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Test Ghost Master (Xbox, PS2) : 4/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 02 Septembre 2003 , Plus de tests sur PC , Sortie Octobre 2004 sur Xbox, PS2

Les +

  • Le concept.
  • La diversité des fantômes.
  • Le tutoriel.
  • La voix off.

Les -

  • Un concept pas assez exploité.
  • Le rendu visuel désordonné.
  • La durée de vie.
  • Les bruitages.
  • Assez répétitif.
  • Le manque de finition.
La note de jeuxvideo.fr
4.0
bof
La note des internautes
-
Publiée le 28/01/2005 à 10:01, par Wolvie

Ghost master : Maître fantôme, sur un arbre perché...

Après avoir investi l'univers PC en juin 2003, les fantômes peu commodes d'Empire Interactive débarquent sur consoles de salon. À sa sortie, Ghost Master...

Ghost master
Après avoir investi l'univers PC en juin 2003, les fantômes peu commodes d'Empire Interactive débarquent sur consoles de salon. À sa sortie, Ghost Master n'avait pas franchement passionné les foules, même si son système était plus qu'intéressant. Plus d'un an après, les développeurs ont-ils corrigé leurs petites erreurs de jeunesse afin d'offrir au titre un succès à la hauteur de son originalité ?

... tenait en son bec un fromage...
Ghost Master, ça aurait pu donner en français "F comme Fantomaître" (que les fans de Fantômette m'excusent). En fait, le titre vous propose d'être le chef d'un gang de fantômes qui adore hanter les petits humains. Jusque-là, rien de bien original me direz-vous. Mais le concept va plus loin et nous immisce dans un environnement à la Sims (avec des humains qui vaquent à leurs occupations), et surtout des fantômes avec des capacités bien distinctes à utiliser à bon escient. Certains peuvent attirer les humains, d'autres peuvent réfrigérer la pièce, et évidemment la plupart n'ont qu'une vocation : faire peur. Tout commence par une introduction en images de synthèse, assez sympathique, nous présentant une poignée de jeunes humains qui jouent à appeler les esprits. Le problème, c'est qu'ils y arrivent et que, du même coup, débarquent des potes à Casper fort peu sympathiques. Ils ont un but : prouver qu'il n'y a pas que les petits enfants qui ont peur des fantômes et, surtout, faire déguerpir les humains de la maison.

Ghost master
Ghost master
Ghost Master

... Maître Wolvie par l'odeur alléché, lui tint à peu près ce langage...
Après cette jolie intro, je me lance dans le tutoriel (en deux parties : principes de base puis principes avancés). Là, je découvre que le jeu offre plusieurs possibilités stratégiques, et que l'utilisation judicieuse des différents ectoplasmes s'avérera décisive (même capitale) pour faire fuir les humains. Par exemple, chaque humain a plus peur d'un type de fantôme en particulier. Si vous arrivez à trouver duquel il s'agit, cela l'effraiera d'autant plus efficacement. Vous pouvez également utiliser un fantôme capable d'abaisser la résistance d'un humain, afin d'être plus efficace lors de votre prochaine attaque. Lorsque la barre de vie du mortel se retrouve vide, il fuit de la maison. Cependant, tout ne sera pas si simple, car certains humains (médiums et sorcières) sont capables de se protéger de vos attaques et, pire, sont susceptibles de vous faire retourner dans les limbes. Tout se présente sous les meilleurs hospices puisque le tutoriel est vraiment bien foutu et que la voix off est vraiment agréable.

Ghost Master
Ghost Master
Ghost Master

"Il ne faut pas vendre la cape du fantôme avant de l'avoir exorcisé".
Néanmoins, dès la première mission du jeu, le tableau se noircit. Les graphismes tout d'abord sont loin d'être au top, surtout après avoir vu des jeux comme Jak 3 ou Ratchet et Clank 3. On a donc droit à de jolis effets d'escalier, à des personnages très polygonaux et à des décors pas toujours très fins. La vue adoptée est semblable à celle des Sims, c'est-à-dire une vue plongeante de la maison où la charpente et le toit sont invisibles. Mais là encore, le résultat n'est pas à la hauteur : certaines pièces sont trop petites pour voir exactement ce qu'il se passe (on se prend un mur en zoomant trop). Il arrive aussi très souvent que l'on ne puisse pas mettre notre fantôme où l'on désire puisqu'un objet, masqué à l'écran, en empêche l'accès. Cela nous amène tout naturellement à un autre point essentiel : la jouabilité. Car même si on peut noter l'effort des développeurs pour transposer, avec succès, la maniabilité d'une souris vers les deux sticks analogiques, force est de constater que la navigation dans les menus est laborieuse. Au fur et à mesure, ce Ghost Master apparaît comme un ensemble bien fade où la surprise et l'originalité laissent place à une relative lassitude, du fait notamment d'un challenge sans grand objectif ni belle récompense.

Ghost Master
Ghost Master
Ghost Master


Conclusion

Et un concept mal exploité, un ! Empire n'a pas assez bichonné son petit dernier, qui n'avait déjà pas tellement brillé sur PC. Une jouabilité approximative, un graphisme perfectible, une intelligence artificielle très limitée et un intérêt peu renouvelé sanctionnent un titre qui aurait pu hanter nos consoles. Mais cette fois-ci, les joueurs n'auront certainement pas envie de jouer à "Esprit es-tu là ?" tant l'expérience s'avère inconsistante.


Ghost Master
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