bouteilles de Vodka et c'est pas peu dire ! Reste alors la vue fps. Oui, vos oreilles ne vous trahissent pas. The suffering vous permet de jouer les Doom. Après quelques essais, je dois avouer que cette possibilité est une franche réussite, d'autant que la sensibilité des axes est paramétrables. Sympa d'avoir intégré ce mode, même si je préfère pour ma part jouer "normalement" et profiter des animations de notre ami, qui manquent légèrement de fluidité.

The suffering
The suffering
The suffering

Et la lumière vint...
L'aventure dans la terreur se termine assez rapidement, comme tous les jeux de ce style, mais sachez qu'il existe 4 niveaux de difficulté et trois fins différentes qui vous seront accessibles en fonction des bonnes ou mauvaises actions que vous aurez effectuées. En effet, vous serez parfois accompagné dans votre échappée par des détenus ou des gardiens et ce sera à vous seul de décider s'ils méritent de vivre ou de mourir. Torque est influencé par des voix, des visions (très réussies) cauchemardesques de tortures, de cadavres, mais aussi par les spectres de sa femme et son fils, qui ne cessent de l'interpeller et de lui rappeler qu'il les a tués...

The Suffering
The Suffering
The Suffering


Conclusion

The Suffering ne joue évidemment pas dans la même cour que les grandes productions du Survival Horreur en terme de réalisation. Pourvu de bonnes idées, il saura distraire les joueurs par son côté gore et sa mise en scène efficace. Un titre que l´on découvre au fur et à mesure de l´histoire et qui mérite au final, malgré quelques lacunes, que l´on s´y intéresse.


The Suffering
The Suffering
The Suffering
The Suffering
Chargement des commentaires...
( les afficher maintenant )

Les avis des internautes

1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : Zombax
Bon
Ambiance année 40 dans une prison. Jeu excellent pour son ambiance, même graphiquement il tient la route sur xbox, malgré les remarques de certains média à ce sujet. Il remplit bien sont cahier des charges (action-aventure-horreur)
flechePublicité

LES OFFRES

Playlist The Suffering

Partenaires Jeuxvideo.fr

Idées cadeaux JV

Tests

Grand Theft Auto 5

Grand Theft Auto 5

Joueurs confirmés | Xbox 360 , PS3 , PS4 , Xbox One
flechePublicité
flechePublicité
+'.js')}) (window,document,'flg',(null !== document.cookie.match('nfuserid') ? document.cookie.match(/nfuserid=(\d+)/i)[1] : null));