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Test Starz (Nintendo DS) : 2/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 26 Juillet 2008 , Nintendo DS

Les +

  • Permet d’apprendre le nom de quelques constellations
  • Un scénario original…

Les -

  • … mais aussi plat qu’une limande panée
  • Des graphismes dignes d’un mauvais jeu flash
  • Aucune réflexion
  • Un mode Histoire qui n’y rentrera jamais
  • Aucun mode multijoueur
La note de jeuxvideo.fr
2.0
a eviter
La note des internautes
-
Publiée le 28/07/2008 à 00:07, par Yogii

Test de Starz

C’est l’été, et les éditeurs n’hésitent pas à lancer de « petits » jeux qui ne mangent pas de pain si ce n’est le votre. 505 Games fait partie de ces éditeurs, Starz jouant le rôle de titre vacancier. Des petits carrés tout mignons, des étoiles qui ne brillent plus et un suspense intolérable, voici le fond de jeu de ce titre qui s’annonce lumineux. Ou pas…

Carrés pas vraiment magiquesRetour au sommaire
carres-pas-vraiment-magiques
Si si, il s'agit bien d'un ours, et non un vulgaire putois
Dans la mer du Sud (une mer imaginaire vous l’aurez compris), l’île KURUPOTO accueille une tribu de petits carrés colorés appelés les KURUPOTOS. Original. Ces sortes de smileys carrés sont toujours joyeux, mangent des bonbons et, comble de la flagornerie, regardent les étoiles. Des fous on vous dit. Mais un jour cette grande maline de Lune s’enrhuma, éternua et les étoiles sursautèrent tellement qu’elles tombèrent malencontreusement sur l’île de KURUPOTO. En bon samaritains qu’ils sont, les carrés magiques se proposent de les aider en recherchant leur halo de lumière, seul issue pour retrouver le chemin du ciel. Ouf quel scénario ! Après de très longues et particulièrement bien modélisées cinématiques (précisons qu’il s’agit d’ironie), un tutoriel vous propose de tenter de sauver les étoiles. Vous devez mener les étoiles jusqu’à leurs halo, en tournant un plateau constellé de carré fixes et d’autres sujets à la gravitation. Rassurez-vous, moins de trois lignes suffiront pour expliquer le gameplay de Starz. Pour diriger l’étoile, rien de plus simple. Appuyez sur L pour tourner le tout vers la gauche, R pour la droite. Pour les fanas du stylet, deux icones remplacent les deux touches, qu’il suffit d’actionner. Et c’est tout ! On s’attend à ce que de nouveaux éléments de jeu entrent en compte au fur et à mesure de la progression, mais que nenni !

Une histoire longue de vingt minutesRetour au sommaire
histoire-longue-vingt-minutes
Même l'exploitation de l'écran tactile est baclée
Dans ce mode Histoire, il s’agit de reconstituer des constellations d’étoiles, en réussissant un certain nombre de puzzles. Malheureusement (ou heureusement pour les plus impatients), au bout de vingt minutes et une toute petite dizaine de niveaux pas plus compliqués qu’un Sudoku niveau 1, c’est déjà fini. On se dit qu’il doit y avoir erreur, on relance une partie du mode Histoire, et voilà que l’on recommence la même histoire ! Le mode Normal reprend les niveaux de l’Histoire et en propose de nouveaux, sans que le plaisir n’augmente. Le plus frustrant, c’est que pour certains défis, au moment où la réflexion débute à peine, la solution s’offre au joueur en moins de trois tours. Du coup les joyeux lurons de chez 505 Games ont décidé de rajouter un degré au jeu, en calculant le nombre de tours nécessaires pour sauver chaque étoile. Mais ce n’est pas cette ultime tentative de conserver le joueur plus de cinq minutes, on ne ressent pas le début du commencement de prémices de sentiment de plaisir à jouer à Starz. Aucun rythme, un scénario qui ne semble avoir d’autre but que d’avilir le possesseur de DS et même graphiquement, le titre ne parvient pas à hausser le niveau. Les textures sont particulièrement pixellisées, les couleurs fades et les animations même pas dignes des smileys d’une célèbre messagerie instantanée. Et ce ne sont pas les quelques images proposées dans la Galerie qui corrigent le tir. Comble de la légèreté du jeu, il n’existe pas de mode multijoueur. Aucun moyen, donc, de confronter son génie rotatif à celui d’un ami tout aussi tordu, puisqu’acheteur du même titre.

Certes, 505 Games fait rarement dans le blockbuster vidéoludique. Mais de là à tomber aussi bas qu’un triste jeu de réflexion sans la moindre once de rythme, de scénario ou même de recherche graphique, il n’y a qu’un pas que l’éditeur a franchi avec Starz. Réflexion faite, le jeu aurait pu distraire… sur téléphone portable.
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