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Test Playmobil : Pirate, à l'abordage ! (Nintendo DS) : 3/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 26 Septembre 2008 , Nintendo DS

Les +

  • Les cinématiques
  • Les bateaux à acheter
  • Techniquement passable

Les -

  • Missions peu intéressantes et répétitives
  • Gameplay vieillot
  • Mini-jeux ennuyeux
  • Histoire classique
  • Bataille navale trop classique
La note de jeuxvideo.fr
3.0
bof
La note des internautes
7.5

(4 votes)
Publiée le 23/09/2008 à 00:09, par sh@d

Test de Playmobil : Pirate, à l'abordage !

Jouets des années 70, les Playmobils débarquent sur la console au double écran. Après avoir trainé dans les chambres de milliers de petites filles et de petits garçons, ils débarquent dans le monde virtuel des pirates. Mindscape sait-il reproduire le succès des figurines, en jeu vidéo ?

Jacques et la princesse des sirènesRetour au sommaire
jacques-princesse-sirenes
Dans cette phase, vous plongez dans la mer pour récupérer un trésor. Après le coup de stylet pour déplacer le personnage, il met quelques secondes à réagir
Le jeu débute avec une très belle cinématique mettant en scène le personnage principal, Jacques-le naufragé. Après le naufrage de son bateau, il se retrouve en pleine mer sur sa barque. Le bateau de ses ennemis passe près de lui, sans l’aider ni le provoquer. Mais un détail retient son attention. A l’arrière du bateau ennemi, la princesse des sirènes est retenue prisonnière et envoie à Jacques un message clair : help. C’est donc cette cinématique qui sert de point de départ au jeu Playmobil : Pirate à l’abordage.


Une fois échoué sur une île, vous prenez le contrôle de Jacques. Vous déplacez ce dernier avec la croix directionnelle, sautez avec A, attaquez avec B pour utiliser l’épée. Le personnage progresse sur un niveau en 2D très linéaire, mêlé à quelques éléments en 3D. Ce qui vous emmènera toujours de gauche à droite (l’inverse étant très rare). Le personnage est très lent et lourd. Une pression sur A et on a l’impression qu’il a du mal à sauter. De même pour attaquer un adversaire.
L’avancée dans les niveaux se passe sur l’écran du haut qui sert aux phases de jeu et aux dialogues. Quant à l’écran du bas, l’utilisation tactile ne se fait que très peu. Il sert principalement à afficher la carte des îles, quelques indications pendant les discussions et pour les mini-jeux.
Outre les phases sur terre, Jacques est amené à lever l’ancre pour traverser la mer vers une autre île. Vous pourrez alors acheter d’abord un radeau, puis une barque et des bateaux équipés en canons…Mais avant cela, vous devez récolter des pièces d’or, que vous ramassez dans un niveau soit en les attrapant grâce à un saut ou sur un adversaire après l’avoir éliminé. Une fois sur mer, ce moyen de transport vous permet d’atteindre un autre niveau. Chaque niveau se parcours plusieurs fois pour résoudre 70 missions ennuyeuses et répétitives, vous emmenant toujours d’un point A à un point B. On finit donc par s’endormir, que ce soit sur terre ou sur mer, par la lenteur du bateau.


Un coup bien bas chez les piratesRetour au sommaire
coup-bien-bas-chez-pirates
Le mini-jeu des dés. Il est trop facile de battre votre adversaire. La facilité n'arrange rien au jeu
L’autre type de gameplay du jeu réside dans les mini-jeux contre Sacdosse, un pirate squelette ou pendant des missions. Chaque mini-jeu utilise le stylet, mais sans aucune originalité. Avant chaque mini-jeu, vous devez miser une certaine somme de pièces d’or et le jeu se lance. Par exemple, le jeu de dés vous demande de secouer le gobelet et de le relâcher pour que les dés forment une addition de chiffres. Si votre score est plus élevé celui de votre adversaire, vous gagnez le nombre de pièces misées. Autre jeu, celui du palais. Vous devez maintenir avec le stylet une bouée et renvoyer à l’aide de celle-ci un ballon sur la barque de l’ennemi pour le faire couler. Amusant quelques secondes mais on s’en lasse vite fait. Même s’il est possible de refaire les mini-jeux en passant par le menu principal, vous n’irez pas y faire un tour tellement ils sont médiocres. Autrement, il est possible de jouer à plusieurs à une bataille navale classique. Avec une seule ou plusieurs cartouches, vous lancez une partie. Chacun son tour, on tentera d’éliminer les bateaux ennemis sans connaitre leur emplacement. C’est sympathique au début, mais vu le nombre très important de bateaux, on passe son temps à chercher à toucher la cible, ce sera vite lassant. Pourtant, c’est une idée intéressante et qui aurait gagnée à être remaniée de façon moins classique.


Côté technique, le jeu affiche des graphismes convenables, mais sans plus, vu la simplicité des décors et des personnages. D’ailleurs, on a l’impression que chaque playmobil est entouré d’aliasing ce qui augmente cette sensation de « juste passable ». Pour ce qui est de la bande son, l’ambiance de la piraterie est présente, mais les musiques deviennent vite redondantes et donnent mal au crâne. Les développeurs en sont restés au service minimum pour ce jeu et cela se voit. En revanche, les quelques cinématiques utilisent les capacités de la console et sont très belles. Dommage que les graphismes des phases de jeu ne soient pas identiques.


Les playmobils auraient du rester à l’état de jouets. Cette transposition en jeu vidéo ne donne rien de bon. Un gameplay déjà-vu mille fois en emmenant d’un point A à un point B sans aucune originalité. Des graphismes trop simplistes et une aventure peu intéressante font de Pirate à l’abordage, un énième jeu très moyen.
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