flechePublicité

Test Léa Passion Mode (Nintendo DS) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Publiée le 08/01/2008 à 00:01, par Zick

Test de Léa Passion Mode

Suite non-annoncée du pas mauvais Fashion Academy, Léa Passion Mode tente de poursuivre l’aventure en incarnant la pétulante Clara Willard fraîchement sortie de ladite académie. L’occasion pour la jeune fille que nous sommes de vivre de grandes aventures dans le milieu impitoyable mais ô combien excitant du monde de la mode.

Le monde fantastique de la modeRetour au sommaire
monde-fantastique-mode
image 1
Clara Willard sort à peine de l’école et est déjà embauchée dans la plus prestigieuse boîte de mode au monde, la Sullivan’s Style Factory. C’est au sein de cette prestigieuse entreprise qu’on nous apprendra à habiller avec goût les plus grands mannequins de la terre, mais aussi à les maquiller, à les photographier et bien entendu à les faire défiler. Un programme sur fond d’intrigue, puisqu’en tant que stagiaire, la pauvre Clara va se taper, au début du moins, toutes les basses besognes de la boîte. Retrouver des photos égarées par sa collègue, rechercher des sticks de rouge à lèvres disparus, répertorier des logos dans la boîte, autant de « quêtes » laborieuses qui serviront à engranger les premiers tokens, la monnaie du jeu. L’histoire se découpe en journées, durant lesquelles on devra remplir des contrats pour la société : créer telle robe pour un client, maquiller tel mannequin pour un défilé, etc. En soit, l’histoire est inintéressante au possible, les dialogues sont niais et la brave Clara n’a pas l’once d’un bout de charisme. Qu’importe, puisque ce qui nous intéresse essentiellement se situe au niveau des ateliers de mode.

Shanon et l’atelier magique de maquillageRetour au sommaire
shanon-atelier-magique-maquillage
L'atelier de maquillage est de loin le plus marrant et le plus créatif
Ils sont au nombre de quatre : stylisme, esthétisme, bijouterie, photos et défilé, et chacun propose un gameplay bien différent des autres. Dans l’atelier stylisme, il faudra habiller des mannequins avec une garde robe (et dont on débloque différentes tenues en dépensant ses tokens durant des phases de shopping), ajouter des bijoux (collier, bracelet et boucle d’oreille, mais pas de piercing) et faire défiler ses mannequins en appuyant au bon moment sur une série de touche pour ne pas les faire trébucher. Il faut bien admettre que ces trois ateliers sont plutôt pauvres en terme de possibilité. Tout juste s’amuse-t-on à découvrir les robes et bijoux (la base de données est relativement garnie à ce niveau là) la première fois que l’on habille un mannequin, mais une fois le tour des accessoires réalisé, on s’ennuie un peu. C’est d’autant plus frustrant qu’il n’existe pas de véritable atelier de création dans lequel on aurait pu – même schématiquement- créer ses propres vêtements. Non, l’atelier le plus amusant est sans conteste l’atelier maquillage. Tout comme dans Fashion Academy, on s’amuse passer le rouge à lèvres, à se faire les ongles sans déborder, et à poudrer amoureusement son mannequin préféré. A ce titre, Shanon, que l’on peut apercevoir dans les images à côté, nous à fait passer du bon temps. Notons enfin, qu’il est possible d’accéder aux ateliers sans passer par le mode histoire, juste pour le plaisir d’habiller son modèle.

Léa Passion attenteRetour au sommaire
lea-passion-attente
Une fois votre mannequin habillé, à vous les podiums !
Une histoire gentillette et pas vraiment passionnante, 4 ateliers dont un seul intéressant, peut-on vraiment résumer Léa Passion mode à cela. Oui, et on peut même ajouter que les temps de chargement incessant sont très long, que dans le mode histoire les déplacements de Clara sont fastidieux au possible (pour tout dire, il s’agit du même système de déplacement que dans Alexandra Ledermann) et enfin que la durée de vie est bien maigre, une fois les ateliers explorés de fond en comble. Graphiquement, le jeu Lexis Numérique est honnête et tourne convenablement sur des machines modestes, équipées tout de même d’une carte graphique dotée de 128 Mo de RAM. On passe pudiquement l’aspect répétitif du soft qui font de ce Léa Passion Mode un jeu destiné aux petites filles, amusant quelques heures, mais sans plus.

Léa Passion Mode n’est pas un mauvais jeu. Le mode aventure vient meubler le manque de variété des différents ateliers, certes amusants, mais bien trop vites lassant. Les temps de chargement, les déplacements fastidieux et l’histoire niaise à souhait ne parlent malgré tout pas en sa faveur.
flechePublicité

LES OFFRES

Partenaires Jeuxvideo.fr

Idées cadeaux JV

Tests

Grand Theft Auto 5

Grand Theft Auto 5

Joueurs confirmés | Xbox 360 , PS3 , PS4 , Xbox One
flechePublicité
flechePublicité