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Test Prey The Stars (Nintendo DS) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie Octobre 2008 sur Nintendo DS
Publiée le 15/10/2008 à 00:10, par Eith

Test de Prey The Stars

A la croisée de Pac Man et des Art Toyz se trouve un petit jeu sans prétention, Prey The Stars. Simplement observé pour ses ressemblances avec Katamari Damacy, le jeu s'est montré assez discret jusque là. Loufoque, kawaï et coloré, possède-t-il toutefois les qualités pour séduire les joueurs ?

Kawaï aux dents longuesRetour au sommaire
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Pour gagner des points, il faut mordre en rythme !
Nommé Gabu Gabu Planet dans les pays anglophones, sous-titré sagement « Gabu le Glouton » en français, ce jeu DS présente un univers graphique original inspiré des fameux « jouets d'art » très développés au Japon ou aux États-Unis. On incarne Gabu, un petit monstre à mi-chemin entre les glues de De Blob, Pac Man et Odie, le chien stupide de la BD Garfield. Le mélange, si étonnant qu'il puisse paraître, produit un personnage à la fois mignon et féroce. Féroce surtout, parce qu'il fait partie d'une colonie de monstres décidés à ravager la planète Terre. Ceci uniquement afin de récupérer des sortes d'esprits des matériaux et des sentiments enfermés dans les bâtiments construits par les humains. Le scénario vaut ce qu'il vaut - c'est à dire pas grand-chose. Mais l'ambiance générale laisse une impression plutôt agréable. Il faut dire que malgré sa légèreté apparente, Prey The Stars ne se limite pas à un gameplay simpliste. Dans le principe, Gabu se trouve sur une plate forme en suspension dans les airs, façon SSBB, en compagnie d'autres petits monstres. Le terrain est divisé en cases dans lesquelles il trouve des objets aux tailles variées, destinés à être mangés. Le but de chaque monstre est de manger le plus d'éléments, pour gagner des points.


S'il peut ressembler à une bête réplique de Pac Man en 3D, Prey The Stars est en réalité un véritable patchwork de jeux bien connus. Comme dans un Bubble Bobble, en plus de faire preuve de rapidité pour manger des objets, il faut éviter des assaillants... Qui ne sont autres que les autres monstres ! En effet, à la manière d'un SSBB, les monstres peuvent s'éjecter du plateau. Pour cela, ils possèdent une caractéristique « morsure » évolutive. Des bonus présents sur le terrain ou des combinaisons d'objets leur permettent d'acquérir des superpouvoirs momentanés. Des bombes, des éclairs, des sorts qui font rétrécir : autant de stratagèmes pour se débarrasser des adversaires qu’on peut juger ostensiblement empruntés à un Mario Kart ! Prey The Stars rappelle aussi Katamari avec ces monstres qui grandissent au fur et à mesure qu'ils mangent et collectent des esprits. L'augmentation de la taille donne d'ailleurs accès à des objets plus gros, qui offrent plus de points. Les points déterminent la place dans le classement, mais aussi la réussite de la mission: il faut remplir une jauge afin de débloquer le niveau suivant, mais aussi de nouveaux personnages.


Du plagiat dans l'air ?Retour au sommaire
plagiat-dans-air
Un faux air de Pac Man ?
Les références plus qu'évidentes qui construisent Prey The Stars intriguent : banale copie ou coup de génie ? Après plusieurs heures de jeu, on se dit que la réponse se trouve quelque part entre les deux. C'est inévitable, la relative difficulté du jeu agace, mais attire. Les petits amis de Gabu, aussi terribles qu'adorables, peuvent s'avérer de coriaces adversaires. On tient vraiment à faire du score, à prendre la forme d'une sorte d'élémental pour manger les autres monstres et, surtout, à les balancer par dessus bord. On y prend un réel plaisir ! Et si ça ne suffisait pas, dans chaque niveau, en plus de la mission principale qui consiste souvent à arriver premier, il existe des défis. S'ils se réalisent facilement au début, certains promettent une élongation conséquente de la durée de vie du jeu. Et ceci sans compter, bien sûr, la possibilité de débloquer un mode de difficulté élevé en réussissant les défis. Ou encore un mode multijoueur qui, à lui seul, donne tout son intérêt au jeu. De nombreux détails laissent ainsi penser que si son univers plaira aux jeunes joueurs, seuls les vrais gamers auront le courage et l'envie de le finir !


L'ambiance graphique rappelle les créations du designer Touma, déjantées et kawaï. Des graphismes plutôt jolis malgré des polygones un peu trop visibles mettent en valeur le monde coloré et loufoque de Prey The Stars. D'ailleurs, loufoque reste un terme tout à fait approprié, autant pour parler de l'étrange scénario que du comportement des personnages. Un peu trop loufoque peut-être, pour être pris au sérieux. Les explications vaseuses des esprits quant à la mission des monstres font rire jaune. A l'inverse, on s'amuse beaucoup de la gloutonnerie de ces godzilla en herbe. Ce qui contribue à l'impression mitigée qu'on a tout le long du jeu. Certes, comme dit plus haut, les subtilités du gameplay ont de quoi rendre fous les joueurs les plus tenaces. Mais pourtant, de la personnalisation des avatars à leur bouille adorable, tout porte à croire que Gabu et ses amis se destinent à un public peu expérimenté. Un jeu, encore un, qui ne trouvera pas son public ? Une chose est pourtant sûre : si on ne peut pas tout à fait parler de plagiat, les « références » fréquentes agaceront ou enchanteront... Mais elles ne laisseront pas indifférent.


Vidéo d'illustrationRetour au sommaire


Une atmosphère étrange et drôle, un design « Art Toyz », un gameplay efficace : Prey The Stars s'avère sympathique et addictif. Pourtant, son côté kawaï ne s'accorde pas forcément avec la complexité du jeu, et le public risque de ne pas suivre. D'autant plus que des éléments des gameplay de Pac Man, Katamari, Bubble Bobble ou encore SSBB font penser à une vague copie de jeux populaires...
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