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Test HOT PXL (PSP) : 7/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 22 Juin 2007 , PSP

Les +

  • Des retro-games remasterisés
  • Long et riche
  • Un univers original
  • Des jeux surprenants

Les -

  • Les jeux sont parfois un peu courts
  • L’ensemble est un peu brouillon
  • L’anglais
La note de jeuxvideo.fr
7.0
bon
La note des internautes
-
Publiée le 22/06/2007 à 00:06, par froggys

Test de HOT PXL

Hot Pixel, avec un titre pareil on pouvait se poser un bon nombre de questions quant à la nature du jeu PSP de Zslide. N’ayons nulle crainte, c’est un party games tout ce qu’il y a de plus décent. Un charmant assortiment de pixels qui nous rappelle les jeux de la console Atari 2600 sorti en 1977. Inspiré de Wario Ware il lui reprend son principe de base, un ensemble de mini-jeux qui s’enchainent les uns à la suite des autres. Heureusement les deux titres ne viennent pas de la même planète et l’univers de Hot Pixel se veut plus Hip Hop Street. Un titre exclusif à la console portable de Sony qui promet de sortir de l’ordinaire, ça n’arrive pas tous les jours et c’est souvent signe d’une bonne surprise (Crush, Loco Roco). C’est pourquoi au moment d’ouvrir la boite on se sent tout impatient et euphorique, une pointe de crainte s’invite tout de même dans notre estomac. Bien que vraiment géniaux ces jeux ont la mauvaise habitude de nous lasser beaucoup trop vite.

« Un bon pixel est un pixel mort »Retour au sommaire
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Refaite le même mouvement que le guitariste ou son bras tombera
L’habillage de la page principale nous met tout de suite dans le bain, il n’y aura rien de Nintendo dans cette disquette. Le titre se dote d’une personnalité originale en utilisant les pixels de toutes les couleurs dans tous les sens. Le héros c’est « Djon » un personnage presque dessiné au pinceau de paint qui ne sera jamais visible ailleurs que dans les interfaces. Lorsque le jeu commence seul le mode « épisodes » apparaît, les autres sont à débloquer. Ce sont les niveaux de difficultés qui organisent la progression du jeu. Après avoir finit un mode il suffit de passer au suivant et ainsi de suite. Dans un premier temps, on nous autorise le mode Easy et le mode Normal. S’en suivront Tricky, Crazy et Deadly. Pour chaque difficulté dix thèmes, aux noms invraisemblables, se retrouveront à chaque fois, comme : Struggle, Street Sweat ou même 24/7 Music. Notons que pour une mystérieuse raison la version française est en anglais. A chaque montée de niveau les jeux se complexifieront tandis que d’autres se rajouteront petit à petit. Vous avez du mal à saisir le lien qui les relie entre eux et c’est normal. Les jeux pourraient être mis dans n’importe quel ordre cela ne changerait rien.
Ils sont tous aussi divers que bizarres, passant du retro-game remasterisé tel que le Casse Brique ou Frogger à des dessins aux allures de gribouillages. C’est avec surprise que des jeux disposant de graphismes plus réalistes pointent le bout de leur nez : entre autre une main à nettoyer, des cordes de guitares à gratter ou encore une affiche à arracher. Le mélange est efficace et nous emporte dans un monde complètement loufoque. Au total 230 jeux, parfois ce seront juste les mêmes en plus difficile. Toutefois l’intérêt ne partira pas, de par la dureté croissante et l’attrait du défi. De plus, ils sont tous très courts et très rapides, la lassitude n’a pas le temps de venir nous rejoindre. Une chose est sûre le joueur se sentira perdu plusieurs fois au cours de sa progression. Les jeux s’enchainent et ne se ressemblent pas, à l’image de leur mode de fonctionnement et de leur règle. L’adaptation ne se fera donc pas sans mal et la défaite sera récurrente du début à la fin. Mais quelle fierté lorsqu’à la sueur de notre pouce nous avons réussi à finir un niveau. Pour ne pas nous laisser complètement dans l’embarras les développeurs de chez Zslide ont assuré le minimum syndicale avec le « comment joue-t-on à Hot Pixel en trois étapes ». Premièrement, il faut faire attention aux quelques mots qui indiquent la marche à suivre en début de jeu. Puis, le joueur ne doit pas hésiter à toucher à tous les boutons pour comprendre « comment ça fonctionne ». Et enfin la troisième étape, la plus importante qui nous dit « Finally Perform » en d’autres termes « fais le » ! Les mini-jeux sont beaucoup moins intuitifs que chez Wario, conséquence direct de l’effet tactile en moins. Mais la recherche, la découverte et parfois la surprise de tous les mécanismes font partie du charme de Hot Pixel. L’anglais n’est pas là pour faciliter la tâche. Parfois le vocabulaire n’est pas difficile à saisir « Destroy tank » par exemple est assez explicite. Mais ce parti pris restera gênant pour ceux qui ne comprennent pas la langue de Shakespeare. Si l’anglais et la patience ne sont pas votre fort, garder un œil sur l’Haraps.


