Test Fallout : brotherhood of steel (PS2, Xbox) : 4/10 sur JeuxVideo.fr

Le commencement[/H1]L'avenir est un bien grand mot et même Nostradamus vous l'aurait dit : le futur, ce n'est pas le présent. Pourtant, la plupart des jeux qui se situent dans l'avenir prennent le parti de nous montrer une vision apocalyptique de ce dernier. Fallout ne déroge pas puisque l'action se situe après une guerre atomique qui a transformé la terre en un gigantesque désert.Tout y manque et il n'y a plus de règles. Fallout reprend les grandes bases du film Mad Max qui prônait la violence et la loi du plus fort. Il faut donc s'attendre à un jeu très sanglant mais aussi très vulgaire. En effet, votre première rencontre se fera avec une prostituée qui vous demandera de lui retrouver son minou. Si ça c'est pas génial. Ainsi nous partons à la chasse au matou. Trois personnages sont disponibles dès le début : un black ultra musclé et très bourrin, une fille aux allures de... fille, et un mutant transgénique plus proche d'Iron Maiden que de Carlos (NDLA : le meilleur ami de Stéphane Colaro). Dès le début de l'aventure, plusieurs quêtes s'ouvriront à vous : des principales et des secondaires. La première d'entre elles consistera à exterminer quasi totalement des pillards qui ont attaqué la région. Et oui, le principe est simplement de tuer à tours de bras les vermines. Pour ce faire, de nombreuses armes seront à votre disposition : vous pourrez soit les acheter, soit les récupérer sur les corps sanglants de la racaille locale. Votre personnage pourra également s'équiper avec armure, bottes, gants et casque qui, comme pour les armes, évolueront au fil de l'aventure. Si vous connaissez Baldur's Gate (Dark Alliance 1 et 2 sur PS2), vous ne serez pas dépaysé car l'interface, le système de jeu et de quêtes sont en tous points identiques. D'ailleurs, il semble que ce soit le même moteur graphique agrémenté, bien sûr, à la sauce Mad Max. On devrait donc s'attendre à ce que le titre soit aussi bon que ses frères mais, hélas, ce n'est pas le cas, au contraire.

Parfois la vie est dure et la route semée d'embûches. Fallout a de nombreux défauts et peu de qualités. Commençons par les points noirs : une ambiance malsaine se dégage tout le long, à force de nous montrer un avenir désastreux sur fond de guerre civile et d'anarchisme. De plus, la violence est le seul moteur puisqu'il faudra nettoyer tous les niveaux et n'épargner personne. Fallout annonce clairement la couleur : pas de compromis ni de complaisance. Il est par conséquent destiné à un public averti. Le problème est que cette ambiance finit par nuire car autant les Baldur's Gate nous envoûtaient par leur côté Heroic Fantaisy et royaumes oubliés, autant Fallout lui, en prônant l'hémoglobine et la boucherie à outrance, ne remplit pas son rôle qui est le divertissement. En outre, l'action est assez répétitive puisqu' aucune énigme ni recherche ne viendront agrémenter l'aventure. On se lasse donc au fur et à mesure des niveaux de pourchasser des ennemis pour les broyer. La seule récompense que l'on aura à cette tuerie sera l'évolution de son personnage. Et comme la vie est bien faite : plus on tue, plus on évolue, plus on s'enrichit. C'est beau.Par contre, il faut reconnaître que les armes sont nombreuses et plus dévastatrices les unes que les autres. Les graphismes viennent également relever le niveau général, même si ils semblent parfois un peu ternes. Mais, car il y a toujours un mais, la vue de haut est assez gênante, sachant qu'on ne voit les ennemis qu'au dernier moment alors qu'ils ne sont qu'à quelques mètres. On se croirait revenu au temps de Ikari [logiciel:118634 Warriors] sur Amstrad CPC 464. Et ça comme comparaison, ça fait très mal.La musique n'est pas terrible et en plus répétitive. Elle n'est présente que lorsque l'on affronte les boss telles la chef des pillards ou l'araignée géante. Cependant, les bruitages de tir et d'agonie sont magnifiques... Je rigole.En conséquence, une flopée de points noirs et peu de qualités : ce n'est pas gagné.

[H1]Conclusion