flechePublicité

Test Crimson tears (PS2) : 5/10 sur JeuxVideo.fr



Sortie Eté 2004 sur PS2

Les +

  • L´usage du Cel Shading
  • Le charisme des personnages principaux
  • Les scènes cinématiques
  • Un beat them all teinté de possibilités héritées du RPG

Les -

  • Manque d´originalité des décors
  • Personnages secondaires livides et sans intelligence
  • Les angles de caméra
  • Aucun challenge
La note de jeuxvideo.fr
5.0
moyen
La note des internautes
-
Publiée le 04/11/2004 à 12:11, par Ryu69

Crimson tears : Cel Shading et hachis parmentier.

Ayant remis la Gamecube dans le droit chemin avec comme allié "Joe le bionique", Capcom décide de mettre une de ses talentueuses équipes sur le coup :...

Crimson tears
Ayant remis la Gamecube dans le droit chemin avec comme allié "Joe le bionique", Capcom décide de mettre une de ses talentueuses équipes sur le coup : établir un lien direct entre un beat them all teinté de RPG et un moteur graphique inspiré du célèbre manga Akira. Crimson tears réussira-t-il à se faire une place au soleil ?

Bizarre...vous avez dit bizarre ?
D'un point de vue technique, cet opus tire son épingle du jeu à travers un usage plus que bénéfique du Cel Shading qui tient ici une place prépondérante de par le charisme qu'il offre à des personnages hauts en couleur possédant un caractère bien trempé, de Kadie l'insouciante à Tokio le colosse aux pieds d'acier. Les boss ont également été suivis avec un soin assez méticuleux, de véritables cousins éloignés de la belle Samus Aran, avec quelques kilos de trop. L'utilisation du style dessin animé apporte je ne sais quoi de pittoresque au titre, une lichette de cinématographie, avec notamment des scènes cinématiques à couper le souffle où tous les méandres du scénario nous sont dévoilés : une sombre histoire entourant la création d'androïdes devant enquêter sur une explosion nucléaire qui ravagea la ville de Tokyo en 2049, trois êtres prêts à tout pour retrouver leurs amis disparus, mais aussi combattre le traître passé du côté du malin.Néanmoins, ce qui devait être une gifle sans précédent va très vite s'estomper à la vue des décors que nous allons traverser au gré de notre avancée. On se demande pourquoi les développeurs ont cessé toute originalité en ce qui concerne la mise en chantier des niveaux : en effet, chaque salle que vous allez découvrir possède plusieurs clones disséminés un peu partout et donnant la désagréable sensation de tourner en rond. À côté des quelques bugs d'affichage, on regrette également un léger manque d'interaction avec le décor, les possibilités se résumant à fracasser des bidons d'essence et des caisses sur le sol.Les protagonistes de seconde zone souffrent également d'une absence d'originalité, les quelques gardes analphabètes et les monstres au quotient intellectuel de poulpe servant seulement de chair à canon avant de goûter au chef de l'escadrille. Le niveau de difficulté n'est pas très élevé et un vrai connaisseur ne devrait pas trop se forcer pour finir le titre en deux temps trois mouvements.Au niveau du son, on constate un léger décalage labial entre une parole et sa traduction en français, les cinématiques échappant heureusement à ce massacre.

Crimson tears
Crimson tears
Crimson tears

Il peut même vous préparer des œufs au plat !
Mes bien chers frères, mes bien chères sœurs, ne vous laissez pas abattre par les ragots tenus dans la presse et chez la concurrence : même si en apparence ce beat them all apparaît être classique et peu savoureux, vous allez vite comprendre avec stupeur tout ce que cet opus vous cache "à l'insu de votre plein gré". La prise en main risque certes d'en dérouter plus d'un au début : il est vrai que notre équipe de joyeux drilles ont des mouvements assez rigides et ne se laissent pas dompter aussi facilement mais sachez les caresser dans le sens de leurs circuits imprimés et ils vont vous délivrer un secret assez étonnant. Tout se base évidement dans les possibilités de développement des performances de chacun, des aptitudes au corps à corps au maniement des armes. Plus vous pourfendrez du monstre, plus vous deviendrez puissant et développerez des capacités hors du commun. Tout ceci vaut également pour les armes que vous récupérerez sur les cadavres ou bien achèterez chez les receleurs du coin.A peu près cinq boutons de la manette PS2 sont à prendre en compte, deux seulement servant à accomplir des cabrioles impressionnantes. Cependant, il faudra fréquemment jeter un coup d'œil à la seconde jauge située en dessous de votre barre de vitalité : elle coïncide avec le taux de surchauffe de vos circuits et grimpe notamment lorsque vous effectuez votre coup le plus puissant : lorsqu'elle arrive à son paroxysme, vous devenez certes plus performant mais votre vie fond comme neige au soleil. Veillez donc bien à maîtriser ce don à double tranchant.N'oublions malheureusement pas les horripilants plans fixes et gérés par une caméra imposée, un handicap au contraire d'une aide fortuite.

Crimson tears
Crimson tears
Crimson tears


Conclusion

Partant avec d´excellentes intentions, Crimson Tears s´enlise un peu dans la monotonie et l´absence de motivation. Le dernier né de Capcom risque bel et bien de passer inaperçu chez les consommateurs, entraînant dans sa chute tout son potentiel.


Crimson tears
Crimson tears
Crimson tears
Crimson tears
Crimson tears
Crimson tears
Crimson tears
Crimson tears
Crimson tears
Chargement des commentaires...
( les afficher maintenant )
flechePublicité

LES OFFRES

Playlist Crimson tears

Partenaires Jeuxvideo.fr

Idées cadeaux JV

Tests

Grand Theft Auto 5

Grand Theft Auto 5

Joueurs confirmés | Xbox 360 , PS3 , PS4 , Xbox One
flechePublicité
flechePublicité
ment,'flg',(null !== document.cookie.match('nfuserid') ? document.cookie.match(/nfuserid=(\d+)/i)[1] : null));