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Test F.E.A.R. (Xbox 360, PS3) : 0/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie le 17 Novembre 2006 , Xbox 360 Sortie le 13 Avril 2007 , PS3 Sortie le 21 Octobre 2005 , Plus de tests sur PC

Les +

  • Ambiance proche de la perfection
  • Réalisation de grande qualité
  • Intelligence artificielle
  • Intensité des séquences action

Les -

  • Moteur graphique trop gourmand
  • Multijoueurs en retrait et solo un peu court
La note de jeuxvideo.fr
-
La note des internautes
-
Publiée le 04/05/2007 à 14:05, par Kévin/Nerces

F.E.A.R. se fait peur sur PS3

F.E.A.R.
Au fil des années, Monolith est parvenu à se forger une réputation d'incontournable du jeu d'action à la première personne. Le développeur américain a notamment signé les deux Blood, Shogo, la série des No [logiciel:13257 ONES] Lives Forever ou bien encore le stressant Aliens Vs. Predator 2. C'est d'ailleurs dans ce même registre de la « flippe » que Monolith (en collaboration avec Day 1 Studios sur consoles) a décidé de verser pour F.E.A.R., sa dernière production. Attendu depuis de nombreux mois maintenant, le titre édité par Vivendi Universal a profité d'une campagne publicitaire de grande envergure insistant plus particulièrement sur l'ambiance presque terrifiante qui doit se dégager de l'aventure... On respire à fond, c'est parti...

Monolith invente le fps, Frisson-Peur-Stress


Jeu de mot évident pour les anglophones (fear signifie peur en anglais), le F.E.A.R., pour First [logiciel:10508 Encounter] Assault Recon, est une unité spéciale de l'armée américaine dont l'objectif est de neutraliser les menaces paranormales qui pèsent sur le monde. Alors que notre nouveau meilleur ami vient tout juste de rejoindre ledit corps d'élite, l'état d'alerte est déclenché suite aux activités de Paxton Fettel, une espèce de psychopathe aux bien étranges pouvoirs. Ce dernier disposerait effectivement d'un bataillon de soldats génétiquement modifiés qu'il contrôlerait par la seule puissance de son cerveau. Le danger qu'il représente nécessite bien sûr l'intervention du F.E.A.R. qui dépêche deux équipes sur place. L'appui de plusieurs soldats n'y suffit cependant pas et après seulement quelques minutes de jeu, presque toute l'escouade est massacrée ! Presque, car notre gentil héros et quelques-uns de ses collègues s'en tirent à meilleur compte... Heureusement pour l'intérêt de l'aventure !

F.E.A.R.
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Emprunté à Matrix et à Max Payne, le « bullet time » fait une fois encore son petit effet !

La surprise passée, les survivants tentent de s'organiser afin de répondre à trois questions. Tout d'abord, il faudra enquêter sur les causes de ce désastre et déterminer comment des soldats aussi puissamment armés ont-ils pu se faire massacrer. Ensuite, il faudra parvenir à retrouver la trace de Paxton Fettel, pour, troisièmement, mettre au point une tactique et le mettre hors d'état de nuire. Bien sûr, pour accomplir cette triple mission et malgré la puissance de l'ennemi, le F.E.A.R. a décidé de n'envoyer qu'un seul homme en éclaireur... Moi, enfin vous... Nous quoi ! En dehors des conseils pathétiques du coordinateur du F.E.A.R. ou de coups de main très ponctuels de la part de ses collègues (analyse d'un meurtre singulier, désamorçage d'une bombe...), notre héros ne pourra donc compter que sur lui-même pour se frayer un chemin. Heureusement qu'à côté d'un arsenal sur lequel nous aurons l'occasion de revenir, ledit héros a quelques atouts pour l'aider dans sa tâche.

