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Test de Frogger Returns : le retour aux sources ?
Après être sorti sur Arcarde en 1981, Frogger Returns est disponible sur le PlayStation Network pour un peu moins de cinq euro. Faut-il vraiment se jeter à l'eau et acheter ce titre ?
Rappelez-vous... 1981, l'année où Konami propose au joueur de se mettre dans la peau d'un batracien ne sachant pas nager. Ce dernier doit traverser une zone horriblement infestée de créatures hostiles et de moyens de transports cherchant à vous incruster dans leurs rainures de pneus. Proposé pour un peu moins de cinq euros sur le PlayStation Network et WiiWare, Frogger Returns a droit à un détour par la case test express. Alors, côa de neuf ?
La vie est un long fleuve tranquille, mais certainement pas pour notre grenouille. Qu'il s'agisse de molosses qui ne savent pas différencier leurs jouets du batracien que vous incarnez, d'un singe armé de bananes en manque de beat-them-all ou de crocodiles cherchant désespérément à ressembler à des troncs d'arbres morts, les ennemis sont variés. Il faudra traverser une ville, une gare, un égoût et un marais pour amener cinq grenouilles jusqu'à leurs nouvelles maisons. Des objets sont éparpillés de manière aléatoire sur le terrain et vous permettront de bénéficier d'effets pouvant ralentir voir figer les ennemis, les faire avancer à l'envers (hommage à Micheal [logiciel:185644 Jackson] ?), obtenir plus de points en récupérant une autre grenouille...
Quatre modes de jeu sont disponibles : le classique où, avec un nombre limité de vies, il faudra réussir tout les niveaux sans mourir. Un contre la montre où, peut importe le nombre de vie, le but est de réussir le plus vite possible. Un mode où il faut faire un maximum de points avec des vies limitées. Et enfin un mode libre, où ni les points, ni les vies, ni le temps pour finir le niveau ne sont pris en compte, pour... pour faire quoi d'ailleurs ? Le multijoueur est de la partie et autorise deux joueurs à se divertir sur la même console. Cependant, seul un niveau est disponible et même si les règles ont de légères variantes, ce mode n'apporte vraiment rien d'incroyable au titre.
Accompagné d'une musique qui, sans pour autant être extraordinaire, s'accommode bien avec l'ambiance générale, le jeu reste tout même visuellement bien simpliste. En effet, les ennemis sont identiques et tous de la même couleur (les serpents sont rouges, les camions blancs...) Même si le jeu comporte des idées comme la présence de chiens qui chargent la grenouille, de caisses qui plongent dans l'eau avant de remonter à la surface, du singe qui lance ses bananes... Ces dernières restent malheureusement trop limitées. Du coup l'adaptation de ce jeu d'arcade reste bien fade. La difficulté reste présente lorsqu'il s'agit de devoir enchaîner les quatre niveaux avec un nombre limité de vies en cherchant à aller le plus vite possible. Néanmoins, le joueur risque de ressentir de nombreuses frustrations principalement à cause du manque de précision au niveau des collisions.
Frogger Returns a également quelques soucis en ce qui concerne les perspectives. Ainsi, le niveau de la gare demande de passer entre les trains et parfois sur les toits de ces derniers. Le chemin devient plus clair après avoir perdu quelques vies à vouloir passer à un endroit qu'il fallait en réalité éviter. Des petits soucis de précision se font également remarquer au moment où la grenouille se heurte à des obstacles alors que ces derniers ne l'ont pas vraiment touchée. On retrouvera également ces maladresses, par exemple, au niveau des tortues qui vous aideront à traverser des étangs. Ainsi, le jeu acceptera parfois que vos jolies petites fesses vertes soient au bord de la carapace ou sur le cou de votre allié, et parfois non.
Avec des maladresses bien présentes au niveau des perspectives et des collisions, un multijoueur trop limité ainsi qu'un contenu regroupant quatre petits niveaux, Frogger Returns n'est vraiment pas une bonne affaire. Car même si son prix n'est que d'environ cinq euros, ce n'est pas une raison suffisante pour qu'il puisse se permettre autant de défauts.
Un portage qui se la coule douce ?
Quatre modes de jeu sont disponibles : le classique où, avec un nombre limité de vies, il faudra réussir tout les niveaux sans mourir. Un contre la montre où, peut importe le nombre de vie, le but est de réussir le plus vite possible. Un mode où il faut faire un maximum de points avec des vies limitées. Et enfin un mode libre, où ni les points, ni les vies, ni le temps pour finir le niveau ne sont pris en compte, pour... pour faire quoi d'ailleurs ? Le multijoueur est de la partie et autorise deux joueurs à se divertir sur la même console. Cependant, seul un niveau est disponible et même si les règles ont de légères variantes, ce mode n'apporte vraiment rien d'incroyable au titre.
Vidéo #1 - Bande-Annonce
La bande annonce de Frogger Returns sur Wii. Tout est dedans... hélas...
Et puis plouf... plouf, la vie parfois fait plouf...
Accompagné d'une musique qui, sans pour autant être extraordinaire, s'accommode bien avec l'ambiance générale, le jeu reste tout même visuellement bien simpliste. En effet, les ennemis sont identiques et tous de la même couleur (les serpents sont rouges, les camions blancs...) Même si le jeu comporte des idées comme la présence de chiens qui chargent la grenouille, de caisses qui plongent dans l'eau avant de remonter à la surface, du singe qui lance ses bananes... Ces dernières restent malheureusement trop limitées. Du coup l'adaptation de ce jeu d'arcade reste bien fade. La difficulté reste présente lorsqu'il s'agit de devoir enchaîner les quatre niveaux avec un nombre limité de vies en cherchant à aller le plus vite possible. Néanmoins, le joueur risque de ressentir de nombreuses frustrations principalement à cause du manque de précision au niveau des collisions.
Conclusion
Avec des maladresses bien présentes au niveau des perspectives et des collisions, un multijoueur trop limité ainsi qu'un contenu regroupant quatre petits niveaux, Frogger Returns n'est vraiment pas une bonne affaire. Car même si son prix n'est que d'environ cinq euros, ce n'est pas une raison suffisante pour qu'il puisse se permettre autant de défauts.
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