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Test Final Fantasy Crystal Chronicles : My Life As A King (Nintendo Wii) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 20 Mai 2008 , Nintendo Wii
Publiée le 28/05/2008 à 00:05, par Fei

Test de Final Fantasy Crystal Chronicles : My Life As A King (WiiWare)

Même s’il s’inscrit dans la série parallèle des Crystal Chronicles, on ne s’attendait vraiment pas à trouver un Final Fantasy sur le WiiWare. Parce que le RPG de Square Enix ne s’inscrit pas nécessairement dans l’idée que l’on se fait du portail de jeux de Nintendo. Et justement, Final Fantasy Crystal Chronicles : My Life as a King n’est pas un titre comme les autres épisodes de la saga puisqu’il s’aventure ici dans le genre de la gestion/stratégie.

Final Fantasy CityRetour au sommaire
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Le cristal bleu protège votre royaume, de jour comme de nuit
Forcément, il y a toujours un risque pour une série réputée de toucher à des genres différents. On ne peut s’empêcher d’y voir une volonté de profiter d’un nom (Final Fantasy) pour faire vendre. Si Final Fantasy X-2 fut clairement à ranger dans cette catégorie, on ne peut pas en dire autant des spin-off et autres épisodes parallèles. Dernièrement, avec Final Fantasy XII : Revenant Wings sur Nintendo DS, Square Enix s’était orienté avec beaucoup de réussite vers le STR. Un épisode qui confirmait aussi la cohérence d’une franchise, à de nombreux points de vue. Avec My Life as a King, le doute s’installe car, de prime abord, la gestion/stratégie n’a que peu de liens avec l’image de la série. Et pourtant.


My Life as a King
vous place dans la peau d’un jeune roi en exil, Leo. Au cours d’un voyage, ce dernier découvre un village abandonné, dominé par un château et au milieu duquel trône un immense cristal bleu protecteur. Avec l’aide de ses amis, Leo décide de transformer ce lieu délaissé en un grand et beau royaume. Pour cela, il va s’inspirer de celui de son père, en puisant dans ses propres souvenirs. En effet, grâce à son pouvoir, l’architek, Leo peut créer des bâtiments en se basant sur ses pensées. Au départ, il n’est possible de construire qu’une simple maison, immédiatement habitée par deux citoyens. Et comme dans Sim City, le but consiste à faire prospérer votre royaume tout juste naissant.

Leo, passion architecteRetour au sommaire
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Les Mogs sont bien évidemment de la partie pour vous aider dans votre fonction de roi
Une jauge de moral vient constamment vous tenir informé de l’état de vos concitoyens. Mais ce sont surtout les phylactères au-dessus d’eux qui vous donnent la température de leur état d’esprit. Pour certains, il suffit de leur parler pour qu’ils retrouvent le moral (le peuple aime sentir le roi proche de lui) mais pour d’autres, il faut tenter de répondre à leur demande en construisant très rapidement diverses boutiques. Une boulangerie pour commencer mais aussi des magasins d’armes et armures pour les aventuriers. La gestion de votre royaume comprend en effet l’enrôlement et la formation de guerriers. Ces derniers disposent de caractéristiques propres (force, agilité, défense…) et gagnent de l’expérience au fil de leurs combats. Il est même possible de modifier leur job en les faisant passer de guerrier à voleur afin de récupérer encore plus d’argent lors de leurs explorations.


Cet argent est indispensable pour enrôler de nouvelles recrues. Il sert aussi à financer la recherche de nouvelles armes et armures dans les différentes échoppes où viennent se fournir vos aventuriers. Leur fonction est de protéger la ville de monstres qui rôdent sur les terres proches du royaume, lesquelles reprennent l’univers de Final Fantasy Crystal Chronicles. Vos guerriers doivent combattre certains boss ou explorer diverses zones. Des affrontements qui sont toujours réalisés hors champ. On ne participe donc pas au combat et seuls des messages nous informent de la situation : l’arrivée des aventuriers dans différents lieux, l’engagement dans un combat important ou toute autre information sur le déroulement de l’expédition des combattants. A leur retour, il est possible de les décorer d’une médaille lors de victoires probantes qui leur apportent quelques points bonus dans l’une de leurs caractéristiques.

Trop passif ?Retour au sommaire
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Le panneau d'affichage en arrière plan recense toutes les différentes missions assignées
Lors d’une cut-scene, alors que vos soldats reviennent triomphants, la caméra montre le jeune roi attristé de ne pouvoir prendre part aux combats pour protéger son royaume. Une séquence d'autant plus intéressante car elle s’applique aussi au joueur... En effet, celui-ci se trouve face à un Final Fantasy dans lequel il ne peut se battre. Il y a forcément une certaine frustration mais aussi une réelle cohérence avec le jeu, qui se concentre totalement dans la gestion. On peut toutefois le regretter d’autant que le titre se montre très répétitif. Mais pour un jeu WiiWare, il était sans doute impossible de proposer des phases de combats jouables en plus.


My Life as a King fonctionne selon un rythme très routinier basé sur le cycle jour/nuit. Au réveil, Chime, l’assistante de Leo, vous propose de découvrir le résumé des explorations de vos aventuriers, de faire le point sur leur progression sur puis l’argent qu’ils ont ramené dans les caisses du château. Ensuite, vous devez donner vos ordres d’attaque pour la journée à venir ou au contraire, décider que tous les aventuriers prendront un repos bien mérité. Ceci sera parfois utile pour redonner le moral à vos troupes. Après ça, Leo part se promener dans son petit royaume pour se retrouver avec son peuple. On assigne à chaque aventurier sa tâche : défaire un boss, explorer un nouvel endroit, gagner de l’expérience ou se reposer. Puis, en attendant le retour des guerriers, la majorité de votre temps libre consiste à parler aux habitants. C’est durant cette période que l’on peut édifier des bâtiments. Mais ceux-là ne se construisent qu’en nombre limité. De plus, il faut souvent attendre plusieurs jours avant de pouvoir en obtenir de nouveaux.


Très vite, les jours se suivent et se ressemblent. Même s’il y a quelque chose d’addictif, l’ennui pointe rapidement le bout de son nez. De plus, le challenge manque cruellement de profondeur et de difficulté. Tout est finalement assez simple. On se contente de former de nouveaux aventuriers, de créer de nouveaux bâtiments dès que cela s’avère nécessaire sans jamais se sentir dépassé par notre fonction. On salue tout de même la volonté des développeurs d’enrober le titre d’un scénario. Bien sûr, celui-ci n’a rien de comparable avec ce que l’on est habitué à voir dans la série mais il apporte un vrai plus. Dommage, tout de même, que les rebondissements soient si rares et si peu passionnants. Un dernier mot sur le moteur graphique du jeu qui, pour un titre WiiWare, est tout à fait honorable, bien qu’il manque cruellement de couleurs. Ces dernières semblent toutes délavées et rendent le royaume bien terne. Malgré tout, on prend plaisir à retrouver le design de la série Crystal Chronicles.

Final Fantasy Crystal Chronicles : My Life as a King se révèle sur la durée. Les journées du roi Leo gagnent en intérêt et perdent en redondance au fur et à mesure que votre royaume grandit. Le titre demande donc une grande implication et beaucoup de patience de la part du joueur. Et si My Life as a King n’éblouit jamais, la faute à une difficulté trop légère et à une mise en scène médiocre, il réussit néanmoins son entrée dans le jeu de gestion.
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