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Test Quantum Theory (PS3, Xbox 360) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 24 Septembre 2010 , PS3 , Xbox 360
Publiée le 21/10/2010 à 00:10, par

Test de Quantum Theory

Peut-on copier une mécanique de jeu ? Beaucoup ont essayé. A l’époque des tout-premiers jeux vidéo, Magnavox a attaqué Atari qui avait copié son jeu de tennis pour créer Pong. Plus récemment, le développeur de jeux sociaux Zynga, créateur de FarmVille, a poursuivi son concurrent Playdom pour avoir soi-disant volé le « Zynga Playbook », un document renfermant de précieux concepts et techniques pour développer des jeux en ligne à succès. Le premier cas a été réglé à l’amiable, tandis que le second, non résolu, se poursuit encore à l’heure actuelle. Il semblerait bien que la frontière entre inspiration et plagiat ne soit toujours pas clairement établie dans le monde du jeu-vidéo.

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Test réalisé par notre partenaire EuroGamer
On ne peut pas dire que Quantum Theory « s’inspire » seulement de Gears of War. Bien que la tâche s’avère fastidieuse, il est impératif d’attirer l’attention sur les nombreux éléments qui ont été repris par Tecmo Koei. En ce qui concerne les mécaniques de base du jeu, ce n’est rien de moins qu’une copie flagrante du fameux TPS de Epic, dont la série s’est vendue à des millions d’exemplaires. Décortiquons un instant l’univers du jeu : un type baraqué est accompagné de son escadron bourré de testostérone. Qu’ils aient un lien de parenté avec Marcus Fenix et ses potes ne nous étonnerait même pas ! Dégainez l’une de vos trois armes via la croix directionnelle, et le réticule de visée se resserre par-dessus l’épaule du personnage avec une facilité qui ne nous est pas inconnue. Alors qu’il court sous les tirs ennemis, la tête dans les épaules, la caméra chute et vacille derrière lui : vous avez l’impression de voir la scène à travers les yeux d’un correspondant de guerre. Mais la ressemblance avec les jeux d’Epic ne s’arrête pas là : le système de couverture a lui aussi été repompé. On aperçoit le personnage se précipiter vers un mur ou une colonne, s’y coller jusqu’à ce qu’il roule vers la prochaine paroi de protection disponible. Il esquive à gauche ou à droite, et se rue à une vitesse étonnante pour un personnage de sa carrure, tandis qu’une pression sur le stick de droite enclenche le mini-jeu du rechargement de Gears of War (celui qui permet de recharger plus vite en appuyant sur le bouton au bon moment).

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Les décors de Quantum Theory, partagent la même ambiance obscure du jeu dont il s’inspire. Sauf qu’ils sont bien moins détaillés et crédibles que ce qu’affiche l’Unreal Engine de Epic. Il en va de même pour l’apparence des ennemis. Ils semblent recouverts de cette même cire répugnante. Alors certes, les ennemis de Quantum Theory manquent d’imagination par rapport à Gears of War, mais ils partagent la même laideur. Il ne s’agit pas de cette laideur fascinante que l’on peut retrouver chez un Alien de H.R Giger ou un Eléphant Man. Non, il s’agit plutôt de puériles incarnations de nos peurs, déjà faibles dans le jeu d’Epic, et encore plus faibles dans cette concoction pathétique de Tecmo-Koei.

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Et pourtant, si l’imitation est la forme de flatterie la plus sincère, il se pourrait bien que l’équipe de Gears of War n’apprécie pas le compliment. Même si Quantum Theory arrive habilement à copier les fondamentaux de Gears of War, il ne parvient pas à l’imiter complètement. Ses inconvénients résident en partie dans les détails. Les armes, depuis le flingue de base au lance-roquettes, manquent de recul et ne sont pas amusantes à utiliser. La visée se révèle trop instable et carrément exaspérante quand les animations foireuses des ennemis les font sortir puis revenir rapidement dans leur planque. Le level design est tout simplement pauvre, avec des zones à découvert vides et des couloirs sans aucun intérêt stratégique. Des murs invisibles vous évitent parfois de tomber de haut, alors qu’à d’autres moments, leur absence entraîne une chute aussi mortelle qu’inattendue. Bref, un parfait exemple de ce qu’il ne faut pas faire dans un jeu, qui empêche les joueurs de saisir les règles et les limites de leur environnement.

