Test Shrek 2 (Gameboy Advance) : 5/10 sur JeuxVideo.fr

Pas de prince charmant...[/H1]Après son long et dur périple, le gentil ogre semblait enfin heureux, vivant paisiblement avec sa princesse et sa fidèle mule. Oui mais voilà, il existait un danger auquel notre bonhomme verdâtre n'était point préparé, pire que tous les dragons et autres monstruosités, ses beaux-parents ! Car lorsque l'on n'est pas de sang royal et qu'en plus on ressemble à un martien, difficile de se faire accepter en tant que gendre chez le roi et la reine du coin. Nos trois compères vont non seulement devoir arriver jusqu'au château en traversant un pays enchanteur fourmillant de dangers, mais aussi devoir déjouer les ignobles complots de sa majesté et de ses proches. L'amour triomphera t-il de l'intolérance ?

C'est dans un environnement en 2D que vous allez accompagner nos extraordinaires amis, puisqu'il ne s'agit pas d'un personnage que vous dirigerez mais de quatre joyeux lurons. Au départ vous commencez avec Shrek et son âne, puis le chat botté et un être de pain d'épice viendront vous rejoindre. Certains niveaux se joueront avec un seul individu, d'autres à plusieurs. L'intérêt réside dans le fait que chaque comparse possède des aptitudes propres qui lui permettront de réaliser des actions que lui pourra entreprendre.Par exemple, Shrek est capable de transporter un objet qui servira à faire passer l'âne par-dessus un obstacle. Ce dernier, plus agile, peut se rendre dans des endroits inaccessibles pour son maître, le chat botté peut grimper aux murs pour récupérer une clef, etc... Il est possible de combiner les aptitudes de chacun afin de résoudre de petits casses têtes. Les niveaux sont rythmés par des passages de réflexion, qui nous obligent à nous creuser un brin les neurones. Pour ceux qui connaissent The lost Viking, le principe est identique. Rien de très compliqué rassurez-vous, la difficulté reste adaptée au public visé. Il s'agira surtout de trouver comment se rendre à un point pour activer le mécanisme d'une porte ou de trouver un objet. Même si les différentes facultés de nos compagnons apportent une pointe d'originalité, dans le fond cela reste tout de même assez traditionnel. L'objectif consistera toujours à atteindre le bout des niveaux en ouvrant les portes et en franchissant les obstacles. Les ennemis ne varient pas énormément : paysans, gardes, chevaliers... et ne représentent pas un énorme défi à vaincre. On tombe quelquefois sur des lutins qui nous proposent de jouer à des mini-jeux afin de remporter un bonus comme quelques cœurs de santé, c'est également une courte distraction qui nous est donnée.Venons-en à la jouabilité. Une touche sert à cogner ou à effectuer une tâche particulière comme soulever un objet, sans surprise chaque héros dispose d'une attaque qui lui est propre. Une autre permet de passer d'un personnage à un autre et la suivante à effectuer un saut. Enfin, le bouton Select permet de transporter quelque chose comme un fantôme qui rend invisible, le bouclier apportant l'invulnérabilité... On remarquera des ralentissements ici et là, cela ne nuit pas grandement au plaisir de jeu bien que ce ne soit pas extrêmement plaisant de voir une action se dérouler au ralenti, même pendant un temps succinct.A part ça les animations sont réussies, les personnages se déhanchent plutôt bien à l'écran et accomplissent avec joliesse leurs mouvements. Lorsque l'on ne touche plus à rien, les compères réagissent ; par exemple l'âne remue les lèvres, c'est assez mignon à voir. Poursuivons sur l'esthétique ; les décors paraissent suffisamment fournis en couleurs et en éléments, nos amis sont fidèlement reproduits. A l'instar du film, l'humour est encré dans les dialogues, certaines répliques font sourire.On retrouve vingt-cinq niveaux répartis sur cinq livres, avec des scènes dévoilant des extraits du film et un résumé des actions pour agrémenter votre parcours. La quête vers l'amour devrait retenir les joueurs 5 ou 6 heures maximum, un peu plus si l'on décide de récupérer la totalité des pièces d'or dissimulées dans les mondes.

[H1]Conclusion