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Test Fatal Inertia EX (PS3) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 15 Juillet 2008 , PS3
Publiée le 19/09/2007 à 00:09, par Deez

Test de Fatal Inertia EX

Dans un futur où des multinationales ne savent plus quoi inventer pour divertir la populace, des courses de vaisseaux font le bonheur de tous les amateurs de sensations fortes. Là où l’Homme n’a plus sa place, d’immenses circuits ont été élaborés pour autant de terrains de jeu où le sport nommé Fatal Inertia a pignon sur rue. Edité et développé par Koei, ce Wipeout-like promet des duels âpres et vertigineux à 900 km/h ! Soit, mais qu’en est-il exactement ?

Une réalisation bâcléeRetour au sommaire
realisation-baclee
La map du glacier est plutôt réussie, elle.
Dès l’intro, le ton semble donné. Fatal Inertia devrait nous gaver de pur plaisir arcade, aux commandes de vaisseaux supersoniques et massivement armés. Inutile donc de passer par le mode entraînement et dirigeons-nous immédiatement vers les courses, les vraies. Les menus qui s’enchaînent nous permettent de choisir le type de course, la map et, last but not least, le vaisseau. Cinq manières de concourir sont d’abord proposées. Premièrement, il est possible d’effectuer des courses de combat vraiment basiques, le but étant évidemment de terminer premier en utilisant tous les vils stratagèmes mis à disposition. De la destruction pure et simple de vos concurrents à l’aide d’armes variées jusqu’à l’emprunt de passages secrets, tous les moyens sont bons pour monter sur la plus haute marche du podium. Si ce type de course est rudimentaire, les autres sont en revanche plus originales. Les courses à élimination se déroulent sur sept tours et obligent la lanterne rouge à s’autodétruire à l’issue de chaque boucle. Viennent ensuite les courses de vitesse où missiles et fusées sont légion, puis les courses dites « Aimants en folie » où chaque vaisseau est équipé… d’aimants, qui ralentissent considérablement les véhicules et peuvent même les faire exploser.

Mais revenons à l’écran titre. Le type de course étant choisi, il faut désormais s’attaquer aux maps. Cinq environnements différents sont offerts, chacun d’entre eux se déclinant en différents circuits. Attardons-nous sur l’Ile Paradisiaque et la Baie du Glacier, qui proposent tous deux des décors assez beaux, où la modélisation aquatique est particulièrement réussie. Mais ces deux maps, aussi jolies soient-elles, ne masquent pas la laideur globale du titre qui accuse vraiment un déficit anormal vis-à-vis des capacités techniques de la 360. Comment ne pas ricaner nerveusement à la vue de polygones verdâtres censés symboliser des arbres ? Ou de textures abominables se payant le luxe de s’afficher au dernier moment quand elles ne sont pas carrément transparentes ? Autant d’éléments graphiques douteux qui auraient déjà été indignes si le jeu était sorti sur la Xbox première du nom. Quand on sait que Fatal Inertia a été réalisé à partir de l’UnrealEngine 3, on est en droit de se demander comment les maps peuvent-elles être aussi vilaines et comment un tel clipping est possible. Ajoutez enfin à cela des musiques qui ne correspondent, ni à l’action, ni à l’environnement, et vous obtiendrez des maps sacrément bâclées.

« Tiens, un vaisseau Playmobil »Retour au sommaire
tiens-vaisseau-playmobil
En avant les histoires !
Et les vaisseaux dans tout ça ? C’est avec une certaine stupéfaction que nous découvrons les engins. Imaginez quatre monolithes unicolores et chromés, souffrant d’un aliasing maladif et qui rappelleraient vaguement des jouets pour enfants. Du Phoenix aux capacités polyvalentes, au rapide mais peu maniable Aurora, sans oublier le robuste mais traînard Titan, les vaisseaux présentent tous des qualités et des défauts mais se rejoignent tous sur un point : ils sont banals. Et c’est franchement dommage car l’esthétique des véhicules donne vraiment l’impression d’avoir été négligée. Il est néanmoins possible de customiser les vaisseaux, en les peignant d’une autre couleur ou en leur ajoutant des tags sur la carrosserie. Mais ces subterfuges ne suffisent pas à dissiper la froideur qui se dégage de ces amas de tôle.

