Test PixelJunk Monsters (PS3) : 0/10 sur JeuxVideo.fr

Vous atterrissez sur une île infestée de monstres. Vous contrôlez un chef de tribu mis devant le fait accompli et qui va devoir trouver le moyen de défendre les habitants.
Que ce soit en mode solo ou multi, l’objectif principal reste le même. Détruire les monstres sur une île en une vingtaine de missions.
Chaque mission devenant de plus en plus dure. Le chef de tribu se sert alors des arbres pour construire différentes tourelles. Au départ, il peut créer une tour à canon, une tour tirant des flèches ou une tour antiaérienne. La stratégie intervient dans le fait de placer correctement ces défenses pour liquider les salves de monstres. Et, également, de trouver l’arme la plus efficace contre chaque monstre. Les araignées sont plus vulnérables aux flèches, alors que les sortes d’abeilles s’éliminent avec la tour antiaérienne appelée très logiquement D.C.A. Il faut donc adapter les armes disponibles aux ennemis qui attaquent pour éviter de perdre des habitants. Si un monstre parvient à la maisonnette que vous devez protéger, un habitant se fait dévorer par un monstre.


Une fois tous les ennemis neutralisés, vous récupérez des pièces et des pierres précieuses. Les premières permettent de lancer la construction d’une nouvelle arme. Il faut alors contrôler les coûts des tourelles pour ne pas se retrouver à sec et dans l’impossibilité de se défendre correctement. Quant aux pierres précieuses, elles offrent deux options. D’abord, elles peuvent faire évoluer les tourelles en place. Les armes défensives connaissent plusieurs évolutions et deviennent plus redoutables. Sachant que les derniers ennemis et le boss de fin (une sorte de statue de bouddha) sont très coriaces, une évolution est nécessaire. Autrement, les pierres offrent la possibilité d’acheter de nouvelles armes comme la tour tesla (Command & Conquer ?) ou la tour de glace. Au total, on peut compter une dizaine de tours avec différentes capacités. La tour de feu, tour laser, électrique…


Côté gameplay, la prise en main se fait en cinq minutes à peines. Vous bougez le chef de tribu avec le joystick gauche de la manette, utilisez X pour faire les différentes actions possibles. Maniabilité simpliste, mais efficace. C’est souvent grâce à une jouabilité plus que classique que ce genre de jeux devient vite addictif. Les vingt missions se finissent assez rapidement, mais vous passerez du temps à faire le meilleur score possible et à acheter les différentes armes. D’ailleurs, à chaque nouvelle mission, les armes achetées précédemment disparaissent.


Techniquement, PixelJunk Monsters s’en sort bien. Les graphismes sont de la pure 2D, mais très colorés et attachants. Les environnements finissent par se ressembler puisque l’île n’est qu’une forêt géante. Quant à la bande son, les musiques tournent en boucle, donnant mal au crâne et les monstres sont muets. Dommage.

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PixelJunk Monsters, second jeu de Q-games s’installe correctement sur le PSN. Jeu de stratégie attachant, amusant et coriace. Gameplay simple, techniquement classique, mais le tout opère avec magie. On adhère ou pas, mais les monstres peuvent rentrer chez eux.