Test DessinoQuiz (Nintendo DS) : 0/10 sur JeuxVideo.fr

Le mode un joueur propose plusieurs options. La plus simple est le « Comment dessiner » pour apprendre à dessiner au stylet des animaux, des objets, des aliments, par étapes en suivant un modèle. Mais refaire étape par étape le dessin donne un résultat final qui ne correspond pas tout à fait à celui du « professeur » vu la sensibilité de l’écran tactile… En tout cas, il reste intéressant pour un autre usage, par exemple pour que des parents apprennent à leurs bambins à représenter divers animaux et objets.
Le DessinoQuiz permet de découvrir 300 dessins qui ont été réalisés par des personnes d’âge divers. Le dessin apparaît par morceaux, dans l’ordre de sa conception, il ne reste plus qu’à écrire à quoi il correspond. Pour cela, la réponse s’écrit soit avec le stylet de façon manuscrite en comptant sur la reconnaissance tactile des lettres ou alors avec un clavier virtuel. L’écran tactile reconnaît bien les lettres, il n’y a donc aucun défaut de sensibilité de l’écran à noter. Le problème vient plutôt de la difficulté à en venir à bout… Par exemple, un dessin qui s’affiche à l’écran représente un lit, des barrières et des moutons. Sur le champ, on pense évidemment à écrire « compter les moutons ». Et bien non. Alors on cherche : « dormir », « s’endormir », et finalement on tombe sur « sommeil ». Tellement de possibilités sont envisageables que la réponse peut ne jamais être trouvée. Pour un jeu s’adressant plus particulièrement aux enfants, on ne voit pas comment il réussirait à le terminer avec un vocabulaire limité à celui de leur âge. La difficulté paraît inégale entre les dessins, plus ou moins bien faits, et la facilité à répondre.
Quand on parvient enfin, à chaque bonne réponse, les dessins s’enchaînent, mais il est possible de quitter celui en cours pour en choisir un autre parmi la liste. Ce choix sert surtout lorsqu’un dessin commence à énerver et qu’il ne nous reste plus beaucoup de cheveux sur la tête ! Le jeu devient vite ennuyeux, frustrant et sans intérêt, surtout pour un enfant. Il ne lui reste plus qu’à inviter des copains et de passer au mode multijoueur.


Dans celui-ci, quelques modes sont intéressants. Par exemple, le mode Dessinothon et le mode Classique peuvent se faire à deux. Dans le premier, il faut répondre le plus vite possible au dessin pour faire avancer, Penzel, un crayon qui court le Dessinothon. Ce mode de jeu s’avère amusant, mais même en choisissant l’option facile, certains dessins sont difficiles à représenter. Quant au mode classique, chaque joueur dessine à tour de rôle un dessin et l’autre doit trouver sa signification.
Les dernières options reprennent exactement le même but, sauf que le mode équipe se fait à plusieurs avec un minimum de 4 joueurs, le mode chef où l’on doit répondre le plus vite possible à 3 et le Dessinorelais doit permettre à des joueurs de réaliser un beau dessin à plusieurs. Sincèrement, quel est l’intérêt de chacun de ces modes, à part le mode classique ? La différence avec les autres ne permet pas d’en tirer profit et la répétitivité entre en jeu.


Côté technique, le jeu reste correct. Une interface sommaire et colorée vous accueille. Et le choix des options apparaît clairement sur les écrans de la DS. En revanche, la musique est répétitive. Pour n’importe quel mode, le même son revient en boucle. Autant le dire, après 5 minutes de jeu, on préfère mettre ses propres musiques en route.

Rien ne remplacera un véritable « Dessinez c’est gagné » ou un « Pictionnary ». Malgré un challenge de 300 dessins à relever seul et un mode classique intéressant à deux joueurs, le reste n’est qu’un surplus inutile. Mais même les deux modes classiques deviennent vite répétitifs, accentués par une musique désastreuse et une réalisation graphique simpliste.