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Test The Expendables 2 (Xbox 360, PS3) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 17 Août 2012 , Xbox 360 , Plus de tests sur PC Sortie le 22 Août 2012 , PS3
Publiée le 22/08/2012 à 00:08, par LadyPatar

Test de The Expendables 2 Videogame

Les adaptations de jeux vidéo au cinéma, on le sait, sont souvent assez bancales et superficielles. Mais qu’en est-il des adaptations de films en jeux vidéo ? Et bien honnêtement, ce n’est pas franchement mieux, et ce depuis des années. Entre Ghost Recon : Future Soldier et le troisième opus d’Assassin’s Creed, Ubisoft nous lâche donc discrètement Expendables 2 : Le jeu vidéo, un jeu d’action dont le scénario fait office de prologue à l’histoire du film. Enfin quand on dit scénario, on parle de la petite phrase là, celle qui est cachée dans la description du jeu.

La médiocrité a un nomRetour au sommaire
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Alors oui, quand on voit un film d’action on ne s’attend pas à vivre une histoire de dingue, du coup l’adaptation d’Expendables 2 suit aussi la tendance avec un scénario qui tient sur un post-it. La campagne du jeu prétexte une mission de libération d’un otage pour casser la gueule de ses ravisseurs. Voilà. C’est tout. Bon je sais c’est de mauvaise foi puisqu’on sait très bien ce qui nous attend quand on lance ce genre de jeu. Mais une bonne surprise de temps en temps ne pas fait de mal. Et là on ne l’a pas eue. Les quatre mercenaires se lancent donc à la poursuite des kidnappeurs, faisant face à une armée de soldats prêts à leur barrer le chemin. Sylvester Stallone étant le premier rôle, il est aussi évidemment l’avatar principal du jeu. On retrouve donc Barney, Caesar (incarné par Terry Crews à l’écran), Gunnar (Dolph Lundgren) et Yang (Jet Li) modélisés à l’effigie de leur interprète respectif à l’écran. Chaque avatar possède ses propres caractéristiques et les armes qui vont avec. Barney est le plus polyvalent, il dispose d’un colt de doubles pistolets. Caesar est le maître des explosifs, il est armé d’un fusil AA-12 et d’un lance-grenade tandis que Gunnar fait office de sniper du groupe. Enfin Yang maîtrise le lancer de couteau et les attaques au corps à corps.

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Une fois la difficulté choisie ainsi que son personnage, on se lance finalement dans l’aventure. Et c’est aussi là que le plus décevant commence. Puisqu’on va se rendre compte très rapidement que le titre est d’une répétitivité presque absurde. La première mission fait office de tutoriel où les informations nous parviennent au compte-gouttes. Une fois l’épreuve du feu terminée on comprend bien vite que le jeu reste médiocre, sans saveur ni originalité. On vise, on tire, on se met à couvert, on tire… C’est tout. On décime l’équivalent d’une ville entière de soldats/mercenaires/pirates en quelques minutes. On lance quelques grenades et roquettes de temps en temps quand on commence à être submergé, mais rien de bien franchement passionnant. Classique, Exependables 2 le restera jusqu’au bout, au point d’atteindre une platitude décevante. Même avec le changement de caméra et d’angle de vue (du dessus, sur le côté etc) qui donnent cette fausse impression de variété, le gameplay reste inlassablement le même du début à la fin. Le mode coopératif qu’il soit local ou en ligne, n’y changera rien. Si l’on choisit une partie en ligne, d’autres joueurs peuvent rejoindre ou quitter l’aventure à chaque instant. Pendant la mission chaque joueur amasse des points à dépenser en améliorations d’arme ou de compétence. Là encore on assiste à la création d’un menu très réduit. Pas de personnalisation d’arme ou d’armure, on peut par contre choisir d’améliorer sa santé, son attaque ou sa vitesse. Pour que cela commence à être intéressant il faut économiser, et donc s’ennuyer jouer un bon moment voire dépenser des Microsoft Points pour les moins patients.

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L’un des bons points d’Expendables 2 réside dans le fait que l’on puisse changer de personnage à tout moment dans la partie. Le jeu fait d’ailleurs en sorte que l’on utilise un avatar spécifique dans une situation bien spéciale. Dommage que ces situations ne soient que trop rares, cela aurait pu donner un peu de piment dans ce gameplay monotone. Techniquement, la modélisation des personnages est dans l’ensemble médiocre. Difficile de reproduire fidèlement les traits si caractéristiques de nos chers acteurs hollywoodiens sans que cela fasse grossier et trop brut. On sent que graphiquement les studios de Ubisoft ne se sont pas foulé, et le plus scandaleux dans tout ça reste les animations des assaillants totalement à l’Ouest. En effet ces derniers mettent à peu près une seconde à réagir à l’explosion d’une grenade qui leur explose en pleine tronche. On le pardonne encore à l’alpha d’un DayZ, mais pas à une licence d’un éditeur aussi gros qu’Ubisoft, même si le titre en question n’est pas sa plus grande production.

Au final, on n’est pas très étonné que The Expendables 2 Videogame soit un si mauvais jeu, ce n’est pas comme si c’était la première fois qu’on nous faisait le coup. Et pourtant on continue d’espérer voir un jour une bonne adaptation, du moins une adaptation de studios pas trop pressés de bacler le projet, mais c’est toujours la grosse déception. Répétitif, lassant et sans grand intérêt, il n’y a vraiment pas de quoi s’amuser sur un jeu qui avait pourtant un thème porteur. On peut toujours se rabattre sur le film, les places de cinéma coûtent moins cher.
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