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Test FairyTale Fights (Xbox 360, PS3) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 22 Octobre 2009 , Xbox 360 , PS3
Publiée le 07/12/2009 à 00:12, par Kevin-J

Test de Fairytale Fights

Conteville est une charmante petite bourgade dans laquelle vivent bien gentiment tout un tas de personnages issus des contes de fées. En partant de ce postulat de départ, Playlogic se lance dans le périlleux exercice du mélange des genres en associant cet univers mignon et coloré à la grande famille des hack n’ slash. Pari réussi ? La réponse dans le test.

Le petit Chaperon goreRetour au sommaire
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Conteville, sa grand place colorée, ses habitants kawaï, son bétail mignon tout plein et ses quatre personnages au bord de la crise de nerf, capable à tout moment de péter un câble devant tant de mièvrerie. Ce village bigarré fait office de hub à partir du quel il est possible d’accéder aux différents menus du jeu. A titre d’exemple, le musicien sur la place centrale gère les options sonores. C’est aussi dans cette ville que l’on va choisir le personnage qu’on contrôlera tout au long de l’histoire. Une Blanche-Neige schizophrène, un Petit Chaperon Rouge neurasthénique, un Jack au Haricot bête comme ses pieds et l’Empereur Nu (tout est dans son nom). Une fois ces petits réglages personnels effectués, il est temps de se diriger vers le Conteur, être étrange mi-homme mi-miroir qui distribue les missions.

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Et il va falloir une bonne dose de courage pour survivre au scénario de ces missions, sans aucun doute issu des méandres d’un esprit malade ou simplet. En deux mots, les vilains bucherons ont volés à Boucle d’Or et ses trois potes ours leur bol de porridge magique. A cause de cela, ils ne peuvent servir le dessert dans leur restaurant haut de gamme. Quel malheur. Heureusement, le joueur se trouve là et va filer un coup de mains pour rosser ces rustres et sauver le dessert. Cette histoire navrante sert juste à donner un prétexte au massacre de dizaines d’honnêtes travailleurs, d’animaux divers et autres créatures innocentes. Le joueur se promènera donc entre différents univers (tiré de différents contes, pour garder une certaine cohérence avec le sujet) en frappant tout ce dont la tête ne lui revient pas.

Conte défaitRetour au sommaire
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Ce qui sur le papier aurait pu être assez marrant est en réalité une horreur une fois le jeu lancé. Outre son pitch catastrophique sur lequel on ne reviendra pas, les graphismes et la jouabilité donnent très vite envie de se jeter par la fenêtre. Criards et fluos, les décors causent très vite, aux malheureux ayant tenté l’expérience, un saignement des rétines. Cette surabondance de couleurs, couplée à une mauvaise gestion du ratio taille du décors/taille du personnage, devient vraiment pénible après quelques temps. Comme si tout cela ne suffisait pas, des incrustations prenant un bon quart de l’écran débarquent à chaque fois qu’un adversaire se retrouve éviscéré. Comme cela intervient la plupart du temps en plein combat, autant dire qu’il est difficile de voir ou l’on met des baffes.

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Tant qu’il est question de combat, autant évoquer la jouabilité. Quelles circonstances ont pu pousser les développeurs à assigner les commandes de combat au stick droit. Pour se battre il faut agiter son stick dans tous les sens (sans pour autant que ceux-ci déterminent la direction de l’attaque). Conséquence logique : la lassitude gagne vite. Aucune amélioration n’est disponible pour les attaques. Pas de coups spéciaux, pas de nouveaux mouvements, on s’ennuie ferme au bout de peu de temps. Jouer à Fairytale Fight relève véritablement du parcours du combattant tant il est difficile de survivre. La maniabilité du personnage évoque celle d’une baudruche gonflée à l’hélium, et se déplacer, récupérer des items et sauter devient problématique. On le constate amèrement lors des phases de plateforme. Mourir devient tellement vite une habitude Qu’un mélange de résignation et d’énervement emplissent alors le joueurs, ne s’apaisant qu’une fois la console éteinte.



Si Fairytal Fight partait d’un bon sentiment, sa conception, tout comme sa réalisation sont tous bonnement catastrophiques. L’univers, assez fun au départ, n’arrive pas à convaincre et sombre vite dans une répétitivité infernale. Pas de happy end pour le jeu de Playlogic.
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