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Test Ferrari Challenge (Nintendo DS) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 07 Décembre 2007 , Nintendo DS
Publiée le 09/01/2008 à 00:01, par Lapz

Test de Ferrari Challenge

Chic une simulation automobile sur DS, on va enfin pouvoir s’adonner aux plaisirs du pilotage dans les transports en commun ! Après le mitigé Race Driver : Create and Race de Codemasters, on est en droit d’espérer un peu plus de Ferrari Challenge et de sa licence italienne. Faire ronronner les moteurs, partir en trombe aux stop and go, prendre les virages à la corde… Allez, on enfiche la cartouche, à vos marques, prêt, partez !

Senna comme conseillerRetour au sommaire
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La progression de la difficulté permet à tout à chacun de pouvoir évoluer aisément dans le jeu.
On ne s’attardera pas trop sur l’histoire de ce jeu puisque par définition une simulation automobile n’en possède pas. Par contre, on peut s’intéresser à son background qui sent bon l’asphalte bien réel. En effet, le jeu de System 3 est basé sur le fameux Ferrari Challenge Trofeo Pirelli comme son nom l’indique. Depuis 1993, ce championnat donne l’occasion à de multiples propriétaires de voitures au cheval cabré de s’affronter sur des circuits officiels du monde entier. De plus, le développement de ce titre s’est effectué sous les conseils du pilote de course Bruno Senna, neveu du défunt Ayrton Senna, triple champion du monde de Formule 1. Le parking n’est pas très gratiné puisque seuls une F430 Challenge, une 360 Challenge, une F355, une FXX et une 575 GTC le garnissent. C’est un peu court jeune homme pourrait-on dire. Pour une simulation qui se veut représenter le Ferrari Challenge, on se serait plutôt attendu à un parc automobile flirtant avec au moins la dizaine de véhicules.

Mais bon, on ne va pas refaire l’histoire ni le jeu et l’on continue notre prospection et premier aperçu de ce nouveau joujou dans sa version « portative ». Des circuits, il y en a par contre un peu plus. Au nombre de huit pour être précis, ceux-ci sont des répliques aussi exactes que possibles des modèles grandeur nature. Bien qu’ils soient assez succincts au niveau des détails du décor et des objets parsemant leurs bords, ces bandes de routes ont tout de même l’avantage d’être à l’échelle et affiche un champ de vision agréablement profond pour la console de Nintendo et sans ralentissements de surcroît. De plus, les véhicules sont bien modélisés malgré les effets de clipping redondants qui dénaturent malheureusement l’ensemble visuel. Cependant, ne vous attendez pas à des exploits de ce Ferrari Challenge. Les éloges vont se faire de plus en plus rares.

Vrombissements Ferrari made in 8 bitsRetour au sommaire
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Si vous aviez le son, ce serait inaudible...
Un tour rapide dans les menus pour jeter un coup d’œil aux options. Première bonne impression, votre serviteur qui n’a pas eu de chance en naissant gaucher, ne se voit pas oublié par les développeurs de Ferrari Challenge qui ont pensé à proposer une option de « main » bien agréable. Sans plus attendre on se lance alors dans la course en faisant fi des instructions du manuel qui propose tout d’abord d’effectuer les entraînements. Les championnats sont divisés en quatre sections, de facile à expert en passant par moyen et difficile, garantissant par la même occasion une prise en main normalement aisée à toute personne. Et c’est vrai qu’au début on se prend pour un véritable champion en alignant les premières places comme des petits pains. Bien calé dans son siège-baquet, on attend le feu vert mais on entend surtout les sons horribles qui accompagnent cette attente ! Une sorte de corne de brume marque le décompte du départ dans un simili son de console 8 bits. Et lorsque le départ est enfin lancé, on coupe le son pour ne pas gâcher l’image que nos oreilles ont des Ferrari. Heureusement que la réalité est pour une fois plus agréable que le jeu vidéo ! Mais qu’importe, il faut tester le jeu alors on appuie sur A pour s’élancer vers une hypothétique victoire. B pour freiner, R pour monter une vitesse et L pour les descendre, en mode manuel. Les commandes se prennent rapidement en mains, mais se révèlent être trop minimalistes pour un jeu qui se veut une simulation. La maniabilité n’est donc pas aisé dû au faible potentiel de la DS à ce niveau.