Quoi qu’il en soit dès le choix du jouet à moteur effectué, la course peut enfin démarrer. Les premières impressions ressenties ne sont pas mauvaises, les duels sont rudes, l’IA combative et rentre-dedans. Deux traits du gameplay sont notamment à souligner. Tout d’abord, la possibilité de faire des vrilles en cliquant deux fois de suite sur les gâchettes du pad permet à la fois de se frotter aux concurrents mais aussi d’éliminer les parasites aimantées que les autres vaisseaux s’amusent à vous implanter. Autre idée intéressante du soft, le Turbo-Frein. Au départ des courses, en appuyant simultanément sur les touches A et X, vous ferez gronder le moteur et serez prêt à un démarrage canon. Attention toutefois à ne pas faire surchauffer les entrailles de votre bolide, auquel cas vous calerez lamentablement. A noter que le Turbo-Frein est également efficace lors des virages en épingle ou particulièrement serrés. Par ailleurs, ces courses de combat n’en seraient pas vraiment si toute une panoplie d’armes n’était pas au rendez-vous. Au nombre de neuf, des fusées aux aimants en passant par les dilatateurs temporels et les champs de force, ces équipements sont tous efficaces, d’autant plus qu’ils ont pour la plupart deux fonctions, activables selon la situation grâce aux touches LB et RB. A vous de voir quelle utilisation d’un câble ou d’une bombe fumigène servira au mieux vos intérêts.

« Passe la seconde fainéant »Retour au sommaire
passe-seconde-faineant
Une fin tragique...
Passées les premières impressions, de nombreux défauts sautent aux yeux. La sensation de vitesse n’est pas vraiment au rendez-vous. Les circuits ne représentant pour la plupart que des boucles sommaires et des lignes droites à foison, on était en droit d’attendre des sensations fortes. Aux commandes des vaisseaux disponibles à l’entame du jeu, ce n’est vraiment pas le cas. Gageons que la customisation de bolides permettra d’atteindre les vitesses promises par Koei au dos de la jaquette. De plus, il est franchement regrettable que d’innombrables obstacles placés n’importe comment sur la piste entravent gravement l’accélération des engins. Un rocher par-ci, un tronc d’arbre par-là, des éléments ultra rigides du décor gâchent clairement le plaisir que l’on ressent à piloter les vaisseaux. D’autant plus que les chocs occasionnés ne sont pas vraiment bien réalisés, les véhicules ayant tendance à rebondir durement sur les pierres sans que le décor en pâtisse. On aurait par exemple aimé interagir davantage avec l’environnement, en passant au travers des arbres ou en explosant les rochers.

Les courses étant assez répétitives, la faute à des circuits ovalisés et pas franchement trépidants, il faut se tourner vers le mode Carrière pour trouver un véritable intérêt à Fatal Inertia. Là, vous devrez remporter courses et championnats afin d’obtenir des contrats plus rémunérateurs, ainsi que de nouvelles pièces pour les vaisseaux. La customisation prend enfin tout son sens puisque l’amélioration de l’engin est tout simplement indispensable lorsque le niveau de difficulté croît au fil des championnats. Sachez enfin que vos vaisseaux tunés pourront être utilisés Online et devraient donner davantage de vie aux vaisseaux alignés sur la ligne de départ. De quoi assurer une certaine durée de vie au soft si tant est que l’idée de construire boulon par boulon vos vaisseaux trouve grâce à vos yeux. Cela étant dit le côté foutraque des courses sera toujours un motif de mécontentement, que ce soit en solo ou en multi.

Avec Fatal Intertia, Koei livre un jeu inégal, doté de bonnes initiatives au niveau du gameplay mais aussi de graphismes intolérables pour un titre Next-Gen. La durée de vie satisfaisante et la présence d’armes assez fun s’avèrent de bien maigres qualités face aux défauts dont le soft regorge. Vouloir imiter Wipeout est une chose, l’égaler en est une autre.
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