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Test Phoenix Wright Ace Attorney : Trials And Tribulations (Nintendo Wii, Nintendo DS) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 21 Mai 2010 , Nintendo Wii Sortie le 03 Octobre 2008 , Nintendo DS

Les +

  • L'humour
  • Nombreux rebondissements
  • Musiques variées
  • Personnages attachants
  • Un dernier scénario captivant
  • Les réponses à toutes les questions
  • Enquêtes longues...

Les -

  • ... peut-être trop longues
  • Bips bips énervants
  • Pas de nouveautés
  • Rythme lent
  • Dialogues parfois très/trop longs
La note de jeuxvideo.fr
-
La note des internautes
8.1

(25 votes)
Publiée le 07/10/2008 à 12:10, par Jean-Marc

Test de Phoenix Wright : Trials And Tribulations

Phoenix Wright Ace Attorney : Trials And Tribulations
Alors que les enquêtes du remplaçant de ce cher Phoenix Wright, j'ai nommé le jeune Apollo Justice, sont déjà arrivées chez nous, les fans de l'avocat de la Défense à la coiffure de hérisson étaient fébriles durant l'attente du troisième et dernier épisode de la série. En effet, c'est au terme de ces cinq nouvelles investigations que la trilogie Phoenix Wright Ace Attorney prend fin. Un final en forme d’apothéose ? Si personne n'y voit d'objection, la réponse sera donnée à la fin de ce procès.

Le Phoenix a raison


En effet, il s'agit bien là de la conclusion d'une trilogie que nous avons pu découvrir en 2006. Depuis sa toute première enquête, notre avocat de la Défense en a parcouru du chemin. Ses aventures ont connu des hauts et des bas, de la joie et une immense tragédie avec la perte de son mentor. Ses adversaires de l'Accusation n'ont jamais été tendres avec lui, Benjamin Hunter en tête de liste, mais aussi Franziska Von Karma et son fouet cinglant. N'oublions pas non plus ce cher Dick Tektiv, inspecteur chargé des enquêtes avec sa vision et ses interprétations si particulières des situations. Terminons par tous ces personnages secondaires ainsi que par les victimes et témoins, toujours atypiques et très hauts en couleurs, aux noms et prénoms si révélateurs de l'humour fin et subtil distillé tout au long de la série. Avec les deux précédents opus, de nombreuses questions et situations étaient restées dans le flou, notamment concernant l'étrange famille Fey (Mia, Maya, Pearls, Misty, Morgan) aux pouvoirs médiumniques, mais également le passé de Benjamin Hunter ou les motivations de Franziska Von Karma, et la raison pour laquelle Phoenix Wright exerce ce métier. Toutes ces interrogations trouveront ici une réponse et une explication.

Tout commence par le deuxième procès de Mia Fey, alors que celle-ci, futur mentor de Phoenix Wright, doit défendre un jeune homme accusé du meurtre d'un étudiant. Le jeune homme en question n'est autre que Phoenix Wright. Ce premier procès sert de didacticiel pour tous ceux qui ne connaissent pas la série. Ce scénario se déroule uniquement au Tribunal. Il s'agit là de l'une des deux phases que propose le système de jeu. Celle-ci consiste à prouver que notre client est innocent en démontant les arguments de l'accusation. Il faut alors prouver que les témoins mentent ou se contredisent, en présentant à chaque fois la preuve (objet ou personne) qui étaye notre objection. Pour comprendre les tenants et aboutissants des divers témoignages, il est possible d'attaquer chaque déclaration pour en apprendre un peu plus sur les informations communiquées par ce dernier. Toutes ces fonctions sont réalisables au stylet, avec les boutons de la console ou en utilisant le micro de la DS en appuyant sur « Y » et en hurlant « Un Instant ! », « Objection ! » ou « Prends ça ! ».

Phoenix Wright Ace Attorney : Trials And Tribulations
Phoenix Wright Ace Attorney : Trials And Tribulations
Phoenix Wright Ace Attorney : Trials And Tribulations
Phoenix Wright Ace Attorney : Trials And Tribulations

Rien que cette première affaire est déjà bien plus technique pour le débutant que celles des précédents épisodes. Le ton est donné, nous allons avoir affaire avec des épisodes encore plus complexes que les précédentes avec de très nombreux personnages secondaires et une quantité d'éléments matériels de preuve assez impressionnante. Faire le tri dans tout cela pour prouver ses dires ne sera pas chose aisée. Car en dehors des phases de procès, Phoenix mène aussi ses investigations sur les lieux du crime et cherche la vérité en questionnant diverses personnes et en examinant les moindres recoins des lieux visités afin d'obtenir un maximum d'informations, d'indices et de témoignages qui seront autant de preuves potentielles.