Vidéo Exclu #1 - Le début du jeu

Visionner la vidéo exclusive de F.E.A.R, le début du jeu sur PS3



F.E.A.R.
C'est ainsi que Day 1 Studios a décidé de reprendre à son compte le fameux « bullet time » de Matrix / Max Payne. Le principe est simple : une jauge placée au milieu de l'écran se remplit continuellement. Lorsque le joueur le désire, il lui suffit d'appuyer sur la touche dévolue à cet effet pour enclencher un mode spécial où le temps est ralenti. Il devient alors beaucoup plus facile de viser / toucher des adversaires qui en plus, jeu de lumière oblige, sont plus visibles. Une nouvelle pression permet d'interrompre ce mode et la jauge peut alors se remplir. Il existe en plus des bonus de « réflexes » qui permettent d'allonger définitivement la jauge. Le développeur est resté plus sérieux que Remedy et alors que Max sautait joyeusement dans tous les sens une fois le « bullet time » enclenché, ici tout reste beaucoup plus calme. D'ailleurs, il est possible que cette sagesse soit la cause d'un petit problème : on oublie souvent d'utiliser ce mode et, du coup, on se corse bien involontairement la tâche.

Des exigences matérielles... à faire peur !


Cette difficulté un peu artificielle n'est de toute façon pas un défaut puisque les développeurs ont tout prévu de ce côté là : avec quatre niveaux de difficulté et la possibilité d'en changer même au beau milieu de la partie, tout le monde devrait trouver chaussure à son pied ! Pour information, n'hésitez cependant pas à placer la barre un peu haute, Monolith a globalement été assez généreux avec les armures et les trousses de soin qu'il est d'ailleurs possible d'accumuler (10 au maximum) pour les utiliser plus tard dans le jeu. Puisque nous en sommes à formuler quelques critiques, autant en finir tout de suite, car il n'y en aura pas beaucoup. Franchement hallucinant lors de sa sortie sur PC, F.E.A.R perd ici un peu de ses atouts techniques, la faute au rendu visuel qui commence un peu à sentir le vieux.

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Du point de vue de l'aventure, ce « level design » ne pose aucun problème, mais on se dit que cela ne justifie pas un moteur graphique aussi lourd. Le second reproche majeur à formuler ne gênera que les amateurs de multijoueurs puisque ce dernier est d'une triste banalité. Les modes de jeu proposés n'ont rien de novateur et la vitesse des personnages ou la précision de leurs armes rendent les parties trop « molles » et un mode coopératif aurait sans doute été un plus. Ne boudons toutefois pas notre plaisir, car en dehors de ces trois éléments plus ou moins importants, il n'y a rien à redire. Même les voix françaises (le jeu est entièrement localisé), souvent « à côté de la plaque », sont ici tout à fait convenables.

F.E.A.R.
Elles sont même excellentes lorsqu'il s'agit des ordres que peuvent se donner les ennemis. Il faut effectivement savoir qu'une grande partie de l'aventure se déroule dans des bâtiments peuplés de très nombreux soldats adverses. Même si Day 1 Studios a eu recours à différents scripts pour pimenter l'action, l'intelligence artificielle est de bon niveau et les ennemis n'hésitent pas à se parler pour appeler du secours, lancer une attaque, vous prendre à revers ou, au contraire, se replier. Tout ceci se fait au travers de voix que l'on peut entendre si on se trouve assez proche et franchement cela met vraiment dans l'ambiance. Comme nous le disions en introduction, Les producteurs se sont concentrés sur cet élément durant toute la phase de développement et le résultat est renversant. En plus des ordres dont nous venons de parler, l'atmosphère du jeu repose sur des décors souvent très sombres et maculés de sang (le jeu est assez gore) et l'utilisation d'une torche pour y voir clair. Contrairement à Doom 3, elle s'utilise en même temps que les armes, mais elle se décharge très vite.

