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Test NBA Ballers : Chosen One (Xbox 360, PS3) : 5/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 25 Avril 2008 , Xbox 360

Les +

  • Sympa à plusieurs
  • Variété des enchainements
  • Bande son agréable
  • Mode en ligne
  • Chuck D et le plateau TV

Les -

  • Techniquement variable
  • Un peu mou
  • Solo déséquilibré
  • Aspect bling-bling kitsch
  • Modes peu variés
  • Certaines règles absurdes
  • Défense limitée
La note de jeuxvideo.fr
5.0
moyen
La note des internautes
9.0

(4 votes)
Publiée le 16/05/2008 à 11:05, par Maxence

NBA Ballers ou le bling-bling à l'américaine

NBA Ballers : Chosen One
Midway, sans doute nostalgique du temps où il faisait de bons jeux de basket, nous gratifie régulièrement d’une mouture de sa nouvelle franchise de balle orange typée arcade, NBA Ballers. Sorti aux Etats-Unis sur Xbox360 et Playstation 3, le jeu se retrouve amputé de cette dernière version sur notre sol pour on ne sait quelle raison. Après une campagne de communication réussie, principalement grâce au très sympathique Dwight Howard, le bogoss’ qui orne la jaquette du jeu, NBA Ballers : Chosen One se présente comme le digne successeur de NBA Jam. Qu'en est il réellement ?

Un ennemi public bien gentillet


NBA Ballers : Chosen One
La première chose que l’on remarque une fois la galette enfournée, c’est l’incroyable soin dont a bénéficié NBA Ballers : The Chosen One pour la présentation. Même si la séquence d’introduction n’a rien de mémorable, l’environnement sonore (entièrement créée par Just Blaze) et le design global des menus laissent augurer du meilleur. D’un autre côté, les modes de jeu sont quant à eux réduits à portion congrue, avec en tout et pour tout trois parties distinctes. Première étape obligatoire ou presque, la création de son personnage. Taille, poste, corpulence et détails du visage sont parmi les quelques paramètres à gérer, peu nombreux et proposant peu de choix à chaque fois. Il faudra prêter une attention particulière aux caractéristiques techniques de son personnage, les points alloués étant limités et les possibilités peu nombreuses dans un premier temps. Les stats évolueront suivant vos performances, et il sera possible par la suite de débloquer pas mal de broutilles, comme des shorts, t-shirts, tatouages, accessoires etc. Joueur intérieur ou petit filou restant au périmètre, il va falloir cogiter un minimum pour créer un joueur cohérent.

NBA Ballers : Chosen One
Une fois cette étape passée, libre à chacun de tâter du mode carrière, de s’entrainer ou de tenter un des deux concours de shoots disponibles. Tous les modes sont jouables de 1 à 4, sachant qu’une soixante de stars NBA actuelles côtoie quatorze anciennes gloires de ce noble sport, comme Magic, Wilt Chamberlain ou Larry Bird. Chacun est de plus doté de plusieurs tenues différentes, dont une « street » du plus bel effet la plupart du temps. Seulement six environnements sont proposés, permettant d’entrevoir le grand-guignol dans lequel se jette le titre de Midway : yacht à Dubai, aéroport classieux, boîte de nuit branchée comptent parmi les lieux où il faudra en découdre, tous plus kitsch les uns que les autres. D’abord, il apparaît malin de se farcir le mode solo avec son personnage avant d’aller se faire fracasser en multijoueur, histoire de pouvoir faire progresser des statistiques personnelles assez peu élevées au départ. Les affrontements classiques de ce NBA Ballers s’effectuent à 1vs1, 2vs2 ou 1vs1vs1. Oui, vous avez bien lu : le jeu permet les affrontements à 3, chacun pour sa pomme. Si on ajoute à cela la possibilité de ne pas ressortir de la raquette dans certains cas, on imagine facilement le bordel qu'il règne lors de certains matchs.

Vidéo Exclu #1 - 1vs1



Je te connais Parker


NBA Ballers : Chosen One
Le mode principal se veut assez laconique. Six chapitres composés de cinq défis chacun vous attendent. La difficulté, bien dosée et progressive à souhait au début, se corsera grandement à partir du chapitre 5. En gros, chaque défi vous oblige à vous plier à certaines règles : pas de fautes, dunks valant 4 points, obligation de faire tant de mouvements spéciaux pour gagner etc. Les règles ne manquent pas, censées varier un challenge qui peut s’avérer très corsé par moment. Chaque chapitre est introduit par Chuck D, illustre membre de Public Ennemy, à la façon NBA TV pour les connaisseurs. Ce plateau TV, sans doute réalisé (et bien réalisé) pour apporter de la cohérence à ce mode carrière, paraît être bien seul face à une cruelle absence d’information et d’interaction avec le monde que l’on tente de nous faire avaler. On se prend alors à enchaîner les matchs sans trop savoir pourquoi, dans l'optique de boucler ce mode carrière fantomatique. On peste contre la facilité de certains défis, contre la difficulté de certains autres, l’inutilité de certaines règles et le déséquilibre global du jeu. On peste encore contre la bêtise de ses alliés, la bêtise du public… Vous l’aurez compris, on passe un peu son temps à râler.

