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Test Super Meat Boy (Nintendo Wii, Xbox 360) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 20 Octobre 2010 , Xbox 360 Sortie le 30 Novembre 2010 , Plus de tests sur PC , Sortie 2ème trimestre 2010 sur Nintendo Wii
Publiée le 29/10/2010 à 00:10, par

Test de Super Meat Boy

Avis aux amateurs de jeux tordus, aux héros qui sont venus à bout de Ninja Gaiden, qui ont collecté toutes les médailles de platine dans Project Gotham Racing 3, ou terminé la plupart des niveaux de Maximo sans soluce. A vous pour qui les niveaux de difficulté ne sont pas assez hardcore. On a trouvé un jeu encore plus tordu. Super Meat Boy. On démarre le jeu avec un certain intérêt mêlé à de la surprise. Au fur et à mesure des parties, on réalise qu’il a tout pour nous faire replonger dans l’addiction de la difficulté.

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Test réalisé par notre partenaire EuroGamer.fr
Dans ce jeu de plateforme 2D, on incarne un morceau de viande qui doit traverser des labyrinthes de lames de scie, de rayons laser, de boules de lave et d’explosifs, tout ça pour sauver sa petite amie en détresse. Les niveaux sont corsés, à en balancer sa manette à travers la pièce. Chaque surface que l’on touche est synonyme de mort instantanée. Et oubliez les checkpoints, les vies supplémentaires ou la barre de santé car il n’y en a pas. Une fois qu’on pige ça, on peut terminer les niveaux en quelques secondes vu qu’on n’a plus à s’en soucier. Ca n’empêche pas de mourir une dizaine de fois avant d’y arriver. Les contrôles sont d’une incroyable simplicité et le rythme du jeu est très rapide. En termes de déplacements et de sauts, Meat Boy laisse Mario à la traîne. Mais lorsqu’on laisse le bouton courir enfoncé, il faut s’y cramponner pour ne pas perdre le contrôle. Vous devrez maitriser les rebonds sur les murs, les élans, les petits et les grands sauts, les portails, les plateformes, et mourir, encore et encore. A chaque fin de sac courte existence, le bout de barbaque revient instantanément au début du niveau. Ce qui pourrait être frustrant se révèle en fait terriblement addictif.

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Super Meat Boy est tellement intense qu’il est tout sauf frustrant. Il peut parfois être d’une difficulté particulièrement vicieuse, mais ce sont plus les pouces qui morflent. Ca nous rappelle Trials HD, un jeu dont le but est d’atteindre rapidement la fin de parcours d’obstacles sadiques sans se jamais chuter. On échoue tellement de fois que ça aiguise peu à peu les impulsions musculaires qui nous orientent vers la réussite. Ainsi, une séquence de jeu a priori impossible devient presque magiquement facile une fois passée. Même si un niveau semble impossible à réaliser au début, vous savez tout de suite que ça ne l’est pas. Les obstacles les plus élaborées et les plus tordus ne vous font pas peur. Au contraire, vous en demandez encore plus. C’est donc un jeu difficile, mais il a été conçu de manière à ce que les joueurs progressent continuellement, non pour les dégouter du plaisir de jouer.
Le secret : les niveaux sont d’une difficulté mesurée. Il n’y a aucun traquenard. Mais les niveaux changent. Le jeu comporte plusieurs mondes à thèmes: l’enfer, l’usine de sel, la fin du monde, etc. Mais peu importe où l’on se trouve, on sait pertinemment que si notre bout de viande sur patte touche une surface dangereuse en apparence, il y laissera sa peau.


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Notre héros doit aussi faire gaffe aux scies circulaires pour ne pas se retrouver transformé en steak haché. Certaines sont placées verticalement le long des murs, d’autres tournent autour d’un point fixe, d’autres encore peuvent jaillir des parois à intervalles réguliers. Ajoutez à cela des boules de lave rebondissantes et des rayons lasers : le personnage n’a pas d’autre choix que d’esquiver ou de sauter pour déjouer les pièges et se faufiler. Entre autres, l’univers est également peuplé de fusées, d’interrupteurs à activer pour débloquer des clés, faire disparaître des plateformes et des portails. Ces différents éléments sont identiques dans tous les niveaux, et leur principe, très facile à saisir. Même si le rythme reste effréné, les meilleurs niveaux sont ceux qui allient dextérité et ingéniosité. Ainsi, on se sent à la fois intelligent et habile lorsqu’on réussit un niveau, ce qui est presque toujours le cas. Pourtant, les stages s’avèrent extrêmement différents les uns des autres au niveau du tempo et de leur construction. Si bien qu’on pourrait avoir l’impression qu’il s’agit d’un nouveau jeu à chaque fois.

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Les disciples du jeu en flash Super Meat Boy ne seront pas dépaysés : ils retrouveront l’esthétique16 bit, les niveaux secrets à déverrouiller, et les cut-scenes comiques, qui dramatisent la quête de Meat Boy pour sauver Bandage Girl du méchant Dr Fœtus. De loin, on pourrait croire qu’il s’agit de n’importe quel jeu de plateforme indépendant, léger et divertissant, mais derrière ces scènes se cache une base extrêmement bien conçue. Rien n’est laissé au hasard et chaque détail a son importance. Lorsque Meat Boy touche une surface ou rend l’âme, par exemple, il laisse des éclaboussures de sang derrière lui, et lorsqu’il respawn au début, ses traces restent en place. Si vous faites une dizaine de tentatives, ce qui est très probable, vous aurez repeint toute la ville en rouge. Du sang partout ! Trêve de plaisanterie, il s’agit surtout d’un moyen mnémotechnique pour ne pas reproduire les mêmes erreurs.
Autre astuce : à la fin d’un niveau, le joueur peut visionner les replay, même ceux de ses échecs. Il est alors possible d’admirer toutes ses brillantes tentatives menant lamentablement à une explosion de sang et de viande. Mourir dans Super Meat Boy, est vraiment drôle. Alors imaginez dix fois de suite… Mais c’est aussi très motivant puisque grâce aux replays, on se rend vraiment compte que la persévérance paye toujours, et qu’à la fin, on finit toujours par gagner.


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A la fois prenant et intelligent, Super Meat Boy s’avère être avant tout un grand jeu. Il comporte des centaines de niveaux, des passages secrets difficiles à trouver, des classements et tout un tas d’éléments à découvrir et à apprécier. Une série de personnages provenant de jeux indépendants sont à débloquer, chacun possédant une capacité propre. Tim de Braid, par exemple peut remonter le temps. Super Meat Boy est un jeu indépendant et fier de l’être, dont le style rétro représente bien plus qu’une simple vitrine. Toutes les zones rasées, les chiptunes et l’invitation « Insert Coin » font figure d’hommages aux aînés, mais peut-être qu’à travers ces éléments, le jeu cherche à revendiquer son appartenance à un clan. Bien que certains passages tombent à plat comme le combat contre le boss, on ressent très vite que Super Meat Boy se place dans la veine d’un Super Mario World, dont l’esprit de chaque niveau est solidement construit.



Test écrit par Tom Bramwell

Voir le site de notre partenaire EuroGamer.fr

Afin de modérer légèrement l’enthousiasme ambiant, rappelons que le jeu est assez limité en matière d’inventivité et d’inspiration. Mais derrière sa difficulté, il reste attrayant et extrêmement bien conçu. Super Meat Boy, comme tout bon jeu indépendant, se réjouit de voir le joueur devenir fou. Qu’il vous rende fou furieux ou fou d’amour, il ne vous laissera certainement pas indifférent.
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