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Au delà de ça, les défauts de Quantum Theory concernent l’échelle et peut-être le budget accordé au développement. Si Gears of War est excellent, c’est parce que le jeu soumet le joueur à des scènes d’actions variées qui renouvelle l’intérêt et évitent la répétition. Quantum Theory, quant à lui, ne parvient pas à nous faire vibrer. Les affrontements ne présentent pas autant d’intérêt : ceux-ci consistent à tirer maladroitement sur d’imposantes tourelles à canon, et à combattre trois mêmes types d’ennemis, salle après salle. Le personnage doit infiltrer des tours gigantesques dans le but de les détruire de l’intérieur, ce qui favorise l’implantation de décors grisâtres et répétitifs : un réel problème que l’équipe artistique du jeu n’est pas parvenue à surmonter. On se retrouve parfois dans l’impossibilité de progresser dans le jeu car les textures sont encore en train de charger. Pire encore, par moments, on ne peut plus avancer après avoir « nettoyé » une pièce tout simplement parce qu’une autre série des mêmes monstres qui viennent d’être vaincus est en train de réapparaître. La porte suivante ne s’ouvrira qu’à une seule condition : se débarrasser de cette deuxième ou troisième vague d’ennemis. Et le personnage, de sa voix graveleuse et condescendante, ne manque pas de vous rappeler à l’ordre au moindre oubli.

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Un seul type d’objet est à collecter : des orbes futuristes qui ressemblent à des caméras de vidéosurveillance, connues sous le nom de « Watchers ». Il faut les détruire pour avoir accès à tout ce qu’elle a enregistré, et l’information est recueillie dans une option de menu. La recherche des Watcher procure peu de plaisir - surtout parce que pour les trouver, le personnage est obligé de scruter le ciel, contrairement à beaucoup de jeux qui renferment les objets à collecter dans des coffres ou des piliers. D’autre part, la récompense suite à cette collecte s’avère si faible, qu’on est peu enclin à retourner en arrière dans le jeu pour trouver les orbes manquants.

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La seule innovation présente dans Quantum Theory arrive après quatre ou cinq heures de jeu, quand le reste de l’escadron s’est fait tuer. Le personnage s’allie à Filena, une fille svelte, aux yeux aussi gros que ceux d’une héroïne de Sailor Moon. Laissez le bouton de tranche gauche enfoncé pour la soulever dans les airs. Cela permettra de la lancer sur n’importe quelle cible que vous souhaitez atteindre. Si elle atteint sa cible, elle s’en débarrassera en un seul coup d’épée. Cette idée rend le jeu tout de suite beaucoup plus intéressant. Il s’agit ici de la toute première opportunité de stratégie : lancer son alliée à travers la pièce pour attirer l’attention des ennemis ou ouvrir le feu sur eux. De même, pressez le bouton une nouvelle fois pour une attaque de mêlée et lorsqu’elle vous rejoint, vous pouvez exécuter des combos au corps-à-corps : une idée simple qui ne s’inspire pas de Gears of Wars. Mais la mécanique du travail d’équipe manque de finesse, et sans cette option, Filena est reléguée au rôle de machine humanisée, à peine plus intéressante que le fusil ou le lance-roquette du personnage.


Test écrit par Simon Parkin

Voir le site de notre partenaire EuroGamer.


Quantum Theory ne fait que prouver à quel point il faut être compétent pour transformer quelques mécaniques de gameplay bien pensées en un jeu astucieux et captivant. Quantum Theory apporte aussi la preuve que les développeurs japonais ont été mal avisés de tenter de copier les jeux occidentaux à succès. Le contraire est tout aussi vrai.

Les avis des internautes

Note moyenne des internautes : 4.6
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : Anonyme
Moyen
Un jeu moyen qui s'inspire évidemment de Gear of War. Certains passages sont quand meme assez sympas (regarder le trailer Jap). A prendre à petit prix
1 BONNE RAISON DE NE PAS Y JOUER
L'avis de : Anonyme
A éviter
Quantum Theory (Note: 1,5/10) Ce jeu est à éviter absolument. Les graphismes sont horribles (sans aucun détail parfois), les personnages, sans personnalité, les ennemis explosent quand on les tue mais l'effet spécial est mal fait, les armes se ressemblent toutes à l'exception du fusil de sniper... c'est une tentative de Gears of war-like manquée et cela est bien dommage car cela aurait pu faire un suite ...
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