NBA Ballers : Chosen One
Venons-en au gameplay de ce Ballers. Shoot, feinte, dribble et passe au public (ou à son coéquipier en 2vs2), avec des boutons de tranche servant aux mouvements spéciaux, le gameplay est plutôt simple. On se demande vraiment comment la jouabilité peut s'avérer si complexe. Afin de remplir sa jauge de super coups, il est nécessaire de réaliser différents enchainements, dont certains vous demandent de faire parler votre sens du timing lors d’évènements contextuels assez chauds. Si l’adversaire presse la touche avant vous, l’enchainement est brisé et la balle est perdue. Les mouvements effectués en cas de succès rappellent indéniablement les And1 Mixtapes et permettent au shoot suivant de valoir plus de point que les autres. Libre à chacun d’utiliser ensuite le bonus ainsi obtenu pour faire le super mouvement de son choix : interception, dribble, contre, shoot de loin ou dunk interviennent lors de séquences assez laides, fades et coupant dramatiquement le rythme du jeu déjà peu entrainant par ailleurs. D’ailleurs, si un dunk spécial, nécessitant trois niveaux de jauge, est effectué, la partie s’arrête et vous avez gagné. Particulièrement déséquilibré, ce système favorise un gameplay répétitif.

Vidéo Exclu #2 - 1vs1vs1



L’art du bling-bling


Le principal problème de ce NBA Ballers vient de sa radicale mollesse. Les joueurs paraissent rigides et leur direction est imprécise. On se bat sans cesse avec la manette pour aller vers une balle abandonnée dans un coin, souvent rattrapé par l’adversaire diablement plus rapide et précis. Frustrant est le premier mot qui vient à l’esprit. D’autant que ce Ballers se croit obligé de mettre la défense de côté. Oubliez toute gestion un minimum cohérente du contact physique, que ce soit entre les joueurs ou avec la balle orange. Parfois, on est agréablement surpris par un contre que l'on arrive à coller, mais cela reste trop rare pour crier au génie. Heureusement pour le jeu, il reste fort sympathique de jouer à plusieurs. Avec trois amis, et si le niveau est à peu prêt homogène, on enchainera sans mal les matchs. On arrivera même à s'amuser. Il faut dire que sans cette partie du jeu (qui est certes sa raison d'être), le titre de Midway serait particulièrement inintéressant et ennuyeux.

NBA Ballers : Chosen One
Techniquement, ce n’est pas tellement la joie non plus. Le jeu s’efforce d’en mettre plein la vue à l’aide d’effets de brillance malvenus contribuant à rendre le tout kitsch à souhait. La palme revient quand même aux scènes cinématiques d’entrée sur le terrain des différentes stars du jeu, en voiture de sport, hélicoptère ou autre. Risible. Midway s’est trop appuyé sur un aspect bling-bling désuet et surtout mal mis en scène. On n’y croit pas une seconde. Cerise sur le gâteau, les animations sont rigides comme tout. Là où NBA 2K8 donne à tout va, Ballers reprend. Comme expliqué précédemment, la physique est assez atypique pour un jeu de basket, les contacts entre les joueurs étant particulièrement mal gérés et les bugs de collision légions. Et dire qu’ils ont osé mettre des fautes offensives…on croit rêver tant le tout paraît mal calculé, mal construit, mal finit. Pourtant, le jeu n’est pas dénué d’une certaine finesse graphique, les quelques gros joueurs comme LeBron James ou Al Horford étant particulièrement bien modélisés. Simplement, la mayonnaise ne prend pas, au grand dam de tout amateur de basket qui cherche un concurrent sérieux à NBA Street.

Conclusion


Techniquement peu étincelant, notamment à cause d’animations rigides au possible, NBA Ballers propose un gameplay déséquilibré, des cut-scenes de mauvais goût et un challenge en dent de scie. Les QTE biens senties parviennent mal à pallier les carences globales de l’ensemble. Modes de jeu incomplets, création du personnage anecdotique, intelligence artificielle à la rue, le bateau Ballers prend l’eau de toute part et c'est un jeu à plusieurs on ou offline pourtant sans génie qui parvient à écoper pour éviter au titre de Midway de toucher les abimes.



NBA Ballers : Chosen One
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