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Test Kaan (PS2) : 5/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 23 Janvier 2004 , PS2 Sortie le 14 Mai 2003 , Plus de tests sur PC

Les +

  • L´univers Conan le Barbare
  • L´interaction avec le décor
  • Les armes disponibles
  • Le prix
  • La gestion des flammes

Les -

  • Les graphismes
  • Manque de variété
  • L´intelligence artificielle des personnages
  • Manque de fluidité
  • Absence de commentaires
La note de jeuxvideo.fr
5.0
moyen
La note des internautes
-
Publiée le 23/12/2003 à 00:12, par Ryu69

Kaan : Il a tout d'un grand

Après avoir délaissé les studios de cinéma, pour notre plus grand bonheur à tous, afin de débuter une carrière politique en Californie, on ne pensait plus...

Kaan
Après avoir délaissé les studios de cinéma, pour notre plus grand bonheur à tous, afin de débuter une carrière politique en Californie, on ne pensait plus revoir Arnold "Gouvernator" Schwarzenegger de sitôt. Mais une licence de ce calibre ne peut pas se fondre dans l´oubli et Codematers l´a bien compris. Pour Kaan, ils ont donc enrôlé le petit fils spirituel de Conan le Barbare pour jouer les jeunes premiers. Ce beat them all pourra-t-il suivre les traces encore fraîches laissées par Maximo ? Les réponses dans ce test.

Pour les beaux yeux d'une princesse
Durant les temps anciens où la violence était monnaie courante, les hordes de barbares dominaient le monde et faisaient régner la terreur à la pointe de leur épée. Les villages par dizaines volaient en éclats et il ne restait plus que ruines et désolation après leur passage.Au cœur de l'une de ces batailles, un jeune guerrier du nom de Kaan se porte au secours d'une forteresse attaquée par des chevaliers sanguinaires qui trucident les gardiens de la cité. Bravant sa peur, il avance dans la ville en pourfendant les empêcheurs de tourner en rond.Après un long parcours, il tombe nez à nez avec une princesse enchaînée sur un pilotis. Après l'avoir délivrée de ses liens, il écoute assidûment ses explications : elle lui demande ainsi de retrouver la trace d'un homme qui a dérobé une pierre aux pouvoirs magiques et qui, jusque là, protégeait le royaume des attaques extérieures. Comme le sens de la justice coule dans ses veines, il décide de partir à la recherche de ce quidam pour lui reprendre son butin.

Kaan
Kaan
Kaan

Viens goûter à la lame de mon épée !
Kaan s'inscrit dans la grande tradition du beat them all bien bourrin où seuls vos instincts primaires sont nécessaires au combat. La prise en main est assez simple et ne vous demandera que quelques mouvements pour échauffer vos pouces. Les phases de sauts sont assez aléatoires, la précision manquant singulièrement à l'appel. Le petit plus sympathique est la possibilité de charger dans le tas tout en esquivant les coups des adversaires : du fait d'une intégration totale dans le titre, ce mouvement permet également de courir plus vite et ainsi d'éviter les chutes stupides.A l'instar du bébé de Capcom, l'objectif est d'arriver au terme de chaque étape proposée. Il existe cependant quelques raccourcis bien sympathiques qui éviteront à la plupart d'entre nous d'être attirés vers le côté obscur de l'ennui. Comme dans Rygar, la plupart des éléments du décor sont destructibles : coffres forts, caisses, piliers et autres barils cachent ainsi de multiples secrets qui auront pour vertu de redonner un peu de couleur à votre peau de bête maculée du sang ennemi. Dès que vous terminez un niveau, des statistiques (puissance, temps écoulé, nombre d'ennemis tués...) statuent de votre passage au monde suivant.La gestion des armes et des équipements prend ici une importance considérable. Plusieurs types d'épées, haches et autres gourdins vont, petit à petit, venir renforcer votre équipement ; chacune possède des capacités et des combos différents : la hache peut servir de boomerang, la masse pulvérise les piliers les plus résistants… A la manière de Devil May Cry, les combos effectués offrent plusieurs qualificatifs, allant de Très Mauvais à Excellent. Chaque coup administré remplit une jauge de magie qui, une fois remplie, permet au petit barbare d'exécuter des attaques ultimes, qui manquent néanmoins de pêche la plupart du temps. Différents boucliers permettent d'amoindrir les frappes des autres guerriers, certains pouvant même contrer les sorts les plus puissants. Fouillez de fond en comble chaque recoin des mondes traversés si vous voulez posséder tout l'équipement mis à votre disposition.Veillez à ramasser la plupart des symboles abandonnés par vos ennemis vaincus et des objets détruits : ces médaillons donnent accès à une arène où le but est de combattre un certain nombre d'adversaires avant que ces derniers ne vous tuent. Vos victoires débloqueront progressivement des parties de votre armure d'argent, indispensable pour terminer votre mission.La gestion de la caméra est presque parfaite et montre qu'il suffit d'un brun de talent et d'une touche de lucidité pour rafraîchir notre vision de l'environnement. Vous pouvez à tout moment recadrer l'objectif derrière le personnage. Les quelques angles prédéfinis par les développeurs sont si bien placés que moi-même je n'aurais pas fait mieux. Un exemple à suivre.