Une défense loin d'être gauche


Comme vous pouvez le constater, la mécanique de jeu est solidement ancrée maintenant et c'est bien ce que l'on peut reprocher à cet épisode. En effet, absolument rien de nouveau n'est apporté lors de ces scénarios. Nous retrouvons les profils de personnages pouvant servir d'éléments de preuve à une objection, la barre de patience du juge qui fera perdre le procès si elle est totalement épuisée, la possibilité de montrer des éléments sur les plans des lieux, et les verrous-psyché. Durant les phases d'enquêtes, les témoins peuvent renfermer des secrets au plus profond d'eux-mêmes. Avec l'aide du « Magatama », un collier mystique permettant de voir que le témoin ne veut pas tout nous dévoiler, il est alors possible, toujours en prouvant, de tenter de les ouvrir. Si la mécanique est identique, les défauts le sont aussi. Ainsi, il est toujours impossible d'accélérer l'affichage des textes (sauf à avoir terminé le scénario) et ce sont encore des « bips bips » agaçants qui accompagnent la présentation de ces derniers. Les noms des personnages bénéficient toujours d'autant d'humour (Hauméot Patrick, étudiant en pharmacologie) même si cette fois c'est moins exagéré que lors des deux épisodes précédents. Il est toujours possible de sauvegarder sa partie à tout moment et à certains moments clés du scénario. Les animations restent peu détaillées, mais très nombreuses et variées. La détresse des témoins confondus et des procureurs fait toujours autant plaisir à voir. Les musiques sont connues des habitués et quelques nouveaux morceaux accompagnent les situations et les personnages nouveaux. Si le rythme est toujours lent, par contre, un certain dynamisme est créé par les bruitages, les vibrations de l'écran, les flashs et les rythmes textuels.

Phoenix Wright Ace Attorney : Trials And Tribulations
Phoenix Wright Ace Attorney : Trials And Tribulations
Phoenix Wright Ace Attorney : Trials And Tribulations
Phoenix Wright Ace Attorney : Trials And Tribulations

Si ce n'est pas au niveau de sa technique que ce Phoenix Wright nous surprend, par contre, c'est au niveau de sa narration et de sa mise en situation. Comme lors du précédent opus, nous retrouvons des personnages bien connus de la série et auxquels nous sommes désormais attachés. Les histoires s'entrecroisent depuis le premier épisode et les références aux événements passés sont très nombreuses et fréquentes. Pour autant, cela n'empêchera pas quelqu'un qui découvre la série de rentrer dans les scénarios. Seuls quelques éléments resteront obscurs. Par contre, pour ceux qui suivent Phoenix depuis ses débuts, cet épisode n'est que caviar. Cette fois, un nouveau procureur retors et énigmatique fait son apparition : Godot. Ce dernier a une façon bien différente d'aborder les procès par rapport à Hunter ou Von Karma. Un humour fin est distillé dans les situations, dialogues et descriptions, permettant de relâcher la pression des phases plus dramatiques. Les erreurs de traductions ont disparu et heureusement, car les dialogues sont très nombreux et souvent très longs. Les affaires, bien plus complexes, ont bénéficié d'un soin tout particulier avec de très nombreux rebondissements et autres renversements de situation. Si le quatrième scénario est très court, les autres sont d'une très bonne durée et le cinquième, particulièrement long et intense, est un pur chef-d'œuvre d'écriture qui termine la trilogie de façon magistrale dans un scénario qui répond à toutes les interrogations. Nous retrouvons tous les personnages qui nous sont chers, nous découvrons plus en profondeur leurs relations et nous les voyons évoluer dans des domaines qui ne sont pas forcément les leurs. Mais j'en ai certainement déjà trop dit... Ainsi, la durée de vie de cet épisode est très correcte avec plus d’une vingtaine d'heures de jeu jusqu'à beaucoup plus selon la capacité de chacun à déterminer et trouver les éléments de preuves.

Vidéo #5 - Prologues des enquêtes

Phoenix Wright Ace Attorney : Trials And Tribulations : Vidéo #5 - Prologues des enquêtes


Conclusion


Bien que ne proposant absolument aucune nouveauté quant à sa mécanique de jeu bien huilée depuis le deuxième épisode, et arrivant après le quatrième de la série Ace Attorney, ce titre satisfera pleinement les fans par ses histoires solides et particulièrement bien écrites. Les cinq enquêtes alternent agréablement les situations heureuses et dramatiques, faisant monter la tension et la laissant retomber avec brio. Une trilogie qui se conclut de bien belle manière en apothéose narrative de haute volée. On comprend presque pourquoi Appolo Justice est arrivé un peu avant cet épisode magistral. Difficile en effet de passer à d'autres personnages tant ceux-ci sont presque devenus des amis. Mais la narration ne fait pas tout et les défauts n'ont toujours pas été gommés, rien de nouveau n'est proposé, ni de scénario bonus spécialement conçu spécifiquement pour la DS.




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Les avis des internautes

Note moyenne des internautes : 8.1
1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : Anonyme
Très bon
Excellent jeu, dans la ligné de ses prédécesseurs avec des personnages toujours aussi charismatiques et un scénario plein de rebondissements.
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