Test Goldeneye : Au Service Du Mal (GameCube, PS2, Xbox) : 0/10 sur JeuxVideo.fr

Un smoking impeccable, de superbes filles, des gadgets ultra-perfectionnés, et toujours de belles voitures, voilà ce qui décrit la dure vie d'un agent secret célèbre. Mais est-ce que la vie du côté du mal est aussi belle ? C'est ce que nous allons enfin savoir. Sauver le monde, c'est bien mais le détruire n'est-ce pas mieux ?

Après avoir usé 007 sur plusieurs épisodes, EA change son fusil d'épaule et nous propose de vivre une histoire différente. La boîte me prouve que je suis dans le vrai. Le personnage avec son œil en or, et son arme ne me semble pas tout gentil (remarquez que ce n'est pas un bisounours mais un agent). Je prends connaissance de la notice (je ne veux pas faire le bla-bla habituel sur le mode d'emploi de chez EA), et j'ai vite envie de passer du coté obscure (Nico je suis ton père ! Non Dark Cédric ce n'est pas vrai). Je positionne le disque dans ma console et c'est parti. Pas de petite intro, on arrive directement sur le menu de création d'un profil. Ensuite les possibilités sont classiques : mode mission, mode écran partagé, live et option. Ce dernier me permet de choisir ma configuration de manette parmi celles prédéfinies. Des bonus sont disponibles au fur et à mesure de la progression.Je lance une partie et je débarque pratiquement directement dans le jeu. Une petite intro se déroule devant mes yeux. Je suis dans un hélico avec 007, et nous devons intervenir au fort [logiciel:184284 Knox]. Je vous laisse découvrir par vous même ce premier niveau. Toujours est-il qu'ensuite démarre la véritable histoire. Vous êtes radié par l'agence qui vous emploie suite à vos excès de violence. Un puissant regroupement de méchants décide de vous recruter. Il va falloir éliminer tous les opposants. Un Goldeneye vous a été implanté, et il permet de disposer de divers pouvoirs (voir à travers les murs, contrôler à distance les armes et les objets, etc.). Petit à petit, ces fonctions vont s'améliorer.

Dans cet opus, le personnage que l'on contrôle peut tenir deux armes à la fois si elles ne sont pas trop grosses. Avec le nombre d'armes disponibles, on peut utiliser beaucoup de combinaisons. Jouissif et très en vogue en ce moment. Il y a pas mal d'ennemis à dessouder, et ceux-ci se cachent derrière des éléments du décor, font des petites roulades. Ils ne se jettent pas sur vous comme des clones sans cervelles. En parlant de clonage, il semble que les méchants se soient échappés de Chronicle of Riddick tant ils sont ressemblant, c'est un peu dommage pour ceux qui ont déjà eu le jeu sus cité, mais pour les autres ça ne posera pas de problème. Les décors sont fins et très bien réalisés, mais le tout ne semble pas assez vivant. On à l'impression que l'on retrouve à peu près les mêmes environnements dans tous les titres ayant 007 comme héros. On peut bien évidemment utiliser des éléments du décor pour se cacher (les ennemis en feront de même). Il y aussi les célèbres tonneaux explosifs qui permettent de tuer plus d'ennemis à la fois. On peut aussi interagir avec certains éléments comme activer une chambre froide, faire avancer un chariot et ceci toujours le but d'éradiquer la menace ennemie.Les cinématiques sont généralement très jolies et vraiment dans la veine des films. Pour l'instant, à part l'utilisation de deux armes en même temps, rien de nouveau. Comme je l'ai indiqué plus tôt, l'innovation majeure reste l'utilisation du Goldeneye. Lors des premiers niveaux, vous allez apprendre à en faire une utilisation optimale. En se cachant et en activant l'œil, on peut voir où se cachent les méchants. Cela permet d'élaborer un semblant de stratégie et décider qui on va tuer en premier. En plus, une arme est capable de tirer à travers les obstacles. En restant caché, on peut éliminer tranquillement. Super sympa. D'autres contrôles seront possibles plus loin dans l'aventure. Cette partie du corps est l'élément central de l'histoire avec votre envie de vengeance.

Je n'ai pu m'empêcher de faire la comparaison avec Steve Austin. La seule ressemblance vient de l'œil, car pour le reste, rien n'est vraiment bionique. Au niveau du contrôle du personnage, on est encore dans du classique par rapport aux autres James Bond. La maniabilité n'évolue pas énormément à part les deux armes, et l'œil bionique. On retrouve donc forcément ses marques tout de suite. Notre héros n'a pas dû apprendre à courir, ou alors il a un problème de jambes. On avance, mais c'est mou. J'ai vraiment trouvé qu'il y a un manque de pêche. Peut-être que je suis habitué à des titres plus dynamiques. Le système de visé peut-être automatique, ce qui est intéressant et permet de se placer directement sur l'ennemi. Ces derniers sont équipés de gilets pare-balles dernières générations, il va falloir tirer plusieurs fois ou les viser dans la tête. Lorsque l'on est près d'un vilain pas beau, on peut lui donner un coup et le prendre en otage, il servira accessoirement de bouclier humain, ses copains n'hésitant pas à lui tirer dessus.Goldeneye fait aussi dans la magie. En effet, dés que l'on tue un personnage celui-ci disparaît automatiquement. Il faut avouer que c'est un peu gros. Le pire vient quand on prend quelqu'un en otage. Quand on en n'en a plus besoin on le lance et celui-ci disparaît avant de toucher le sol. Je trouve ça un peu risible et pas très réaliste.La bande-son est assez bonne et colle bien à l'action. Le doublage est bien réalisé, et les effets sonores sont bons et nous permettent de mieux nous plonger dans l'aventure.

Ce GoldenEye aurait pu être le renouveau de la série des James Bond. Malheureusement, il n'est qu'un fps parmi tant d'autres. Le GoldenEye apporte un peu de fraîcheur, mais on ne s'en sert pas assez, car il suffit d'avancer et de tirer pour passer les niveaux. Ce titre manque franchement d'âme, on a du mal à entrer dans le personnage et dans l'histoire. Le fait que les ennemis disparaissent automatiquement va plomber le jeu. Un petit jeu pour passer de petits moments.