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Test Raskulls (Xbox 360) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 29 Décembre 2010 , Xbox 360
Publiée le 14/01/2011 à 00:01, par

Test de Raskulls

Certains duos apparaissaient comme une évidence : Lennon et McCartney, Peter et Sloane, le beurre et la confiture. Mais alors en ce qui concerne le couple M. Driller et Mario Kart … Le studio australien Halfbrick a pourtant tenté de faire de cette association quelque chose d’acceptable et le résultat est fort étonnant.

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Test réalisé par notre partenaire EuroGamer.fr
Raskulls semble prendre un malin plaisir à ne pas vouloir choisir son camp afin de mieux brouiller les pistes. D’abord, on pense avoir affaire à un jeu de course à pied et de plateforme au rythme effréné et aux allures sauvages, puis en un instant, il se transforme en un jeu de réflexion, véritable casse-tête truffé de blocs ayant pour décor un volcan. La plupart du temps, Raskulls se contente d’adopter un peu toutes les formes tout en nous demandant de nous adapter à ses changements incessants. C’est cet esprit d’aventure enjoué, voire insouciant, qui rend le jeu appréciable, des premiers instants ahurissants à l’apothéose jouissive.

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Quand il s’essaie au jeu de plateforme/course, Raskulls fait l’effet décoiffant d’un Grand Huit. Opposé à une foule d’adversaires invraisemblables, on est amené à bondir, propulsé par des zones de turbo, à nager et courir, aussi rapidement que ces petites jambes disproportionnées le permettent, évoluant à travers un univers de figures géométriques aux couleurs explosives rappelant Tetris. Lorsque sur son chemin on rencontre ces blocs tetrissiens, on utilise sa baguette pour les détruire. Mais attention on ne peut faire exploser qu’un bloc, provoquant alors la désintégration de tous les autres blocs de la même couleur à proximité. Lors de cette avancée fulgurante vers la ligne d’arrivée, il est également possible de récolter de nombreux objets utiles, comme des boules d’énergie et autres trucs utiles.

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Pour remporter la victoire, il faut savoir quand et comment prendre l’avantage. Par exemple, déclencher le boost en appuyant rapidement sur le bouton gauche de la manette permet d’accélérer à fond lorsque nécessaire. Ainsi, on peut se déplacer à la vitesse de l’éclair afin de semer ses adversaires dans un nuage de poussière ou d’échapper de justesse à un obstacle sur le point de nous écraser. Parfois, il vaut mieux se ruer sur les cadeaux-bonus et en profiter pour traverser plusieurs blocs d’un coup à l’aide du bâton de foudre ou de l’attaque de feu, ou bien (avec un peu de chance) rattraper sournoisement ses adversaires grâce à l’un des nombreux autres power-ups que découvriront les joueurs. Quoi qu’il en soit, ce défilé effréné d’actions et de décors multicolores hypnotise le joueur. On s’agrippe à la manette et tape sur les commandes avec une rage incontrôlable comme si on jouait à un beat’-em-up, râlant lorsque, bien évidemment, les choses ne tournent pas comme prévues. Mais la rapidité du jeu est telle qu’on ne prend pas le temps de respirer entre chaque niveau. Avec ce genre de jeux, il faut presque se forcer à faire une pause face au désir irrépressible de se surpasser.

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Dans les premiers niveaux, l’évolution constante des paysages à détruire offre au moins le frisson de la nouveauté. Halfbrick ajoute ensuite des changements à cette base psychédélique. Parfois, ce sont les parcours aux détours imprévisibles qui représentent un véritable défi tandis qu’à d’autres moments l’attention est déplacée sur les adversaires (comme les voleurs auxquels il faut reprendre les butins dérobés avant d’atteindre la ligne d’arrivée). Autre défi non négligeable : éviter d’être pris en grippe par un adversaire moins chanceux. Plus on avance dans les cinquante niveaux différents de Mega Quest, plus les jeux de réflexion prennent de l’importance et leur diversité met souvent les réflexes du joueur à rude épreuve. Ces phases de réflexion apportent un peu de répit suite aux exigences dévorantes des courses. Par exemple, on doit désamorcer toute une série de bombes dissimulées dans un parcours parsemé d’obstacles. L’explosion d’une seule de ces bombes suffit à renvoyer le joueur au début du niveau ce qui multiplie les risques encourus. Une fois que le développeur considère qu’on a atteint le niveau nécessaire, il augmente la mise en insérant des défis de plus en plus pointus. Dans les derniers niveaux du jeu, l’une des épreuves consiste à sculpter des formes précises à la chaîne, alors que les autres épreuves font grimper la tension en donnant des missions complexes au joueur. Par exemple, il faut parvenir à traverser le chemin menant à la sortie sans se faire écraser par les blocs qui s’effondrent.

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A un autre moment du jeu, on doit désamorcer des bombes en un temps limité, ou en un nombre restreint de combinaisons, puis on est soudain replongé dans une nouvelle course avec l’objectif fou d’atteindre la ligne d’arrivée sans vider la barre d’énergie du personnage. Si vous parvenez à atteindre la fin du premier niveau, les pouces intacts (et en gardant toute dignité), c’est que vous vous débrouillez bien mieux que moi. Alors qu’y a-t-il de plus palpitant qu’un intermède où on est poursuivi par un laser géant dans un parcours semé d’embûches ! Bien que ce ne soit pas aussi violent que ça en ait l’air, l’intensité du jeu suffirait tout de même à provoquer une crise cardiaque. Sans oublier le mode multijoueurs qui repose sur un modèle délirant de jeu de course à quatre où il est possible de s’affronter sur plus de seize pistes, en ligne ou en écran splitté en quatre. Afin de varier les plaisirs au maximum, on peut soit goûter à cet univers chaotique course par course, soit parcourir les quatre courses de l’un des Grand Prix à la suite. Purement dingue, complètement arbitraire, parfaitement exaspérant et pourtant absolument délirant, tout comme le reste du jeu.


Test écrit par Kristan Reed
Voir le site de notre partenaire Eurogamer.fr

Annoncée comme un pari prometteur, cette association élaborée de courses, plateformes et énigmes, s’est révélée à la hauteur de nos espérances. Comme prévu, Raskulls offre du pur fun dans tous les sens. Voici encore un exemple de jeux téléchargés réussis montrant bien que le téléchargement s’impose comme un marché de prédilection.
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