Kaan
Kaan
Kaan

Un manque flagrant de moyens
Ne vous attendez surtout pas à une claque digne d'un Prince Of Persia. Même si le rendu graphique mis sous nos yeux est correct dans l'ensemble, le résultat est bien trop moyen pour concurrencer les cadors du genre.Les films de barbares et la mythologie nordique sont les deux principales inspirations de ce titre. Vous déambulerez la plupart du temps à travers des plaines désolées rendues arides par la volonté du Dieu Soleil, des grottes humides où la noirceur s'est proclamée souveraine des lieux ou des forteresses assiégées par des hordes de vandales prêts à tout pour s'enrichir.Ce qui frappe d'emblée, c'est le manque de finition des éléments du décor, trop polygonés et cubiques pour satisfaire notre soif de réalisme. Attention, c'est quand même de bonne qualité, mais une plus grande précision dans les contours aurait été la bienvenue. La gestion des particules est au contraire splendide, avec notamment des feux de joie plus vrais que nature et des rayons de soleil très bande dessinée.La profondeur de champ est satisfaisante même si l'épais brouillard, qui cache un léger clipping, rend la liberté de mouvement plus limitée. L'interaction avec le décor est grandiose et n'a souvent rien à envier aux grands hits du monolithe noir. Les développeurs ont eut la bonne idée de classifier certains objets qui ne peuvent être détruits que par un seul type d'arme. La localisation des dégâts est assez bonne, bien que les explosions soient trop sommaires pour titiller notre pupille en manque d'action. On peut enfin remarquer les ponts et autres corniches qui s'écroulent sous votre poids et les stalactites qui attendent votre passage pour s'écraser sur votre crâne. On ne peut pas dire que le rythme soit ici aux abonnés absents !La modélisation des personnages est partagée entre qualité et légèreté. A mi-chemin entre Maximo et Rahan, Kaan, avec son caleçon en peau de yak, est incontestablement le protagoniste le plus réussi avec ceci dit des mouvements assez stéréotypés. Le méchant de service, vêtu d'un masque de chaman, et la magnifique princesse sont bien texturés dans l'ensemble mais leurs apparitions trop brèves ne permettent pas de se faire une véritable opinion. La grande déception vient des monstres et autres guerriers que vous croiserez sur votre chemin. Les développeurs ne se sont pas foulés les poignets et ont oublié d'intégrer une pincée de variété dans leur mayonnaise qui vire dangereusement vers le vinaigre. Les guerriers, yétis, abeilles et autres scarabées sont les principales races que vous allez défier en combat singulier, la couleur étant juste là pour marquer la différence. Je ne parle même pas de leur comportement qui frise le ridicule (trois coups maximum suffisent à envoyer en enfer cette viande fraîche ambulante).Les scènes cinématiques sont trop légères pour faire illusion une seule seconde. Des séquences en 3D assez rares et des planches à dessins, de bonne qualité mais assez barbantes à la longue, viennent ponctuer les moments importants du scénario.

Kaan
Kaan
Kaan

L'école Nintendo
Chaque niveau possède son propre thème musical et on ne peut que saluer la qualité des morceaux utilisés, qui plongent irrémédiablement dans l'univers de Kaan : rythme lors des phases de combats et silence lors des séquences de recherche. Ce n'est pas du John Williams mais ça s'en rapproche !Les bruitages sont aussi convaincants que ceux de Maximo. On frétille ici par tant de réalisme, lorsque notre épée produit un son différent selon la matière qu'elle vient d'entailler. Les croassements des corbeaux prouvent toute l'attention retenue par Dame Nature à suivre vos exploits.Le gros hic vient des commentaires rares et rébarbatifs inspirés des plus grandes œuvres de la maison Nintendo. Chaque réplique est soutenue par des textes indigestes plombant totalement l'ambiance. Mais quand on manque de moyens financiers, on fait avec ce qu'on a sous la main...

Kaan
Kaan
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Conclusion

Même s´il est incontestable que cet opus ne fera pas le poids face aux cadors du genre, Kaan mérite toutefois qu´on y jette un coup d´œil. L´univers inspiré des grands films de barbares, une prise en main rapide et une interaction avec le décor surprenante sont les arguments qui prouvent que le bébé de [logiciel:89078 Dream Catcher] en a dans le ventre. Son faible prix (30 euros) devrait faire pencher la balance.


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