Droit devant un pixelRetour au sommaire
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Le Casse Brique pixélisé, un vrai casse tête
Après réflexion il y a bien un lien entre les mini-jeux et les titres des parties, des cinématiques qui les introduisent et les concluent. Elles sont anecdotiques pour le gameplay mais tellement importantes pour l’immersion. Ces vidéos nous présentent un vrai jeune homme de chair et de sang, qui d’ailleurs nous rappelle Djon, au look hip-hop. Ce djeun’s porte un pantalon, un t-shirt et une casquette large de Atari. Il grimace bizarrement et se comporte différemment en fonction de chaque thème. Par exemple dans « Admirer » (admirateur) il fait mine d’ouvrir un paquet et exagère pour paraitre surpris. Ces vidéos sont toutes tellement caricaturées qu’on croirait revoir la mise en scène de la série « Parker Lewis ne perd jamais », mais admettons le, ce bon bougre nous fait sourire.
Retournons vers le menu principal. A mesure que vous réussirez les épreuves il s’embellira. Dés qu’un mini-jeu est validé il se retrouve débloqué dans les autres modes, « Training » « Playlist » « Multiplayer » et « Instant Play ». Par bonheur certains jeux se retrouveront également en version longue dans « l’Extra Game » comme le Simon. Pour les incultes ce classique qui date de 1978, est habituellement de forme circulaire divisée en quatre quarts de couleurs différentes. Le but est de reproduire les séquences faites par le jeu. Il donne une couleur et le joueur doit la répéter. Lorsque le jeu avance la séquence s’allonge et la mémoire est de plus en plus sollicitée. Comme dans Wario certains jeux seront extrêmement simples à faire alors que d’autres nous feront enrager. Pour ceux qui ont du mal le mode Training, comme son nom l’indique, permettra de s’entraîner sur un jeu déjà rencontré. Il sera toujours aussi court mais d’autres niveaux plus difficiles s’enchaîneront automatiquement. Ce système est efficace et offre la possibilité de jouer à nos mini-jeux favoris. Le mode « Playlist » propose de s’amuser avec les jeux de tel ou tel thèmes. Trois modes sont prévus, le Challenge avec lequel on enchainera 15 à 200 jeux d’affiler, le Free Play qui rend invincible ou Survive qui impose de ne pas perdre pendant une certaine période. Les plus courageux pourront mettre leur capacité à l’épreuve avec cinq modes de difficultés. A partir de Tricky l’écran réagira bizarrement. Parfois il se brouillera, tremblera ou rétrécira, une difficulté de plus à palier. Comme nous, joueurs exigeant, nous n’en avons jamais assez, des jeux en plus devraient êtres téléchargeables gratuitement. Une fort bonne idée qui ne demande qu’à se concrétiser.
Pour finir, la musique est très orientée Hip-Hop contribue à donner le ton. Il sera possible de les écouter dans les bonus débloqués. Tout le jeu est accompagné de bruitages simples mais sympas, le « yeah » du skateur qui a réussi ses sauts, le crash entre deux voitures de pixel ou le petit bruit lorsqu’on passe d’un icône à un autre.


Finalement la crainte de s’ennuyer n’est pas restée longtemps dans notre estomac. C’est un plaisir de s’apercevoir que Hot Pixel n’a pas fait que piquer le fonctionnement de Wario Ware. 230 mini-jeux qui emploient les carrés lumineux à tout va et une ambiance retro dés plus plaisante. En proposant un mélange audacieux de pixels, de jeux réalistes et de Hip-Hop il peu s’inviter, voire s’imposer, dans la famille des party games. Evidemment il faut aimer les jeux du genre et l’humour décalé. Si tel est votre cas, ce jeu ne vous lassera pas de si tôt, à la différence d’un certain concurrent sur DS.
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