Peu précise la croix directionnelle vous enverra certainement au moins une fois dans le décor, demandant d’être jaugée au plus fin pour épouser au mieux les courbes. Il en va de même pour le frein qui, quoique ce soit un « simulation » (on commence à en douter), arrête net un monstre lancé à plus de 300 km/h sans tête à queue ni tout autre perte de contrôle. Et si vous ratez un virage et perdez des places, voire le championnat si vous ne respectez pas vos objectifs, vous pourrez aller faire un petit tour du côté du mode entraînement. Des pistes, des épreuves et toujours autant de niveaux de difficulté pour ce mode qui tentera de vous apprendre les rudiments du pilotage automobile et comment ne pas perdre de points. Pour explication, les points sont le score dans Ferrari Challenge et déterminent, outre votre place à la course, votre classement final. Ainsi, l’éventuelle incompréhension de se retrouver dans une « simulation » (on essaye d’y croire encore…) dépourvue de règles de drapeaux et d’avertissements est gommée par l’histoire des points. Ceux-ci s’ajoutent en effet à votre résultat, ou sont déduits, en fonction de vos prestations, bonnes ou mauvaises. Cependant, il peut par moments être judicieux de couper certaines pistes pour gagner quelques précieuses secondes qui ne feront perdre que peu de points en rapport avec ceux qui sont récoltés lors d’une première place… Aussi, on se permet de rester dubitatif face à ce système facilement contournable.

Un véritable AtoutRetour au sommaire
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Le jeu d'Atout : sans doute la partie la plus réussie du jeu
Pour s’immerger un peu plus dans l’action, deux vues sont proposées. L’une au raz du pare-chocs et l’autre à la troisième personne. Et en règle général, la seconde sera privilégiée, la DS, malgré les beaux graphismes du jeu, ne permettant pas d’appréhender facilement la piste. Il faut bien s’épargner ce souci, les adversaires dirigés par l’ ordinateur donnant déjà du fil à retordre. L’IA de Ferrari Challenge pourrait se traduire par Inintelligence Artificielle. On a l’impression que nos adversaires ne nous voient pas. Ils considèrent sans doute que notre Ferrari n’est qu’une vue de l’esprit. Ainsi, vous vous retrouverez face à des véhicules qui vous fonceront dessus sans crier gare et repartiront sans une égratignure. Plus impressionnant encore, ce sont les seules, en opposition avec votre voiture, à pouvoir rouler hors-piste sans perte de vitesse : bluffant ! Bien entendu, vous l’aurez compris, nous ne sommes pas dans un GTR2. Aussi, après avoir fait rapidement le tour des différentes courses et avoir débloqué tous les championnats, on se concentre sur un mode de jeu plutôt particulier.

Il s’agit en fait du Challenge Cards, un jeu de cartes basé sur les caractéristiques de multiples Ferrari. De l’année de fabrication à la vitesse de pointe et en passant par la taille du moteur, ce sont en tout six données qui régissent le choix du gagnant de la main. A l’image d’une bataille classique, chaque joueur tire une carte - on peut au préalable organiser son paquet - et doit sélectionner une donnée sur laquelle il va jouer. Si celle de son adversaire a une carte plus faible, il remporte la carte adverse. Simple et efficace, ce mini-jeu n’est pas sans rappeler les jeux d’Atout « Autos », « Cabrio », « Grand Prix », « Chouettes Carrosseries » ou encore « Prestigieuse » des années 80 dont le principe était exactement le même. Pour combler le bonheur de retrouver ce jeu d’enfance, Ferrari Challenge permet également de s’y adonner à plusieurs via le Wifi de la DS et avec une seule cartouche. Et même si c’est dans son intégralité que le titre est jouable en réseau, on ne retiendra pourtant que ce mode de jeu, le pilotage entre amis ne gommant pas les défauts cités plus haut.

Les règles de conduite sont simples et la maniabilité hasardeuse et peu réaliste. Contrairement à ce que voulait recréer System 3, Ferrari Challenge est au final un jeu de course arcade sans trop de challenge. Vous ne devrez pas régler votre bolide au plus fin, les virages seront l’affaire d’une assistance bien réelle de la part du jeu et les courses s’enchaîneront sans trop de difficultés. Pour un jeu qui reprend à son compte une manifestation reconnue du monde automobile on aurait pu attendre un peu plus, même sur DS. Quelques voitures supplémentaires, une bande-son plus correcte et une IA à la hauteur des plus basses espérances auraient été le minimum. Cependant, on ne va tout de même pas bouder notre plaisir de prendre le volant d’une belle italienne sur la portable de Nintendo, mais on ressent comme un goût d’inachevé.
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