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Test Professor Heinz Wolff's Gravity (Nintendo DS, Nintendo Wii) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 28 Novembre 2008 , Nintendo DS , Plus de tests sur PC Sortie le 05 Février 2009 , Nintendo Wii
Publiée le 15/12/2008 à 00:12, par Mannfred

Test de Professeur Heinz Wolff's Gravity

Basé sur les lois de la physique, Professor Heinz Wolff’s Gravity propose un jeu de réflexion au concept novateur, dans lequel il faudra résoudre et relever en s’amusant, divers énigmes et défis.

Comme quoi, être expert en gravité, ce n’est pas qu’une question de physiqueRetour au sommaire
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On apprécie la patte graphique employée pour le rendu des décors
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il convient de présenter le professeur Heinz Wolff qui sert de faire-valoir à la version européenne de Gravity. Et non, il ne s’agit pas d’un personnage fictif représenté par un figurant aux airs de savant fou et au sourire pervers tandis qu’il tend une pomme. C’est bel est bien le « vrai » sur la jaquette. Pour ceux qui ne le connaissent pas, le professeur Heinz Wolff est un savant respecté et même président honoraire du Comité consultatif sur la Microgravité auprès de l’Agence Spatiale Européenne. Rien que ça.
C’est surtout un passionné de gravité et de sciences en général et tel notre Mac Lesggy national, il est surtout connu outre-Manche pour ses concours de robots porteurs de balles et d’œufs. Voilà pour l’histoire, car dans le jeu, Heinz n’apparaît qu’au travers de quelques conseils épars, distillés dans les énigmes à résoudre.


Le principe porteur de Gravity consiste à se servir de divers objets mis à la disposition du joueur pour construire des mécanismes ingénieux et improbables. Ceux-ci permettront à un objet (une bille ou un chariot, par exemple) d’aller d’un point de départ jusqu’à un interrupteur (ou qui feront en sorte que l’interrupteur soit touché). Tous les niveaux de Gravity respectent ce même formatage, avec des difficultés variables, évidemment. On utilise les objets actifs disponibles, placés à l’origine en haut à gauche de l’écran, pour les associer à des pièces fixes du décor de sorte que, lorsque l’on appuie sur le bouton Jouer, l’objet mobile va aller du point d’entrée à sa cible, ou du moins que la cible sera touchée par l’objet mobile ou un objet actif mis en mouvement par celui-ci.


C’est quand même un peu léger pour de la GravityRetour au sommaire
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Bien souvent la solution est bien plus évidente qu'il n'y paraît
Gravity propose donc 100 énigmes différentes à relever, impliquant toutes de respecter les lois de l’inertie et de la gravité. Si on apprécie le nombre élevé de challenges disponibles, on regrettera leur difficulté inégale. La plupart sont soit faciles et même trop faciles, soit au contraire réellement compliquées, voire capillo-tractés. La difficulté n’est d’ailleurs pas croissante et on regrette que certains niveaux avancés ne nécessitent souvent qu’à combler un trou sur le parcours de la balle avec une barre à placer. Simplissime et décevant. Justement, concernant la solution des énigmes, on finit souvent un niveau sans avoir utilisé l’ensemble des pièces disponibles ou en détournant allègrement les éléments fournis dans une construction, apparemment non prévue par la solution lorsque l’on consulte les astuces du professeur Heinz, mais qui fonctionne malgré tout. Liberté de résolution voulue ou exploitation de bugs ?


Question jouabilité, les contrôles sont plaisants. L’utilisation du stylet s’avère adéquate pour la sélection des objets, mais bien souvent leur manipulation se révèle beaucoup plus aléatoire et imprécise. On peut bien entendu annuler l’action précédente si le dernier objet placé ne siet guère. Par contre, oubliée la fonction qui aurait bien été utile de pouvoir reprendre tout le puzzle à zéro. Du côté des autres absences remarquées, celle d’un éditeur de niveaux, qui aurait pu relever l’intérêt à long terme. Pareillement, le mode bac à sable (mode libre) qui ne contient qu’un nombre limité de niveaux, peu stimulants soit dit en passant. Inutile aussi d’évoquer le mode multijoueur, affublé de trois mini-jeux sans grand intérêt où les joueurs devront s’affronter à tour de rôle (construire la tour la plus haute, lancer des boules sur des blocs de couleur…etc.).


Vous l’aurez compris, Gravity n’est pas le puzzle-game de l’année, mais reste un soft tout à fait correct, même si trop facile au bout du compte. On regrette également l’absence d’un éditeur de cartes qui ampute grandement la durée de vie du titre. A réserver aux fans de puzzle-game ayant épuisé les ressources de titres plus aboutis et surtout moins chers comme Mechanic Master par exemple.
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