Entrons dans l'histoire[/H1] J'abandonne l'Egypte pour m'enfoncer dans une période de l'histoire dont on ne parle pas souvent : les croisades. Je prends la notice afin d'en savoir un petit plus sur le scénario. Comme d'habitude, le livret est en noir et blanc. Cela ne m'empêche pas de constater que le strict minimum est expliqué. Paul, le héros, a toujours voulu devenir templier comme son papa. Il va en avoir la possibilité, car Adèle, une jeune femme au pouvoir divin, va se faire enlever par un évêque malfaisant. Je pense que vous avez compris la suite. Le héros va parcourir différentes villes et combattre différents ennemis afin de délivrer la frêle et fragile demoiselle. On va découper, trancher, tuer de l'ennemi qui se déverse par flots. Y'a bon, pas besoin de réfléchir de trop pour pouvoir jouer. Je lance l'intro et la première des innombrables surprises arrivent. On a droit à des images fixes et à quelques animations en 3D.Ne vous attendez pas à une superbe présentation en images 3D de qualité exceptionnelle. C'est, comment dire, un peu moche, la compression vidéo est de très mauvaise qualité. J'arrive sur le menu qui est aussi sobre que la notice. Au niveau des options, on a droit au strict minimum : réglage du son, de la vibration, et des couleurs de l'écran.
Je me lance dans une nouvelle partie avec l'espoir que l'aventure soit bonne à jouer. J'aperçois mon personnage qui ne porte pas encore l'habit caractéristique des croisés. J'avance dans un univers très sombre (nous sommes dans un donjon). Oh, des ennemis, approchez que je vous pourfende. Ils ne sont pas très durs à battre au départ, mais par contre qu'est-ce qu'ils saignent. Plus on cogne, plus le sang gicle. Les nettoyeurs vont avoir du mal à enlever toutes ces tâches. J'ai constaté qu'il n'y avait jamais plus de 3 ou 4 ennemis à la fois. Remarquez c'est déjà pas mal, car parfois ils se défendent pas trop mal. Le principe premier de ce titre est : j'avance, je te vois, je te tue, je ramasse la clé, j'ouvre la porte, et je recommence. Pas besoin de posséder le cerveau d'Einstein pour jouer.
Entrons plus dans le détail. [/H1]Tout d'abord la maniabilité est très bonne. Les boutons sont bien configurés : un pour les coups forts, un pour les faibles, un pour les pouvoirs divins, etc. On ne s'embrouille jamais, on ne s'emmêle pas les doigts. Les coups sont bien retranscris, et on sent bien la différence entre les armes proposées (4 types : épées, masses d'armes, haches et arcs). Certaines sont plus lourdes, et le héros va mettre un certain temps pour donner deux coups de suite. On à l'impression de sentir l'épée entre ses mains. Cette sensation est bien faite et bien gérée. C'est un bon point que peu de titres possèdent. Les bruitages sont excellents, on entend bien les épées s'entrechoquer, les ennemis émettent des râles quand ils meurent. Chaque attaque provoque un bruitage très convaincant. La bande-sonore est excellente, les musiques mettent bien dans l'ambiance, elles semblent d'époque et collent bien au scénario ainsi qu'à l'action. De plus le Dolby 5.1 est bien exploité coté bruitage. Un autre bon point est l'acquisition de pouvoir divin. Au cours de l'aventure, Adèle va intervenir pour donner de l'aide à Paul. On va obtenir les pouvoirs de protection et de régénération (il en existe 4). Ceux-ci sont accompagnés de beaux effets de lumières.
La caméra est scénarisée, elle vous suit et change d'angle toute seule. Bien sûr, comme d'habitude, la caméra est parfois mal placée mais c'est rarement gênant. On peut tout de même la faire pivoter à l'aide du stick droit mais dans une faible mesure, je regrette qu'une vue subjective ne soit proposée que lorsque l'on dispose d'un Arc (pour viser). Au niveau des graphismes, c'est fin et joli, on reconnait bien là les développeurs d'Enclave. Par contre ça manque un peu de vie, car à part les ennemis et des éléments de décor destructibles, c'est un peu vide. Dans la première partie, on est confronté à des moines, des bourreaux, des chevaliers et dans la suite à des sarrasins. Suivant leur niveau, ils sont de plus en plus habiles et il ne faut pas hésiter à se servir de la touche de protection pour se protéger lors de leurs attaques.
[H1]Des bugs
Ce qui m'a le plus choqué, ce sont les bugs. On peut frapper des ennemis à travers des murs ou des portes. Il arrive que certains marchent sur l'eau ou que notre héros reste quelques secondes en l'air avant de tomber dans un trou. Egalement, quand on acquiert un pouvoir, on peut aller voir dans l'inventaire comment l'utiliser. Il arrive que la combinaison de touches ne soit pas la bonne. Par exemple, on nous donne L+A pour reprendre de la vie, alors qu'en réalité c'est L+B qu'il faut utiliser.
[H1]Conclusion
Une très bonne surprise que ce KOTT. Graphiquement plaisant et fluide, une bande-son agréable, une jouabilité aisée, un déroulement (trop) scénarisé. Au niveau du principe de jeu on oscille entre Enclave (style graphique), Prince of Persia (progression et caméra) et Tomb Raider (enigmes faciles). Un mélange des genres à essayer sans hésiter si vous aimer tuer tout ce qui bouge, et que le sang ne vous effraie pas.
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