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Test McFarlane's Evil Prophecy (PS2) : 2/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 31 Octobre 2004 , PS2

Les +

  • La cinématique d´introduction
  • Notre équipe, au niveau de leur habillage
  • Heu...

Les -

  • Graphismes d´un autre temps
  • Bande son horripilante
  • Prise en main dénuée d´intérêt
  • En un mot : catastrophique
La note de jeuxvideo.fr
2.0
a eviter
La note des internautes
9.0

(1 votes)
Publiée le 26/10/2004 à 10:10, par Ryu69

Mcfarlane s evil prophecy : La fin des temps

Illustre créateur de figurines et modèles réduits, Todd Mac Farlane est principalement connu outre manche pour être le créateur de Spawn et autres épouvantails...

McFarlane
Illustre créateur de figurines et modèles réduits, Todd Mac Farlane est principalement connu outre manche pour être le créateur de Spawn et autres épouvantails de l´écurie Marvel. Konami décide d´user de cette licence pour nous pondre un nouveau beat them all teinté de zombies et autres créatures d´outre tombe. Si vous ne supportez pas les gousses d´ail, ne vous approchez surtout pas de ce test !

Un pas de titan en arrière ![/H1]Il y a bien longtemps, un sombre manuscrit annonça la fin de l'humanité et l'émergence d'un monde maléfique, où le chaos et la désolation règneraient en maître. Lorsque plusieurs créatures mythologies se réveillèrent brusquement et envoyèrent leurs armées sataniques à la conquête du globe, un groupe de rebelles se forma afin de déjouer cette montée en puissance du Mal. Composée d'un pirate unijambiste, un shaman habile au boomerang, une belle blonde douée avec des six coups et un scientifique "très au courant", notre fine équipe se lance le défi d'exterminer les principaux despotes.Partant avec une idée assez originale, Konami va littéralement s'effondrer dans la turpitude et la médiocrité, notamment en raison d'un moteur graphique à l'antipode des évolutions actuelles. Préparez vous à faire un retour en arrière, au bon vieux temps de la Playstation et la Nintendo 64. On retrouve ainsi ce bon vieux clipping, habilement masqué par un effet de brume de mauvais goût. La pauvreté des décors comme la qualité des effets d'explosion et des textures surprennent, et l'on se demande si c'est bel et bien Konami qui édite cette chose ou si c'est une énième de ces contrefaçons qui pourrissent le jeu vidéo depuis des lustres. Excepté deux ou trois caisses à pulvériser, ne cherchez aucune interactivité avec le décor, elle a décidé de prendre un congé pour notre plus grand désarroi. L'inspiration et les idées sont présentes mais la réalisation est transparente.Toutefois, on peut apprécier l'habillage de notre fine équipe, composée de quatre personnages tous aussi charismatiques les uns que les autres. Mais le soufflet retombe assez vite lorsque l'on fait l'erreur de vouloir s'approcher un peu trop près de leur plastique. Tout comme l'on s'effraie devant un miroir à la vue d'un bouton de fièvre, l'ossature de nos héros, digne d'un playmobile, fait peur, avec la rigidité en cadeau. Nos ennemis subissent également le même lifting, ces derniers ayant une intelligence aussi élevée qu'un poulpe de Tasmanie en pleine croissance. Aucune originalité au programme puisque seulement deux ou trois sortes de monstres réapparaîtront sans cesse dans chacun des mondes visités.Afin de vite en finir au niveau technique et de ne plus salir inutilement le glorieux nom de Konami, soyons bref en ce qui concerne la bande sonore : les musiques sont répétitives et les quelques chœurs qui assourdissent nos esgourdes nous donnent envie d'étriper un chanteur à la Croix de Bois ; les bruitages sont inexistants et le fin du fin, non ce n'est pas du Plantafin, mais les commentaires sont masqués derrière des bulles insipides et vite énervantes.

Au secours, aidez-moi !
Béni soit le jour où ce titre est venu fouler le pas de ma porte. Grâce à ce qui va suivre, vous allez faire des économies retentissantes et ce grâce à nous. Ne vous attendez pas à un coup de théâtre puisque même la prise en main a été bâclée, on ne sait pourquoi. Nous voici en présence d'un beat them all assez classique où l'ont doit diriger comme on l'entend une équipe de quatre personnages, dont trois sont contrôlés par la console. Chacun des protagonistes se spécialise dans un style de combat bien précis, allant du catch au maniement de pistolet. Vous devez ainsi rallier un point A à un point B, tout en réduisant en charpies les monstres qui vous barreront la route. Deux indices sont à prendre en compte : votre jauge de santé et votre magie, nécessaire à l'accomplissement d'attaques spéciales. Comme dans un RPG, vos personnages vont évoluer au fil du temps et ainsi devenir plus performants et recevoir de nouveaux enchaînements.Là où le bas blesse, c'est que l'on ne ressent aucun plaisir à gambader dans ces sombres contrées, la monotonie et l'ennui venant vite nous rappeler la médiocrité patente. Régis par deux boutons, on fait rapidement le tour des combos mis à notre disposition ; on ne peut ni se défendre, ni verrouiller notre cible, nous obligeant à frapper dans le vide pour un maximum de réussite. Ne vous fiez pas à votre jauge de santé qui se régénère de toute façon automatiquement à chaque niveau franchi, ce procédé balayant d'un seul coup tout challenge inimaginable. Bref, aucune nouveauté à dégoter dans ce fruit pourri qui souille non seulement un grand nom du modélisme, mais également un éditeur de renom.


[H1]Conclusion

Même si un typhon devait raser le pays, vous ne devez pas vous laisser berner par un titre aussi amusant qu´une partie de cricket avec votre tonton un soir de pleine Lune. Konami offre un titre bâclé et totalement dénué d´intérêt, qui risque non seulement de nuire à sa popularité mais également de lui mettre une partie des consommateurs à dos. A éviter de toute urgence.


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