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Test PaRappa The Rapper (PSP, Playstation 1) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 11 Juillet 2007 , PSP Sortie le 07 Avril 2008 , Playstation 1
Publiée le 09/07/2007 à 00:07, par Eolia

Test de PaRappa The Rapper

Croix croix carré rond rond rond et triangle, carrééééééé et triaaaaaangleeeeeeuh… Ah le bon temps des premières pubs PSone ! Un boys band débile (pléonasme) apprend sa chanson en jouant à Parappa the Rapper, titre qui lança la mode des jeux musicaux. Que de souvenirs… Le chien amateur de rap revient aujourd’hui déverser son flow dans un portage du premier volet, afin de fêter les 10 ans de la série. Ca va groover !

Kick, punch, it’s all in the mind!Retour au sommaire
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Le légendaire Master Onion
Parappa, chien funky de son état, est amoureux de la jolie Sunny Funny. Il cherche par tous les moyens de la conquérir, en affrontant les différents obstacles sur son chemin. Passage du permis pour emmener Sunny en balade, préparation d’un gâteau pour son anniversaire, Parappa ne reculera devant rien pour conquérir le cœur de sa belle. Bien évidemment, rien ne sera facile, et il faudra cravacher avant de sortir avec la miss. En effet, ces différentes étapes devront être réalisées via des épreuves musicales, où notre brave chien devra démontrer la maîtrise de son flow. Car quoi de plus classe que d’avoir le roi des rappeurs comme petit copain ?


Au cours de son aventure, Parappa croisera le chemin de Master Onion, le karatéka le plus classe du monde, d’une monitrice d’auto école, d’une grenouille fan de reggae, et d’une poule cuisinière. Chacun maîtrise un flow différent, plus ou moins rapide, ou en léger décalage avec la musique. Les chansons sont variées, entraînantes, avec des paroles débiles de circonstances, et sont toujours efficaces, même après dix ans. Le rap de Master Onion est devenu culte, tandis que le reggae de la grenouille nous met le temps d’un titre dans la peau de Sean Paul. L’univers est quant à lui hyper coloré, à l’image d’un dessin animé. L’originalité du design réside dans le rendu « feuille de papier » des personnages, comme dans Paper Mario. C’est gentiment niais, tout en gardant une touche d’humour bien appréciable. Il faut dire que rapper pour avoir droit de soulager ses intestins aux toilettes est quelque chose d’assez inhabituel dans les jeux vidéo.


Pour avancer dans le jeu, le joueur doit tapoter dans le bon rythme les touches indiquées à l’écran, afin de faire rapper de manière honorable notre chien amoureux. Ses prestations sont notées selon quatre niveaux : Cool, Good, Bad et Awful (horrible). Pour gagner, il faut arriver à la fin de chaque partie des chansons en cool ou good, sous peine de se voir interrompre cruellement par votre prof. Et dieu sait que cela arrive souvent… En effet, en précurseur des jeux musicaux, Parappa the Rapper dispose d’une maniabilité très exigeante, le moindre décalage d’une demie seconde coûtant de précieux points. Nous sommes donc loin des jeux actuels, proposant certes des combinaisons de touches diaboliques, mais laissant au joueur une certaine marge d’erreur. De même, il parait tentant (et normal) d’appuyer sur les touches au moment où le curseur passe sur elles. Or, le jeu demande d’anticiper légèrement, ce qui n’est pas toujours évident… Il faut donc recommencer de nombreuses fois les niveaux, avant de réussir de justesse à passer en good pile à la fin du morceau. Cette prise en main, plus exigeante encore que l’obtention d’un label AOC, pourra rebuter certains joueurs.



I’ve got to believe !Retour au sommaire
i-ve-got-to-believe
Sean Paul en version grenouille
Cette difficulté laisse envisager une durée de vie conséquente. Or, il n’en est rien. Le jeu n’est en effet composé que de six stages, et une après midi suffit à en venir à bout. La replay value est assez faible, sauf si l’on cherche à tout prix à battre ses records. Ceux assez courageux pour finir chaque chanson en « Cool » pourront débloquer une musique bonus, mais mis à part cela, il y a assez peu à mettre sous la dent. La durée de vie lilliputienne est un des gros points faibles du jeu.


De plus, cette adaptation est quelque peu décevante, car, une fois n’est pas coutume, il s’agit d’un bête portage de la version PSone, sortie il y a 10 ans. Il y a certes des bonus, mais il faudra passer par la plate forme de téléchargement de la PSP pour en profiter. Et ces bonus sont bien maigrichons : il s’agit du remix des musiques du jeu. Peut être que dans le futur de nouveaux morceaux seront ajoutés, mais rien n’est moins sûr. Du côté du multijoueur, le soft dispose d’un mode de partage, qui permet à quatre PSP de jouer avec un seul UMD. Cependant, il est uniquement possible de comparer ses scores sur les différentes chansons, et non de jouer en duo/trio/quatuor. Un peu léger par rapport aux modes multi des jeux musicaux actuels.


On regrette également que Sony n’ait pas profité de l’occasion pour sortir en bundle Parappa avec sa petite sœur, Um Jammer Lammy, qui explore quant à elle l’univers rock. La mise en vente seule de Parappa, avec le peu de bonus qu’il propose, laisse perplexe, le jeu ayant très bien pu être téléchargeable sur le Playstation Store. Fort heureusement, il ne faudra pas payer plein pot pour profiter de ce remake, car ce dernier sera vendu à 30€.


Malgré ces points négatifs, Parappa est un titre culte, symbole d’une certaine époque, et précurseur des jeux musicaux aujourd’hui si populaires. La fraicheur de l’univers, l’excellent niveau des musiques, et la bonne humeur de l’ensemble, en font un jeu agréable à jouer. Bien sûr, on peut râler sur une prise en main un peu spéciale, mais il est toujours aussi plaisant de faire rapper le chien le plus cool de l’univers vidéoludique. Et que ne ferions nous pas pour les beaux yeux de Sunny ?



Parappa a autour de lui une aura particulière. Lanceur de la mode des jeux musicaux, il avait révolutionné le paysage vidéoludique il y a de ça dix ans. C’est donc avec plaisir que nous le retrouvons sur PSP. Toujours aussi groovy, pêchu*, et coloré, ce titre souffre néanmoins d’une certaine difficulté, et une durée de vie minuscule. Et ce ne sont pas les bonus très light qui rattraperont ces défauts. Dommage que de nouveaux niveaux n’aient pas été ajoutés, Parappa étant un très bon titre ayant plutôt bien passé l’épreuve du temps.
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