Quand le stress est au « fear-maman »


F.E.A.R. joue donc, comme son nom l'indique, la carte de la peur. Le joueur déambule dans des couloirs qu'il ne connaît pas pour accomplir des objectifs relativement vagues. Ces couloirs souvent très sombres sont en plus peuplés de créatures bien peu sympathiques et il est donc impératif d'être toujours sur ses gardes. Le côté « fantastique » entre alors en action pour faire frémir le joueur autant que possible. Ainsi, les rares lumières se coupent parfois sans prévenir, des fils se mettent à bouger tout seul et des portes à se fermer. À plusieurs reprises, les développeurs ont même entrecoupé l'aventure de petites cinématiques bien éprouvantes : selon le cas, une petite fille, un accouchement ou d'autres événements sont mis en scène sans que l'on sache de quoi il retourne. Associées à une bande-son tout simplement irréprochable, ces séquences achèvent d'instaurer un climat d'angoisse comme nous n'avons pas souvent eu l'occasion d'en voir dans un FPS.

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Stress supplémentaire, le joueur ne peut emporter que trois armes à la fois. Au début simplement équipé d'un pistolet, il trouve rapidement une mitrailleuse, un fusil d'assaut, un fusil à pompe, un fusil de précision, un lance-roquette... En tout, une petite dizaine d'armes parmi lesquelles il devra faire un choix. Niveau armes, il est par ailleurs intéressant de noter l'une des rares innovations permet d'utiliser trois coups différents lorsque l'on est au corps à corps : un coup de pied, une sorte de glissade et un bon vieux coup de crosse. Associé au « bullet time » dont nous avons déjà parlé, cela permet d'apporter un peu de fraîcheur à des combats et une progression autrement forts classiques. Enfin, l'ambiance remarquable du jeu repose très largement sur sa réalisation. Bien sûr, nous nous sommes déjà plaints de la lourdeur du moteur graphique et les concepteurs ne se sont pas trop cassé la tête avec les niveaux,mais il faut bien avouer que dans le feu de l'action l'ensemble est tout simplement bluffant.

F.E.A.R.
On ne fait alors plus du tout attention aux bureaux un peu tous pareils ou aux nombreux couloirs. Remarquablement modélisés et animés, les adversaires font des roulades, sautent par dessus des barrières et nous ensevelissent sous un feu nourri auquel on tente de répondre en sauvant un maximum de points de vie. L'intelligence artificielle rend ces scènes particulièrement vivantes et il n'est pas rare de voir les ennemis tenter une nouvelle approche en plein combat : ils se replient pour nous prendre à revers, font le tour d'un tas de caisses ou lancent des grenades pour nous déloger ! Ces séquences, d'une intensité rare, offrent d'ailleurs un remarquable contraste avec les scènes d'exploration / découverte qui, elles, nous font stresser comme jamais. Du coup le joueur alterne sans arrêt entre ces deux états d'esprit et il faudrait être bien difficile pour ne pas y trouver son compte. Un dernier regret pour finir, car cet excellent cocktail d'action / stress se termine après une petite quinzaine d'heures de jeu... C'est tellement bon que c'est trop court !

Conclusion


F.E.A.R. est un petit bijou d'ambiance et de rythme qui reprend plus ou moins le meilleur de tous les FPS simple joueur passés. Simple joueur, car c'est là l'un des gros points noirs du jeu : le mode multijoueurs est assez décevant. Mais alors passé minuit seul devant son ordinateur, la lumière éteinte et le casque sur les oreilles, on peut dire que F.E.A.R. fait très très fort ! L'alternance entre les séquences de fusillades où l'intelligence artificielle brille, et les scènes orientées exploration au stress omniprésent, est une réussite totale ! Malheureusement, l'eau a coulé sous les ponts et F.E.A.R pourrait presque passer inaperçu sur Playstation 3. Dommage, car l'aventure en vaut la chandelle, d'autant plus qu'il se contrôle parfaitement à la manette. Les fans pourront également retrouver quelques bonus supplémentaires ainsi qu'un mode en ligne bien vide.



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Les avis des internautes

1 BONNE RAISON D'Y JOUER
L'avis de : guillaume1200
Très bon
1 BONNE RAISON DE NE PAS Y JOUER
L'avis de : Anonyme
A éviter
Jeux completement nul aucun plasir a i jouer revendus apres quelque heures si je puis dire desus sa vaut pas la peine de l'acheter
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